[n° ou bulletin]
Titre : |
013 - Juin 1987 - L'expérience psychanalytique des psychoses |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Serge Cottet, Auteur ; Eugénie Lemoine-Luccioni, Auteur ; Brigitte Lemérer, Auteur ; Claude Léger, Auteur ; Augustin Ménard, Auteur ; Pierre Stréliski, Auteur ; Colette Soler, Auteur ; Patricia Johansson-Rosen, Auteur ; Markos Zafiropoulos, Auteur ; Gabriela Roth, Auteur ; Hélène Séré de Rivières, Auteur ; Jean-Pierre Klotz, Auteur ; François Leguil, Auteur ; Jean-Cosme Brisou, Auteur ; Michèle Laboureur, Auteur ; Silvia Elena Tendlarz, Auteur ; Vicente Palomera, Auteur ; Bernard Porteau, Auteur ; Marie-Laure Susini, Auteur ; Gregorio Ruben Devito, Auteur ; Jeanne Granon-Lafont, Auteur ; Gisèle Chaboudez, Auteur ; Jean-Paul Gilson, Auteur ; Catherine Lazarus-Matet, Auteur ; Pierre-Gilles Guéguen, Auteur ; Yves Kaufmant, Auteur ; Odile Bernard-Desoria, Auteur ; Jacques Maréchal-Durant, Auteur ; Luis Solano, Auteur ; Nathalie Charraud, Auteur ; Didier Cremniter, Auteur ; Hervé Castanet, Auteur ; Guy Trobas, Auteur ; Hugo Francisco Freda, Auteur ; Françoise Koehler, Auteur ; Jacques-Alain Miller, Auteur ; Jean-Daniel Matet, Auteur ; Yves Depelsenaire, Auteur ; Elizabeth Geblesco, Auteur ; Jean-Jacques Bouquier, Auteur ; Eric Laurent, Auteur ; Jean-Jacques Gorog, Auteur |
Année de publication : |
1987 |
Importance : |
178 pages |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
PRÉSENTATION
Jean-Jacques Gorog, Un Pari impossible, 7
Serge Cottet, D’un garant possible de la jouissance, 8
OUVERTURE
Gennie Lemoine, Serge Cottet, Jean-Jacques Gorog, 9
INCONSCIENT ET CONSTRUCTIONS DANS LA CURE
Serge Cottet, « Je suis un corps d’officier », 11
Brigitte Lemérer, « J’ai remarqué que certains mots me servent de prothèses », 13
Discussion, 16
UN DÉCLENCHEMENT : LA DEMANDE DU PSYCHOTIQUE
Claude Léger, Jean-Jacques, ou l’épreuve, 19
Augustin Menard, La rencontre d’un psychotique, 22
Discussion, 25
LE TRANSFERT ET LA PLACE DE L’ANALYSTE
Pierre Stréliski, Un travail sans filet, 27
Colette Soler, Quelle place pour l’analyste ?, 29
Discussion, 31
Salle n° 1 : LE DÉCLENCHEMENT
Patricia Johansson-Rosen, Une mère mélancolique, meurtrière de son enfant, 35
Markos Zafiropoulos, L’héroïne, porte d’entrée dans la psychose ?, 37
Discussion, 40
Gabriela Roth, Une greffe miraculeuse, 42
Hélène Séré de Rivières, Monsieur L ou la question du transexualisme en tant que structure de la psychose, 44
…, 47
Jean-Pierre Klotz, Déclenchement tardif d’une psychose en cours d'analyse, 49
François Leguil, A propos d‘un cas d’« anti-érotomanie », 52
Discussion, 54
Salle n° 2 : STRUCTURE ET PROBLÈMES DIAGNOSTIQUES
Jean-Cosme Brisou, Inconsistance de l’imaginaire et sort du signifiant dans la structure psychotique, 57
Michèie Laboureur, Scopique et champ de la représentation, 60
Discussion, 63
Silvia Tendlarz et Vicente Palomera, Otto Gross et le négativisme psychotique, 65
Bernard Porteau, Ne pas céder devant la psychose, 66
Discussion, 68
Marie-Laure Susini, Un vrai flambeur, 73
Discussion, 75
Salle n° 3 : TRANSFERT ET JOUISSANCE
