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Auteur Catherine Webern |
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002 - Printemps 1993 - L'élangue (Bulletin de L'Unebévue) / Jean Allouch ; Christine Toutin Thélier ; George-Henri Melenotte ; Jacques Hassoun ; Guy Le Gaufey ; Mayette Viltard ; Thierry Beaufin ; Xavier Leconte ; Catherine Webern
[n° ou bulletin]
Titre : 002 - Printemps 1993 - L'élangue Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Allouch, Auteur ; Christine Toutin Thélier, Auteur ; George-Henri Melenotte, Auteur ; Jacques Hassoun, Auteur ; Guy Le Gaufey, Auteur ; Mayette Viltard, Auteur ; Thierry Beaufin, Auteur ; Xavier Leconte, Auteur ; Catherine Webern, Auteur Année de publication : 1993 Importance : 186 pages Langues : Français (fre) Sommaire :
Jean Allouch, Ce à quoi l'unebévue obvie, 7
La radicale mise à l'écart de l'inconscient en tant qu'instance permet que soit abordé, dans l'analyse, le problème de la conscience.
Christine Toutin-Thélier, L'émergence dans la conscience, 33
Le préconscient : est-ce une instance qui s'interpose entre conscience et inconscient, ou bien qui les unifie ?, 39
George-Henri Mélenotte, Lue et vue, 39
L'équivoque ne porte pas sur la polysémie signifiante et c'est par un glissement de la tonalité dans la modulation qu'à l'exemple des poètes chinois, l'interprétation analytique opère.
Jacques Hassoun, Lignes de fractures. Traduction et exil de la langue, 57
Fracture de la langue, la traduction produit un texte qui à la longue, tel un cal vicieux, va à rencontre de sa fonction de transmission.
Guy Le Gaufey, Bé-voir ?, 65
De bégueule, bouche bée, à bayer... aux corneilles, l'unebévue fait quelques vagues en retombant dans la langue française.
Mayette Viltard, Scilicet, 71
Quel passage d'écrit à écrit est mis en jeu dans la parole imposée ? Schreber met en cause le Créateur du Verbe et localise d'un mot le savoir des langues : scilicet.
Thierry Beaujin, Passage à fleur de lettre, 93
Tel Joyce se faisant l'âme damnée de l'homophonie, Lacan en produisant l'unebévue passe à travers la lettre de Freud, comme on dit à travers champs.
Xavier Leconte, Le naïf : un savoir sans sujet?, 103
Pas de première personne pour faire le naïf, seulement une deuxième et ure troisième. Le mot du naïf vient poser l'opération de subjectivation du savoir et le statut de la feinte.
Catherine Webern, La Bedeutung du Phallus comme pléonasme. Du réel du nombre, 117
La distinction frégéenne de Sinn et Bedeutung permet à Lacan de situer ce qu'il en est du semblant du phallus.
PRÉSENTATION DU TEXTE DE FREUD DE 1911, 133
REMARQUES PSYCHANALYTIQUES SUR UN CAS DE PARANOÏA (DEMENTIA PARANOIDES) DÉCRIT AUTOBIOGRAPHIQUEMENT.
Sommaire du Jahrbuch 1911 (I). (Schreber), 133
Schreber et le débat analytique : quelques repères chronologiques, 137
Rapport d'O. Rank sur l'intervention de Freud (supplément à Schreber) à Weimar. Zentralblatt, décembre 1911, 145
Signification de la suite des voyelles. S. Freud. Zentralblatt, décembre 1911, 146
Sommaire du Jahrbuch 1911 (II), mars 1912. (supplément à Schreber)
Le débat Freud-Jung sur le symbole, à partir de leur correspondance, 151
Le cas Schreber est devenu, entre Freud et Jung, au fil de leur correspondance, le terrain de leur débat sur la symbolique et son interprétation.
Jung parle de Schreber, 171
C'est essentiellement dans le chapitre « Démence précoce et hystérie » de son ouvrage écrit en 1906 : De la psychologie de la Dementia praecox, que Jung se réfère au délire de Schreber.
[n° ou bulletin] 002 - Printemps 1993 - L'élangue [texte imprimé] / Jean Allouch, Auteur ; Christine Toutin Thélier, Auteur ; George-Henri Melenotte, Auteur ; Jacques Hassoun, Auteur ; Guy Le Gaufey, Auteur ; Mayette Viltard, Auteur ; Thierry Beaufin, Auteur ; Xavier Leconte, Auteur ; Catherine Webern, Auteur . - 1993 . - 186 pages.
Langues : Français (fre)
Sommaire :
Jean Allouch, Ce à quoi l'unebévue obvie, 7
La radicale mise à l'écart de l'inconscient en tant qu'instance permet que soit abordé, dans l'analyse, le problème de la conscience.
Christine Toutin-Thélier, L'émergence dans la conscience, 33
Le préconscient : est-ce une instance qui s'interpose entre conscience et inconscient, ou bien qui les unifie ?, 39
George-Henri Mélenotte, Lue et vue, 39
L'équivoque ne porte pas sur la polysémie signifiante et c'est par un glissement de la tonalité dans la modulation qu'à l'exemple des poètes chinois, l'interprétation analytique opère.
Jacques Hassoun, Lignes de fractures. Traduction et exil de la langue, 57
Fracture de la langue, la traduction produit un texte qui à la longue, tel un cal vicieux, va à rencontre de sa fonction de transmission.
