| Titre : |
Les contrebandiers de la mémoire |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jacques Hassoun, Auteur |
| Editeur : |
Editions La Découverte |
| Année de publication : |
2002 |
| Importance : |
130 pages |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7071-3665-7 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Sommaire : |
Note de l’éditrice, 5
Introduction, 9
Charlotte ou les effets d’un silence, 21
Un symptôme actuel, 27
Entre « sans patrie » et « trop de patrie », 37
Une identité simple... fragmentée... complexe, 57
Le prix de la liberté, 69
Du bled au Bled... L’histoire reconstituée, 77
Quitter pour retrouver, 87
Construire une transmission, 95
Une éthique de la transmission, 113
En guise de remerciements, 121
Bibliographie, 123
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| 4° de Couverture : |
En chacun de nous palpite le désir de transmettre à nos descendants histoires, coutumes et convictions. Ce qui allait de soi dans des sociétés stables, sédentarisées, semble avoir été mis à mal par l'exode rural, les transhumances, les migrations.
Mais que transmettre de la génération d'avant et comment ?
Pour ne pas perdre contact avec le pays quitté, la terre désertée, la langue menacée d'oubli, il y a deux postures opposées et tout aussi inconfortables selon Jacques Hassoun : la première consiste à se replier sur des traditions ou des pratiques ancestrales en prenant le risque d'entretenir une nostalgie et de se couper de la société. La seconde consiste à se taire sur son passé, et donc à n'en rien transmettre, cela produit des générations à la dérive, incapables de s'insérer dans le social, faute de repères.
En s'appuyant sur des exemples cliniques et sur le destin exceptionnel de Charlotte Salomon notamment, Jacques Hassoun montre qu'il faut toujours quitter pour retrouver, détourner notre histoire familiale pour recomposer un espace de liberté entre ce que nous avons reçu, ce que nous construisons, ici et maintenant, avec nos descendants et ce que nous leur transmettons. ll nous enjoint d'être les contrebandiers de « notre » mémoire.
Jacques Hassoun, mort en 1999, était psychanalyste. Juif d'Alexandrie, il a passé sa vie à relier les cultures, incroyablement curieux de l'Autre. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment, sur le sujet qui nous concerne, L'Exil de la langue (Point Hors Ligne, 1993), et Le Passage des étrangers (Austral, 1995). Actualités d'un malaise est son dernier ouvrage, publié après sa mort (Erès, 1999). Il a collaboré à des revues comme La Nouvelle Revue d’ethnopsychiatrie, Che Vuoi ?, Autrement, etc., ainsi qu'à de nombreux ouvrages collectifs.
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Les contrebandiers de la mémoire [texte imprimé] / Jacques Hassoun, Auteur . - Editions La Découverte, 2002 . - 130 pages. ISBN : 978-2-7071-3665-7 Langues : Français ( fre)
| Sommaire : |
Note de l’éditrice, 5
Introduction, 9
Charlotte ou les effets d’un silence, 21
Un symptôme actuel, 27
Entre « sans patrie » et « trop de patrie », 37
Une identité simple... fragmentée... complexe, 57
Le prix de la liberté, 69
Du bled au Bled... L’histoire reconstituée, 77
Quitter pour retrouver, 87
Construire une transmission, 95
Une éthique de la transmission, 113
En guise de remerciements, 121
Bibliographie, 123
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| 4° de Couverture : |
En chacun de nous palpite le désir de transmettre à nos descendants histoires, coutumes et convictions. Ce qui allait de soi dans des sociétés stables, sédentarisées, semble avoir été mis à mal par l'exode rural, les transhumances, les migrations.
Mais que transmettre de la génération d'avant et comment ?
Pour ne pas perdre contact avec le pays quitté, la terre désertée, la langue menacée d'oubli, il y a deux postures opposées et tout aussi inconfortables selon Jacques Hassoun : la première consiste à se replier sur des traditions ou des pratiques ancestrales en prenant le risque d'entretenir une nostalgie et de se couper de la société. La seconde consiste à se taire sur son passé, et donc à n'en rien transmettre, cela produit des générations à la dérive, incapables de s'insérer dans le social, faute de repères.
En s'appuyant sur des exemples cliniques et sur le destin exceptionnel de Charlotte Salomon notamment, Jacques Hassoun montre qu'il faut toujours quitter pour retrouver, détourner notre histoire familiale pour recomposer un espace de liberté entre ce que nous avons reçu, ce que nous construisons, ici et maintenant, avec nos descendants et ce que nous leur transmettons. ll nous enjoint d'être les contrebandiers de « notre » mémoire.
Jacques Hassoun, mort en 1999, était psychanalyste. Juif d'Alexandrie, il a passé sa vie à relier les cultures, incroyablement curieux de l'Autre. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment, sur le sujet qui nous concerne, L'Exil de la langue (Point Hors Ligne, 1993), et Le Passage des étrangers (Austral, 1995). Actualités d'un malaise est son dernier ouvrage, publié après sa mort (Erès, 1999). Il a collaboré à des revues comme La Nouvelle Revue d’ethnopsychiatrie, Che Vuoi ?, Autrement, etc., ainsi qu'à de nombreux ouvrages collectifs.
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Les contrebandiers de la mémoire