Gregorio Ruben Devito, En compagnie de l’autiste, 79
Jeanne Granon-Lafont, Délire et inscription sur le corps propre, 81
Discussion, 84
Gisèle Chaboudez, Le psychotique patient, 85
Jean-Paul Gilson, « Ça dure trop longtemps », 86
Discussion, 89
Catherine Lazarus-Matet, Une « normalisation » psychotique ou une paranoïa « bénigne » ?, 91
Pierre-Gilles Guéguen, Un montage pulsionnel psychotique ?, 94
Discussion, 96
Salle n° 4 : LA CURE ET LES SUPPLÉANCES
Yves Kaufmant, Le psychotique et l’analyse : demande ou commande ?, 99
Odile Bernard-Desoria, La schize et la métaphore, 102
Discussion, 104
Jacques Maréchal-Durant, Interprétations, 106
Luis Solano, Charon, passeur d’âmes, 108
Discussion, 111
Nathalie Charraud, Georg Cantor : superlatif et infini, 112
Didier Cremniter, Artifices de la cure, 115
Discussion, 119
ÊTRE ET LANGAGE DANS LA PSYCHOSE
Hervé Castanet, Acte, objet, psychose, 121
Guy Trobas, Le symbolique altéré, 123
Discussion, 126
L’AUTRE DE L’AUTISTE
Francisco Hugo Freda, Quelques considérations sur l’autisme, 131
Françoise Kœhler, L’Autre dans la cure du psychotique, 133
Discussion, 135
LE SUJET DANS LA PSYCHOSE
Solal Rabinovitch, La psychanalyse : un non-dupe erre dans la psychose, 139
Jacques-Alain Miller, Sur la leçon des psychoses, 142
Discussion, 144
FORMATION DE L’INCONSClENT ? PRÉHISTOIRE EN DÉFAUT
Jean-Daniel Matet, Le psychotique n’est pas un rêveur, 149
Yves Depelsenaire, Le déclenchement d’une psychose et sa conjoncture, 152
Discussion, 155
FORCLUSION ET JOUISSANCE
Elizabeth Geblesco, Forclusion et pulsion de mort, 159
Jean-Jacques Bouquier, Place de l’analyste dans une cure, 162
Discussion, 165
LA QUESTION DE L’OBJET
Jean-Jacques Gorog, Le dit « maniaco-dépressif », 167
Eric Laurent, Pour la varité, 169
Discussion, 172
CLÔTURE
Serge Cottet, 175
|
4° de Couverture : |
La préoccupation constante de Lacan pour la question de la psychose s’inaugure de sa rencontre avec la psychanalyse. Dès 1949, il formule dans un débat qui reste actuel, les rapports essentiels entre l’être et la folie. Entre 1955 et 1958, à partir de la mise en place du concept de forclusion, grâce à sa lecture du texte schreberien, il conçoit une théorie de la psychose basée sur la définition d’une structure pour le sujet psychotique.
En 1966, dans sa présentation de la traduction française des Mémoires de Schreber, il oppose l’intérêt à l’indifférence :
— « ...nous ne sommes jamais intéressés qu’à la formation de sujets capables d’entrer dans une certaine expérience... »
— « ...l’invraisemblable indifférence au texte des Mémoires » révèle « un type d’actes “manqués exprès” dans la transmission théorique qu’implique la formation du psychanalyste. »
Lacan invite ainsi le psychanalyste à ne pas reculer devant la psychose.
A partir de 1975, son « retour » à Joyce lui permet d’établir topologiquement la notion de suppléance au Nom-du-Père et de définir, dans le même temps la psychose comme un « essai de rigueur » qu’il corrèle à la position éthique du psychanalyste et à la fin de l’analyse.
« Enfoncer une porte ouverte, n’est absolument
pas savoir sur quel espace elle ouvre ».