Guy Le Gaufey, Bé-voir ?, 65
De bégueule, bouche bée, à bayer... aux corneilles, l'unebévue fait quelques vagues en retombant dans la langue française.
Mayette Viltard, Scilicet, 71
Quel passage d'écrit à écrit est mis en jeu dans la parole imposée ? Schreber met en cause le Créateur du Verbe et localise d'un mot le savoir des langues : scilicet.
Thierry Beaujin, Passage à fleur de lettre, 93
Tel Joyce se faisant l'âme damnée de l'homophonie, Lacan en produisant l'unebévue passe à travers la lettre de Freud, comme on dit à travers champs.
Xavier Leconte, Le naïf : un savoir sans sujet?, 103
Pas de première personne pour faire le naïf, seulement une deuxième et ure troisième. Le mot du naïf vient poser l'opération de subjectivation du savoir et le statut de la feinte.
Catherine Webern, La Bedeutung du Phallus comme pléonasme. Du réel du nombre, 117
La distinction frégéenne de Sinn et Bedeutung permet à Lacan de situer ce qu'il en est du semblant du phallus.
PRÉSENTATION DU TEXTE DE FREUD DE 1911, 133
REMARQUES PSYCHANALYTIQUES SUR UN CAS DE PARANOÏA (DEMENTIA PARANOIDES) DÉCRIT AUTOBIOGRAPHIQUEMENT.
Sommaire du Jahrbuch 1911 (I). (Schreber), 133
Schreber et le débat analytique : quelques repères chronologiques, 137
Rapport d'O. Rank sur l'intervention de Freud (supplément à Schreber) à Weimar. Zentralblatt, décembre 1911, 145
Signification de la suite des voyelles. S. Freud. Zentralblatt, décembre 1911, 146
Sommaire du Jahrbuch 1911 (II), mars 1912. (supplément à Schreber)
Le débat Freud-Jung sur le symbole, à partir de leur correspondance, 151
Le cas Schreber est devenu, entre Freud et Jung, au fil de leur correspondance, le terrain de leur débat sur la symbolique et son interprétation.
Jung parle de Schreber, 171
C'est essentiellement dans le chapitre « Démence précoce et hystérie » de son ouvrage écrit en 1906 : De la psychologie de la Dementia praecox, que Jung se réfère au délire de Schreber.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104528 PER1 Périodique, revue Etagères de la Maison de la psychanalyse Tous autres Périodiques (PER1) Exclu du prêt 004 - Automne - hiver 1993 - Une discipline du nom (Bulletin de L'Unebévue) / Guy Le Gaufey ; Christine Toutin Thélier ; George-Henri Melenotte ; Catherine Webern ; Albert Fontaine ; Cécile Imbert ; Françoise Jandrot Louka
[n° ou bulletin]
Titre : 004 - Automne - hiver 1993 - Une discipline du nom Type de document : texte imprimé Auteurs : Guy Le Gaufey, Auteur ; Christine Toutin Thélier, Auteur ; George-Henri Melenotte, Auteur ; Catherine Webern, Auteur ; Albert Fontaine, Auteur ; Cécile Imbert, Auteur ; Françoise Jandrot Louka, Auteur Année de publication : 1993 Importance : 194 pages Langues : Français (fre) Sommaire :
Guy Le Gaufey, Symbole, symbole et symbole, 7
Les positions de Jung, Jones et Lacan correspondent respectivement à trois grandes étapes historiques soutenues en Europe depuis le XVe siècle quant à la nature du symbole : « signature des choses » pour Jung, problématique de la représentation liée à l’ordre classique pour Jones et Freud, primauté accordée au signifiant pour Lacan.
Christine Toutin-Thélier, MWT, Mutter, 23
Que Freud ait lu « un vautour » là où Léonard de Vinci avait écrit « un milan » a fait couler beaucoup d'encre dans la littérature analytique. Pourtant, si l'on suit Freud dans son passage par les hiéroglyphes égyptiens, il s'avère que le vautour n'est ni un lapsus, ni une erreur de traduction, mais une translittération. Une lecture de certains passages de la Bible de Philippson rend alors possible d'interroger en quoi cette translittération met en jeu le nom propre.
George-Henri Melenotte, Un vrai symbolisme ?, 43
Il y a, chez Freud, une difficulté à répondre aux errances du symbolisme jungien. Jones produit alors, en 1916, une théorie du « true symbolism ». En reprenant ce débat, Lacan en dégage le point d'impasse, celui de laisser le symbolisme « tout entier confronté au réel ».
Catherine Webern, La prééminence du semblant, 61
Lacan étaye la prééminence du semblant avec la théorie frégéenne, selon laquelle la conception du nom propre doit être liée à l'analyse de la proposition avec la fonction. Ceci entraîne la dénotation de
l'homme et la dénotation de la femme avec une nouvelle approche de la Bedeutung des Phallus, de la signification du phallus.
Albert Fontaine, L'implantation du signifiant dans le corps, 81
Albert Fontaine poursuit sa lecture de Wolfson, l'étudiant en langue schizophrénique, à la lumière de Foucault, Deleuze, Lacan et Jakobson. Wolfson permet ainsi d'avancer quelques points précis sur le problème de l'implantation du signifiant dans le corps, sur le fait qu'il ne peut y avoir d'écrit qu'à partir d'une certaine consistance du corps.
Cécile Imbert, Du bon usage du diable... , 101
Freud, dans Une névrose démoniaque au XVIe siècle questionne le choix du peintre Christoph Haitzmann de signer, par deux fois, un pacte avec le diable. « La mélancolie est le bain du diable » écrivit Saint Jérôme. Le tableau tracé par C. Imbert met en scène les places respectives de la femme et de la mélancolie à cette époque ; fallait-il brûler les sorcières, ou bien les soigner ?
Françoise Jandrot-Louka, Antiphysie, l'Althusser de Clément Rosset.
Dans son livre à propos d'Althusser, Clément Rosset reproduit le non-lieu de 1981 en faisant valoir la folie d'Althusser, alors qu'il nous désigne, avec Rabelais et la référence à Antiphysie une autre figure : celle de l'imposture.
PRÉSENTATION DU TEXTE DE FREUD DE 1928, 139
DOSTOÏEVSKI ET LA MISE À MORT DU PÈRE
PRÉSENTATION DU TEXTE DE C. G. JUNG DE 1909
L'IMPORTANCE DU PÈRE POUR LE DESTIN DE L'INDIVIDU
Un texte qui aurait été écrit... par un autre, 141
Lettres de Freud à Theodor Reik, à Stefan Zweig.
Freud réfute l'épilepsie de Dostoïevski. Ses attaques de mort sont le symptôme d'une hystérie masculine. Tu as voulu tuer le père, maintenant, tu es le père... mort.
Dostoïevski, L’Ethiker, 161
Le débat Freud-Reik sur l'éthique, à propos de Dostoïevski, amène Freud à déclarer que l'appréciation de l'éthique doit être sociale et objective sur le plan scientifique.
Dostoïevski, le pêcheur, 169
Pécheur ou criminel ? A la concupiscence luisant aux yeux du vieux Karamazov, quand il interroge son fils, « Dieu est mort, alors tout est permis ? », Freud répond par un mythe qu'il propose à l'homme moderne ; si Dieu est mort, le désir n'en sera que plus menaçant et donc l'interdiction plus nécessaire et plus dure. Dieu est mort, plus rien n'est permis.
Dostoïevski, le converti, 177
Une expérience religieuse. S. Freud
En publiant en 1927 Une expérience religieuse, Freud éclaire pour une part la conversion de Dostoïevski à la fin de sa vie, soumis au tsar et aux autorités.
De l'importance du père dans le destin de l'individu, 181
Les écrits psychanalytiques de Jung, datant d'avant sa rupture avec Freud révèlent, tout autant que son échange épistolaire avec Freud, l'importance de sa position dans le mouvement analytique. Peu traduits, ces textes sont d'autant plus inaccessibles que Jung lui-même les a par la suite largement remaniés.
[n° ou bulletin] 004 - Automne - hiver 1993 - Une discipline du nom [texte imprimé] / Guy Le Gaufey, Auteur ; Christine Toutin Thélier, Auteur ; George-Henri Melenotte, Auteur ; Catherine Webern, Auteur ; Albert Fontaine, Auteur ; Cécile Imbert, Auteur ; Françoise Jandrot Louka, Auteur . - 1993 . - 194 pages.
Langues : Français (fre)
Sommaire :
Guy Le Gaufey, Symbole, symbole et symbole, 7
Les positions de Jung, Jones et Lacan correspondent respectivement à trois grandes étapes historiques soutenues en Europe depuis le XVe siècle quant à la nature du symbole : « signature des choses » pour Jung, problématique de la représentation liée à l’ordre classique pour Jones et Freud, primauté accordée au signifiant pour Lacan.
Christine Toutin-Thélier, MWT, Mutter, 23
Que Freud ait lu « un vautour » là où Léonard de Vinci avait écrit « un milan » a fait couler beaucoup d'encre dans la littérature analytique. Pourtant, si l'on suit Freud dans son passage par les hiéroglyphes égyptiens, il s'avère que le vautour n'est ni un lapsus, ni une erreur de traduction, mais une translittération. Une lecture de certains passages de la Bible de Philippson rend alors possible d'interroger en quoi cette translittération met en jeu le nom propre.
George-Henri Melenotte, Un vrai symbolisme ?, 43
Il y a, chez Freud, une difficulté à répondre aux errances du symbolisme jungien. Jones produit alors, en 1916, une théorie du « true symbolism ». En reprenant ce débat, Lacan en dégage le point d'impasse, celui de laisser le symbolisme « tout entier confronté au réel ».
Catherine Webern, La prééminence du semblant, 61
Lacan étaye la prééminence du semblant avec la théorie frégéenne, selon laquelle la conception du nom propre doit être liée à l'analyse de la proposition avec la fonction. Ceci entraîne la dénotation de
l'homme et la dénotation de la femme avec une nouvelle approche de la Bedeutung des Phallus, de la signification du phallus.
Albert Fontaine, L'implantation du signifiant dans le corps, 81
Albert Fontaine poursuit sa lecture de Wolfson, l'étudiant en langue schizophrénique, à la lumière de Foucault, Deleuze, Lacan et Jakobson. Wolfson permet ainsi d'avancer quelques points précis sur le problème de l'implantation du signifiant dans le corps, sur le fait qu'il ne peut y avoir d'écrit qu'à partir d'une certaine consistance du corps.