Jacques Lacan
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[n° ou bulletin]
013 - Juin 1987 - L'expérience psychanalytique des psychoses [texte imprimé] / Serge Cottet, Auteur ; Eugénie Lemoine-Luccioni, Auteur ; Brigitte Lemérer, Auteur ; Claude Léger, Auteur ; Augustin Ménard, Auteur ; Pierre Stréliski, Auteur ; Colette Soler, Auteur ; Patricia Johansson-Rosen, Auteur ; Markos Zafiropoulos, Auteur ; Gabriela Roth, Auteur ; Hélène Séré de Rivières, Auteur ; Jean-Pierre Klotz, Auteur ; François Leguil, Auteur ; Jean-Cosme Brisou, Auteur ; Michèle Laboureur, Auteur ; Silvia Elena Tendlarz, Auteur ; Vicente Palomera, Auteur ; Bernard Porteau, Auteur ; Marie-Laure Susini, Auteur ; Gregorio Ruben Devito, Auteur ; Jeanne Granon-Lafont, Auteur ; Gisèle Chaboudez, Auteur ; Jean-Paul Gilson, Auteur ; Catherine Lazarus-Matet, Auteur ; Pierre-Gilles Guéguen, Auteur ; Yves Kaufmant, Auteur ; Odile Bernard-Desoria, Auteur ; Jacques Maréchal-Durant, Auteur ; Luis Solano, Auteur ; Nathalie Charraud, Auteur ; Didier Cremniter, Auteur ; Hervé Castanet, Auteur ; Guy Trobas, Auteur ; Hugo Francisco Freda, Auteur ; Françoise Koehler, Auteur ; Jacques-Alain Miller, Auteur ; Jean-Daniel Matet, Auteur ; Yves Depelsenaire, Auteur ; Elizabeth Geblesco, Auteur ; Jean-Jacques Bouquier, Auteur ; Eric Laurent, Auteur ; Jean-Jacques Gorog, Auteur . - 1987 . - 178 pages. Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
PRÉSENTATION
Jean-Jacques Gorog, Un Pari impossible, 7
Serge Cottet, D’un garant possible de la jouissance, 8
OUVERTURE
Gennie Lemoine, Serge Cottet, Jean-Jacques Gorog, 9
INCONSCIENT ET CONSTRUCTIONS DANS LA CURE
Serge Cottet, « Je suis un corps d’officier », 11
Brigitte Lemérer, « J’ai remarqué que certains mots me servent de prothèses », 13
Discussion, 16
UN DÉCLENCHEMENT : LA DEMANDE DU PSYCHOTIQUE
Claude Léger, Jean-Jacques, ou l’épreuve, 19
Augustin Menard, La rencontre d’un psychotique, 22
Discussion, 25
LE TRANSFERT ET LA PLACE DE L’ANALYSTE
Pierre Stréliski, Un travail sans filet, 27
Colette Soler, Quelle place pour l’analyste ?, 29
Discussion, 31
Salle n° 1 : LE DÉCLENCHEMENT
Patricia Johansson-Rosen, Une mère mélancolique, meurtrière de son enfant, 35
Markos Zafiropoulos, L’héroïne, porte d’entrée dans la psychose ?, 37
Discussion, 40
Gabriela Roth, Une greffe miraculeuse, 42
Hélène Séré de Rivières, Monsieur L ou la question du transexualisme en tant que structure de la psychose, 44
…, 47
Jean-Pierre Klotz, Déclenchement tardif d’une psychose en cours d'analyse, 49
François Leguil, A propos d‘un cas d’« anti-érotomanie », 52
Discussion, 54
Salle n° 2 : STRUCTURE ET PROBLÈMES DIAGNOSTIQUES
Jean-Cosme Brisou, Inconsistance de l’imaginaire et sort du signifiant dans la structure psychotique, 57
Michèie Laboureur, Scopique et champ de la représentation, 60
Discussion, 63
Silvia Tendlarz et Vicente Palomera, Otto Gross et le négativisme psychotique, 65
Bernard Porteau, Ne pas céder devant la psychose, 66
Discussion, 68
Marie-Laure Susini, Un vrai flambeur, 73
Discussion, 75
Salle n° 3 : TRANSFERT ET JOUISSANCE
Gregorio Ruben Devito, En compagnie de l’autiste, 79