Cécile Imbert, Du bon usage du diable... , 101
Freud, dans Une névrose démoniaque au XVIe siècle questionne le choix du peintre Christoph Haitzmann de signer, par deux fois, un pacte avec le diable. « La mélancolie est le bain du diable » écrivit Saint Jérôme. Le tableau tracé par C. Imbert met en scène les places respectives de la femme et de la mélancolie à cette époque ; fallait-il brûler les sorcières, ou bien les soigner ?
Françoise Jandrot-Louka, Antiphysie, l'Althusser de Clément Rosset.
Dans son livre à propos d'Althusser, Clément Rosset reproduit le non-lieu de 1981 en faisant valoir la folie d'Althusser, alors qu'il nous désigne, avec Rabelais et la référence à Antiphysie une autre figure : celle de l'imposture.
PRÉSENTATION DU TEXTE DE FREUD DE 1928, 139
DOSTOÏEVSKI ET LA MISE À MORT DU PÈRE
PRÉSENTATION DU TEXTE DE C. G. JUNG DE 1909
L'IMPORTANCE DU PÈRE POUR LE DESTIN DE L'INDIVIDU
Un texte qui aurait été écrit... par un autre, 141
Lettres de Freud à Theodor Reik, à Stefan Zweig.
Freud réfute l'épilepsie de Dostoïevski. Ses attaques de mort sont le symptôme d'une hystérie masculine. Tu as voulu tuer le père, maintenant, tu es le père... mort.
Dostoïevski, L’Ethiker, 161
Le débat Freud-Reik sur l'éthique, à propos de Dostoïevski, amène Freud à déclarer que l'appréciation de l'éthique doit être sociale et objective sur le plan scientifique.
Dostoïevski, le pêcheur, 169
Pécheur ou criminel ? A la concupiscence luisant aux yeux du vieux Karamazov, quand il interroge son fils, « Dieu est mort, alors tout est permis ? », Freud répond par un mythe qu'il propose à l'homme moderne ; si Dieu est mort, le désir n'en sera que plus menaçant et donc l'interdiction plus nécessaire et plus dure. Dieu est mort, plus rien n'est permis.
Dostoïevski, le converti, 177
Une expérience religieuse. S. Freud
En publiant en 1927 Une expérience religieuse, Freud éclaire pour une part la conversion de Dostoïevski à la fin de sa vie, soumis au tsar et aux autorités.
De l'importance du père dans le destin de l'individu, 181
Les écrits psychanalytiques de Jung, datant d'avant sa rupture avec Freud révèlent, tout autant que son échange épistolaire avec Freud, l'importance de sa position dans le mouvement analytique. Peu traduits, ces textes sont d'autant plus inaccessibles que Jung lui-même les a par la suite largement remaniés.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104530 PER1 Périodique, revue Etagères de la Maison de la psychanalyse Tous autres Périodiques (PER1) Exclu du prêt 006 - Printemps 1995 - Totem et tabou - un produit névrotique (Bulletin de L'Unebévue) / Philippe Koeppel ; George-Henri Melenotte ; Miguel Sosa ; Mayette Viltard ; Platen ; Catherine Webern ; Guy Le Gaufey ; Mark Solms ; Sigmund Freud ; Jean Allouch
[n° ou bulletin]
Titre : 006 - Printemps 1995 - Totem et tabou - un produit névrotique Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Koeppel, Auteur ; George-Henri Melenotte, Auteur ; Miguel Sosa, Auteur ; Mayette Viltard, Auteur ; Platen, Auteur ; Catherine Webern, Auteur ; Guy Le Gaufey, Auteur ; Mark Solms, Auteur ; Sigmund Freud, Auteur ; Jean Allouch, Auteur Année de publication : 1995 Importance : 188 pages Langues : Français (fre) Sommaire :
Philippe Koeppel, George-Henri Melenotte, Freud, Jung, et le cadavre des marais, 9
Le lien entre Freud et Jung est celui d'un transfert psychotique. Jung a produit un certain nombre de textes qui sont pour lui autant de points où il théorise ce transfert. Une lecture et une traduction d'une de ses lettres au Dr Loy permet d'avancer quelques points sur la place que, dans le transfert, il accorde à l’Einfühlung, « la faculté de pénétration intuitive » que le patient a du médecin.
Miguel Sosa, Le complexe d'Œdipe, une affaire de vraisemblance, 35
Le complexe d'Œdipe, tel qu'il surgit de la plume de Freud en 1910, n'était pas lié à telle ou telle élaboration clinique. Véritable Shibbolet de la psychanalyse, il apparaît plutôt comme annonciateur d'une nouvelle époque du mouvement psychanalytique et l'étude même de son surgissement conduit plutôt à mettre en question les élaborations doctrinales auxquelles il a donné lieu et à contester les façons dont la psychanalyse lui fait représenter le rôle du père.
Mayette Viltard, « Devenir de la couleur des morts ». Propos sur le corps du symbolique, 45
Comment le signifiant peut-il tomber au signe ? Cette question organise le texte de Lacan Radiophonie. Le père mort est un corps, et la scène mythique de Totem et tabou où les frères mangent le père qu'ils viennent de tuer est l'enracinement même de la répétition. Le langage
comme « corps des dieux » dans les textes majeurs hindouistes, ou bien encore la nécrophagie prescrite par les Anciens Stoïciens comme honneur funéraire, permettent d'éclairer les rapports du signe et du signifiant.
Luca Signorelli, Platen, 82
Ballade de 1834 sur le thème de l'enfant mort. Tel Le Tintoret peignant sa fille morte, Luca Signorelli apprend la mon de son fils et continue de peindre jusqu'à l'aube.
Catherine Webern, Totem et tabou en butée logique, 87
Lacan interroge, avec la logique de l'écrit, le « toutes les femmes » de l'énoncé de l'impossible auquel il réduit Totem et tabou : le père primordial jouissait de toutes les femmes ». Ceci lui permet de poser le II existe un de l'exception côté homme, et le pas-tout, côté femme. Parce qu'il est un témoignage d'obsessionnel, un produit névrotique, Totem et tabou témoigne de la vérité, à savoir que le rapport sexuel s'avère impossible à formuler dans le discours.
Guy Le Gaufey, Le temps des bréviaires, 111
A propos du livre de Gisèle Chaboudez, Le concept du phallus dans ses articulations lacaniennes, quelques notes sur cette méthode Assimil qui permet tant de happy ends psychanalytiques.
Mark Solms, Les textes muets peuvent parler, d'Ilse Grubrich-Simitis, 115
Paru en 1993, ce livre trace un panorama complet de l'état actuel des manuscrits de Freud. Responsable de l'édition de Freud au Fischer-Verlag, Ilse Grubrich-Simitis a été la plaque tournante des événements qu'elle décrit et s'appuie sur sa correspondance personnelle avec James Strachey et Anna Freud. Elle cite, entre autres, de nombreux extraits du journal que Freud avait tenu toute sa vie durant et qu'on croyait détruit par Freud lui-même avant son départ de Vienne, alors qu'une
grande quantité se trouve dans la Collection Freud à Washington.
Sigmund Freud, Avant-propos à l'édition hébraïque de Totem et tabou, 129
Rédigé en décembre 1930, ce texte en appelle à une science exempte de préjugés pour formuler en termes clairs une réponse à cette question « qu'y a-t-il encore de juif en toi si tu as abandonné tout ce qui est commun à ceux de ton peuple ? »
Jean Allouch, Nécrologie d'une « science juive ». Pour saluer Mal d'Archive de Jacques Derrida, 131
Comment Yerushalmi en est-il venu à faire valoir la psychanalyse comme une science juive ? Jacques Derrida est le premier, non pas à penser et à répondre que non, la psychanalyse n'est pas une science juive, mais le premier à en donner la raison. On discutera ici le rapport de cette question avec celle de la fin de l'analyse, en étudiant cette « existence des juifs » telle que Lacan la situe dans la Proposition d'octobre 1967 sur le psychanalyste de l’école.
PRÉSENTATION DES DEUX ESSAIS DE FREUD DE 1912, 149
SUR QUELQUES CONCORDANCES ENTRE LA VIE PSYCHIQUE DES SAUVAGES ET CELLE DES NÉVROSÉS
UBER EINIGE UBEREINSTIMMUNGEN IM SEELENLEBEN DER WILDEN UND DER NEUROTIKER
Communication de J. Honegger à Nuremberg, 151
Au IIe Congrès psychanalytique de Nuremberg, les 30 et 31 mars 1910, J. Honegger, élève de Jung, présenta un travail sur La formation paranoïde de délire et cette communication fut pour Freud un moment mémorable, dit-il, qui l'engagea sur la voie d'une concordance entre la vie psychique des névrosés et celle des sauvages.
Chronologie de la rédaction et de la publication des quatre essais de Totem et tabou, 155
Cette chronologie est établie à partir des correspondances de Freud avec Ferenczi, Jung, Abraham et Jones. Elle permet de montrer le changement essentiel que connaît Freud, qui écrit les trois premiers essais péniblement voire avec dégoût, et qui, pour le quatrième, déborde de vigueur et d'enthousiasme.
Fritz Wittels, Point de vue sur Totem et tabou, 169
La première édition du livre de Fritz Wittels sur Freud, Freud, l’homme, la doctrine, l’école, parut à l'automne 1924. Cette biographie, traduite en français en 1925 chez Félix Alcan, n'a jamais eu les faveurs du mouvement psychanalytique. Lorsqu'elle parut, Freud (que Wittels appelle Sigismond de la première à la dernière page) écrivit à Jones : « Ai-je besoin de dire que j'ai pris grand plaisir à lire votre critique du mauvais, inexact et fallacieux pamphlet biographique de Wittels »...
[n° ou bulletin] 006 - Printemps 1995 - Totem et tabou - un produit névrotique [texte imprimé] / Philippe Koeppel, Auteur ; George-Henri Melenotte, Auteur ; Miguel Sosa, Auteur ; Mayette Viltard, Auteur ; Platen, Auteur ; Catherine Webern, Auteur ; Guy Le Gaufey, Auteur ; Mark Solms, Auteur ; Sigmund Freud, Auteur ; Jean Allouch, Auteur . - 1995 . - 188 pages.