Jeanne Granon-Lafont, Délire et inscription sur le corps propre, 81
Discussion, 84
Gisèle Chaboudez, Le psychotique patient, 85
Jean-Paul Gilson, « Ça dure trop longtemps », 86
Discussion, 89
Catherine Lazarus-Matet, Une « normalisation » psychotique ou une paranoïa « bénigne » ?, 91
Pierre-Gilles Guéguen, Un montage pulsionnel psychotique ?, 94
Discussion, 96
Salle n° 4 : LA CURE ET LES SUPPLÉANCES
Yves Kaufmant, Le psychotique et l’analyse : demande ou commande ?, 99
Odile Bernard-Desoria, La schize et la métaphore, 102
Discussion, 104
Jacques Maréchal-Durant, Interprétations, 106
Luis Solano, Charon, passeur d’âmes, 108
Discussion, 111
Nathalie Charraud, Georg Cantor : superlatif et infini, 112
Didier Cremniter, Artifices de la cure, 115
Discussion, 119
ÊTRE ET LANGAGE DANS LA PSYCHOSE
Hervé Castanet, Acte, objet, psychose, 121
Guy Trobas, Le symbolique altéré, 123
Discussion, 126
L’AUTRE DE L’AUTISTE
Francisco Hugo Freda, Quelques considérations sur l’autisme, 131
Françoise Kœhler, L’Autre dans la cure du psychotique, 133
Discussion, 135
LE SUJET DANS LA PSYCHOSE
Solal Rabinovitch, La psychanalyse : un non-dupe erre dans la psychose, 139
Jacques-Alain Miller, Sur la leçon des psychoses, 142
Discussion, 144
FORMATION DE L’INCONSClENT ? PRÉHISTOIRE EN DÉFAUT
Jean-Daniel Matet, Le psychotique n’est pas un rêveur, 149
Yves Depelsenaire, Le déclenchement d’une psychose et sa conjoncture, 152
Discussion, 155
FORCLUSION ET JOUISSANCE
Elizabeth Geblesco, Forclusion et pulsion de mort, 159
Jean-Jacques Bouquier, Place de l’analyste dans une cure, 162
Discussion, 165
LA QUESTION DE L’OBJET
Jean-Jacques Gorog, Le dit « maniaco-dépressif », 167
Eric Laurent, Pour la varité, 169
Discussion, 172
CLÔTURE
Serge Cottet, 175
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4° de Couverture : |
La préoccupation constante de Lacan pour la question de la psychose s’inaugure de sa rencontre avec la psychanalyse. Dès 1949, il formule dans un débat qui reste actuel, les rapports essentiels entre l’être et la folie. Entre 1955 et 1958, à partir de la mise en place du concept de forclusion, grâce à sa lecture du texte schreberien, il conçoit une théorie de la psychose basée sur la définition d’une structure pour le sujet psychotique.
En 1966, dans sa présentation de la traduction française des Mémoires de Schreber, il oppose l’intérêt à l’indifférence :
— « ...nous ne sommes jamais intéressés qu’à la formation de sujets capables d’entrer dans une certaine expérience... »
— « ...l’invraisemblable indifférence au texte des Mémoires » révèle « un type d’actes “manqués exprès” dans la transmission théorique qu’implique la formation du psychanalyste. »
Lacan invite ainsi le psychanalyste à ne pas reculer devant la psychose.
A partir de 1975, son « retour » à Joyce lui permet d’établir topologiquement la notion de suppléance au Nom-du-Père et de définir, dans le même temps la psychose comme un « essai de rigueur » qu’il corrèle à la position éthique du psychanalyste et à la fin de l’analyse.
« Enfoncer une porte ouverte, n’est absolument
pas savoir sur quel espace elle ouvre ».
Jacques Lacan
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