Langues : Français (fre)
Sommaire :
Philippe Koeppel, George-Henri Melenotte, Freud, Jung, et le cadavre des marais, 9
Le lien entre Freud et Jung est celui d'un transfert psychotique. Jung a produit un certain nombre de textes qui sont pour lui autant de points où il théorise ce transfert. Une lecture et une traduction d'une de ses lettres au Dr Loy permet d'avancer quelques points sur la place que, dans le transfert, il accorde à l’Einfühlung, « la faculté de pénétration intuitive » que le patient a du médecin.
Miguel Sosa, Le complexe d'Œdipe, une affaire de vraisemblance, 35
Le complexe d'Œdipe, tel qu'il surgit de la plume de Freud en 1910, n'était pas lié à telle ou telle élaboration clinique. Véritable Shibbolet de la psychanalyse, il apparaît plutôt comme annonciateur d'une nouvelle époque du mouvement psychanalytique et l'étude même de son surgissement conduit plutôt à mettre en question les élaborations doctrinales auxquelles il a donné lieu et à contester les façons dont la psychanalyse lui fait représenter le rôle du père.
Mayette Viltard, « Devenir de la couleur des morts ». Propos sur le corps du symbolique, 45
Comment le signifiant peut-il tomber au signe ? Cette question organise le texte de Lacan Radiophonie. Le père mort est un corps, et la scène mythique de Totem et tabou où les frères mangent le père qu'ils viennent de tuer est l'enracinement même de la répétition. Le langage
comme « corps des dieux » dans les textes majeurs hindouistes, ou bien encore la nécrophagie prescrite par les Anciens Stoïciens comme honneur funéraire, permettent d'éclairer les rapports du signe et du signifiant.
Luca Signorelli, Platen, 82
Ballade de 1834 sur le thème de l'enfant mort. Tel Le Tintoret peignant sa fille morte, Luca Signorelli apprend la mon de son fils et continue de peindre jusqu'à l'aube.
Catherine Webern, Totem et tabou en butée logique, 87
Lacan interroge, avec la logique de l'écrit, le « toutes les femmes » de l'énoncé de l'impossible auquel il réduit Totem et tabou : le père primordial jouissait de toutes les femmes ». Ceci lui permet de poser le II existe un de l'exception côté homme, et le pas-tout, côté femme. Parce qu'il est un témoignage d'obsessionnel, un produit névrotique, Totem et tabou témoigne de la vérité, à savoir que le rapport sexuel s'avère impossible à formuler dans le discours.
Guy Le Gaufey, Le temps des bréviaires, 111
A propos du livre de Gisèle Chaboudez, Le concept du phallus dans ses articulations lacaniennes, quelques notes sur cette méthode Assimil qui permet tant de happy ends psychanalytiques.
Mark Solms, Les textes muets peuvent parler, d'Ilse Grubrich-Simitis, 115
Paru en 1993, ce livre trace un panorama complet de l'état actuel des manuscrits de Freud. Responsable de l'édition de Freud au Fischer-Verlag, Ilse Grubrich-Simitis a été la plaque tournante des événements qu'elle décrit et s'appuie sur sa correspondance personnelle avec James Strachey et Anna Freud. Elle cite, entre autres, de nombreux extraits du journal que Freud avait tenu toute sa vie durant et qu'on croyait détruit par Freud lui-même avant son départ de Vienne, alors qu'une
grande quantité se trouve dans la Collection Freud à Washington.
Sigmund Freud, Avant-propos à l'édition hébraïque de Totem et tabou, 129
Rédigé en décembre 1930, ce texte en appelle à une science exempte de préjugés pour formuler en termes clairs une réponse à cette question « qu'y a-t-il encore de juif en toi si tu as abandonné tout ce qui est commun à ceux de ton peuple ? »
Jean Allouch, Nécrologie d'une « science juive ». Pour saluer Mal d'Archive de Jacques Derrida, 131
Comment Yerushalmi en est-il venu à faire valoir la psychanalyse comme une science juive ? Jacques Derrida est le premier, non pas à penser et à répondre que non, la psychanalyse n'est pas une science juive, mais le premier à en donner la raison. On discutera ici le rapport de cette question avec celle de la fin de l'analyse, en étudiant cette « existence des juifs » telle que Lacan la situe dans la Proposition d'octobre 1967 sur le psychanalyste de l’école.
PRÉSENTATION DES DEUX ESSAIS DE FREUD DE 1912, 149
SUR QUELQUES CONCORDANCES ENTRE LA VIE PSYCHIQUE DES SAUVAGES ET CELLE DES NÉVROSÉS
UBER EINIGE UBEREINSTIMMUNGEN IM SEELENLEBEN DER WILDEN UND DER NEUROTIKER
Communication de J. Honegger à Nuremberg, 151
Au IIe Congrès psychanalytique de Nuremberg, les 30 et 31 mars 1910, J. Honegger, élève de Jung, présenta un travail sur La formation paranoïde de délire et cette communication fut pour Freud un moment mémorable, dit-il, qui l'engagea sur la voie d'une concordance entre la vie psychique des névrosés et celle des sauvages.
Chronologie de la rédaction et de la publication des quatre essais de Totem et tabou, 155
Cette chronologie est établie à partir des correspondances de Freud avec Ferenczi, Jung, Abraham et Jones. Elle permet de montrer le changement essentiel que connaît Freud, qui écrit les trois premiers essais péniblement voire avec dégoût, et qui, pour le quatrième, déborde de vigueur et d'enthousiasme.
Fritz Wittels, Point de vue sur Totem et tabou, 169
La première édition du livre de Fritz Wittels sur Freud, Freud, l’homme, la doctrine, l’école, parut à l'automne 1924. Cette biographie, traduite en français en 1925 chez Félix Alcan, n'a jamais eu les faveurs du mouvement psychanalytique. Lorsqu'elle parut, Freud (que Wittels appelle Sigismond de la première à la dernière page) écrivit à Jones : « Ai-je besoin de dire que j'ai pris grand plaisir à lire votre critique du mauvais, inexact et fallacieux pamphlet biographique de Wittels »...
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104532 PER1 Périodique, revue Etagères de la Maison de la psychanalyse Tous autres Périodiques (PER1) Exclu du prêt 008-009 - Printemps - été 1997 - Il n'y a pas de père symbolique (Bulletin de L'Unebévue) / Alphonse Allais ; Catherine Webern ; François Dachet ; José Attal ; Gérard Blikman ; Jean Allouch ; G.Th. Guilbaud ; Françoise Jandrot ; Jean-Paul Abribat ; Xavier Leconte ; Carl Gustav Jung
[n° ou bulletin]
Titre : 008-009 - Printemps - été 1997 - Il n'y a pas de père symbolique Type de document : texte imprimé Auteurs : Alphonse Allais, Auteur ; Catherine Webern, Auteur ; François Dachet, Auteur ; José Attal, Auteur ; Gérard Blikman, Auteur ; Jean Allouch, Auteur ; G.Th. Guilbaud, Auteur ; Françoise Jandrot, Auteur ; Jean-Paul Abribat, Auteur ; Xavier Leconte, Auteur ; Carl Gustav Jung, Auteur Année de publication : 1997 Importance : 260 pages Langues : Français (fre) Sommaire :
Alphonse Allais, Un drame bien parisien, 9
Ce n'était pas lui ! Ce n'était pas elle !
Catherine Webern, Le Dasein en objet (a), 15
Il y a un certain trouble pour qui voudrait transmettre avec Lacan que l'échec de la métaphore paternelle caractériserait la psychose. Lacan convoque à la fois Freud, Heidegger, et Descartes pour parler du sexe, ce qui, dit-il est impossible.
François Dachet, Les premiers pas... du père symbolique, 41
« Il n'y a pas de père symbolique, ne l'a-t-on pas remarqué, dans l’articulation dont j'ai différencié frustration d'une part, privation et castration de l'autre. » C'est ce que Lacan a écrit dans ses notes préparatoires à la séance du 9 juin 1971 dans son séminaire D'un discours qui ne serait pas du semblant, écrit, mais pas dit.
José Attal, « L'homme Moïse » et le nœud bo, 85
Sur le Mont Nebo, Moïse assentit à sa propre disparition. L'Homme Moïse et le monothéisme, n'est-ce pas le texte, longtemps retenu par Freud, qui soutient qu'il n'y a pas de père fondateur de la psychanalyse ?
Gérard Blikman, Bêtes de savoir, 101
Un peu bêtes, les enfants analpha-bêtes ? Du savoir des bêtes de Kafka ? Communauté bien singulière. Qu'est-ce que ça va produire ? Des bouts de savoir ? Des défis à la langue ? Des morceaux d'écriture ? Une littérature ? Un petit « rien » ? « Le vieux comte était mort et le jeune aurait dû régner, mais il n'en était pas ainsi, il y avait une pose dans l'histoire, de sorte que la députation se promenait dans le vide. »
Jean Allouch, Intolérable « Tu es ceci ». Propos clinique sur l’auto-destruction d'une psychiatrie compréhensive, 125
A ce couplage de « Wagner le monstre paranoïaque » et de « Gaupp son psychiatre », Wagner lui-même répond dans sa pièce de théâtre Délire, avec d'autres couples, la grenouille et la souris, Louis II de Bavière et von Gudden son psychiatre.
G. Th, Guilbaud, Pas besoin de traduire ?, 141
Guilbaud répond à un exercice de logique formelle proposé par Lewis Carroll en commençant par poser une question : quels sont les termes dont il est nécessaire de connaître le sens pour pouvoir raisonner correctement ?
Françoise Jandrot, 1892-1896, premières élaborations de Freud sur le refoulement, 145
Malgré des élaborations successives, Freud maintient que le refoulement, d'un point de vue théorique, est une énigme. C'est la névrose obsessionnelle, et non l'hystérie, qui lui sert de guide en la matière.
Jean-Paul Abribat, Pourquoi Taine plaisait-il tant à Freud ? , 165
On peut certes montrer la proximité de certaines thèses de Taine dans De l’intelligence, et de Freud dans l'Esquisse d'une psychologie scientifique. Mais surtout : une tension, une antinomie, entre un moi « système de perception-conscience » et un moi « polypier d'images », le lieu même des illusions, des méconnaissances, et de l'illumination hallucinée.
Xavier Leconte, Johan Friedrich Herbart - Dossier, 187
Si le terme de « Refoulement » n'a pour Freud de sens que référé à la méthode d'investigation psychanalytique, et qu'ainsi, on peut soutenir que Freud a « inventé » ce mécanisme psychique du refoulement, on sait aussi que ce terme était auparavant employé en psychologie. C'est Herbart, le premier, qui s'en est servi, en 1824. Herbart entendait fonder sa psychologie sur l'expérience, la métaphysique et les mathématiques. Dans ce cadre-là, il employa le premier le terme de Verdrängung pour qualifier l'action des représentations entre elles.
Carl Gustav Jung, L'analyse des rêves, 231
Réputé introduire en français la traduction de « refoulement » pour le terme psychanalytique Verdrängung, ce texte montre surtout comment, dans un vocabulaire jungien, Jung fait une « lecture » de l'Interprétation des rêves, freudienne.
[n° ou bulletin] 008-009 - Printemps - été 1997 - Il n'y a pas de père symbolique [texte imprimé] / Alphonse Allais, Auteur ; Catherine Webern, Auteur ; François Dachet, Auteur ; José Attal, Auteur ; Gérard Blikman, Auteur ; Jean Allouch, Auteur ; G.Th. Guilbaud, Auteur ; Françoise Jandrot, Auteur ; Jean-Paul Abribat, Auteur ; Xavier Leconte, Auteur ; Carl Gustav Jung, Auteur . - 1997 . - 260 pages.
Langues : Français (fre)
Sommaire :
Alphonse Allais, Un drame bien parisien, 9
Ce n'était pas lui ! Ce n'était pas elle !
Catherine Webern, Le Dasein en objet (a), 15
Il y a un certain trouble pour qui voudrait transmettre avec Lacan que l'échec de la métaphore paternelle caractériserait la psychose. Lacan convoque à la fois Freud, Heidegger, et Descartes pour parler du sexe, ce qui, dit-il est impossible.
François Dachet, Les premiers pas... du père symbolique, 41
« Il n'y a pas de père symbolique, ne l'a-t-on pas remarqué, dans l’articulation dont j'ai différencié frustration d'une part, privation et castration de l'autre. » C'est ce que Lacan a écrit dans ses notes préparatoires à la séance du 9 juin 1971 dans son séminaire D'un discours qui ne serait pas du semblant, écrit, mais pas dit.
José Attal, « L'homme Moïse » et le nœud bo, 85
Sur le Mont Nebo, Moïse assentit à sa propre disparition. L'Homme Moïse et le monothéisme, n'est-ce pas le texte, longtemps retenu par Freud, qui soutient qu'il n'y a pas de père fondateur de la psychanalyse ?
Gérard Blikman, Bêtes de savoir, 101
Un peu bêtes, les enfants analpha-bêtes ? Du savoir des bêtes de Kafka ? Communauté bien singulière. Qu'est-ce que ça va produire ? Des bouts de savoir ? Des défis à la langue ? Des morceaux d'écriture ? Une littérature ? Un petit « rien » ? « Le vieux comte était mort et le jeune aurait dû régner, mais il n'en était pas ainsi, il y avait une pose dans l'histoire, de sorte que la députation se promenait dans le vide. »
Jean Allouch, Intolérable « Tu es ceci ». Propos clinique sur l’auto-destruction d'une psychiatrie compréhensive, 125
A ce couplage de « Wagner le monstre paranoïaque » et de « Gaupp son psychiatre », Wagner lui-même répond dans sa pièce de théâtre Délire, avec d'autres couples, la grenouille et la souris, Louis II de Bavière et von Gudden son psychiatre.
G. Th, Guilbaud, Pas besoin de traduire ?, 141
Guilbaud répond à un exercice de logique formelle proposé par Lewis Carroll en commençant par poser une question : quels sont les termes dont il est nécessaire de connaître le sens pour pouvoir raisonner correctement ?
Françoise Jandrot, 1892-1896, premières élaborations de Freud sur le refoulement, 145
Malgré des élaborations successives, Freud maintient que le refoulement, d'un point de vue théorique, est une énigme. C'est la névrose obsessionnelle, et non l'hystérie, qui lui sert de guide en la matière.
Jean-Paul Abribat, Pourquoi Taine plaisait-il tant à Freud ? , 165
On peut certes montrer la proximité de certaines thèses de Taine dans De l’intelligence, et de Freud dans l'Esquisse d'une psychologie scientifique. Mais surtout : une tension, une antinomie, entre un moi « système de perception-conscience » et un moi « polypier d'images », le lieu même des illusions, des méconnaissances, et de l'illumination hallucinée.
Xavier Leconte, Johan Friedrich Herbart - Dossier, 187
Si le terme de « Refoulement » n'a pour Freud de sens que référé à la méthode d'investigation psychanalytique, et qu'ainsi, on peut soutenir que Freud a « inventé » ce mécanisme psychique du refoulement, on sait aussi que ce terme était auparavant employé en psychologie. C'est Herbart, le premier, qui s'en est servi, en 1824. Herbart entendait fonder sa psychologie sur l'expérience, la métaphysique et les mathématiques. Dans ce cadre-là, il employa le premier le terme de Verdrängung pour qualifier l'action des représentations entre elles.
Carl Gustav Jung, L'analyse des rêves, 231
Réputé introduire en français la traduction de « refoulement » pour le terme psychanalytique Verdrängung, ce texte montre surtout comment, dans un vocabulaire jungien, Jung fait une « lecture » de l'Interprétation des rêves, freudienne.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104534 PER1 Périodique, revue Etagères de la Maison de la psychanalyse Tous autres Périodiques (PER1) Exclu du prêt