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Auteur Sami-Ali |
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025 - Printemps 1982 - Le trouble de penser (Bulletin de Nouvelle revue de psychanalyse) / Michel Schneider ; Vincent Descombes ; Jean-Claude Lavie ; Christian David ; Paul-Laurent Assoun ; Wladimir Granoff ; René Laloue ; Bernard Lemaigre ; Masud Khan ; Jean-Luc Donnet ; Didier Anzieu ; Jean-Michel Sterboul ; Sylvie Nysenbaum ; Michel Gribinski ; André Green ; Wilfred R. Bion ; Sami-Ali ; Piera Aulagnier ; Harold Searles
[n° ou bulletin]
Titre : 025 - Printemps 1982 - Le trouble de penser Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Schneider, Auteur ; Vincent Descombes, Auteur ; Jean-Claude Lavie, Auteur ; Christian David, Auteur ; Paul-Laurent Assoun, Auteur ; Wladimir Granoff, Auteur ; René Laloue, Auteur ; Bernard Lemaigre, Auteur ; Masud Khan, Auteur ; Jean-Luc Donnet, Auteur ; Didier Anzieu, Auteur ; Jean-Michel Sterboul, Auteur ; Sylvie Nysenbaum, Auteur ; Michel Gribinski, Auteur ; André Green, Auteur ; Wilfred R. Bion, Auteur ; Sami-Ali, Auteur ; Piera Aulagnier, Auteur ; Harold Searles, Auteur Année de publication : 1982 Importance : 362 pages Langues : Français (fre) Sommaire :
Michel Schneider, A quoi penses-tu?, 7
Vincent Descombes, La pensée est-elle chose mentale?, 37
Jean-Claude Lavie, Afflux, 49
Christian David, Pulsation, 61
Paul-Laurent Assoun, Trouble du penser et pensée du trouble, 77
Wladimir Granoff, Penser, c'est croire qu'on a le temps, 107
René Laloue, La pensée malade de la peste, 117
Bernard Lemaigre, Imre Hermann : pensée, cramponnement et préférence périphérique, 141
Masud Khan, Du vide plein la tête, 161
Jean-Luc Donnet, Le psychophobe, 199
Didier Anzieu, Un cas de triple méprise, 215
Jean-Michel Sterboul, Un rêve d'énigme, 223
Sylvie Nysenbaum, Une pensée qui va et vient, 229
Michel Gribinski, L'interdit de penser que portent les petits mots, 253
André Green, La double limite, 267
Wilfred R. Bion, Attaques contre les liens, 285
Sami-Al, Penser le somatique, 299
Piera Aulagnier, Condamné à investir, 309
Harold Searles, Différenciation entre pensée concrète et pensée métaphorique, 331
Deux lettres de Maurice Blanchot, 355
[n° ou bulletin] 025 - Printemps 1982 - Le trouble de penser [texte imprimé] / Michel Schneider, Auteur ; Vincent Descombes, Auteur ; Jean-Claude Lavie, Auteur ; Christian David, Auteur ; Paul-Laurent Assoun, Auteur ; Wladimir Granoff, Auteur ; René Laloue, Auteur ; Bernard Lemaigre, Auteur ; Masud Khan, Auteur ; Jean-Luc Donnet, Auteur ; Didier Anzieu, Auteur ; Jean-Michel Sterboul, Auteur ; Sylvie Nysenbaum, Auteur ; Michel Gribinski, Auteur ; André Green, Auteur ; Wilfred R. Bion, Auteur ; Sami-Ali, Auteur ; Piera Aulagnier, Auteur ; Harold Searles, Auteur . - 1982 . - 362 pages.
Langues : Français (fre)
Sommaire :
Michel Schneider, A quoi penses-tu?, 7
Vincent Descombes, La pensée est-elle chose mentale?, 37
Jean-Claude Lavie, Afflux, 49
Christian David, Pulsation, 61
Paul-Laurent Assoun, Trouble du penser et pensée du trouble, 77
Wladimir Granoff, Penser, c'est croire qu'on a le temps, 107
René Laloue, La pensée malade de la peste, 117
Bernard Lemaigre, Imre Hermann : pensée, cramponnement et préférence périphérique, 141
Masud Khan, Du vide plein la tête, 161
Jean-Luc Donnet, Le psychophobe, 199
Didier Anzieu, Un cas de triple méprise, 215
Jean-Michel Sterboul, Un rêve d'énigme, 223
Sylvie Nysenbaum, Une pensée qui va et vient, 229
Michel Gribinski, L'interdit de penser que portent les petits mots, 253
André Green, La double limite, 267
Wilfred R. Bion, Attaques contre les liens, 285
Sami-Al, Penser le somatique, 299
Piera Aulagnier, Condamné à investir, 309
Harold Searles, Différenciation entre pensée concrète et pensée métaphorique, 331
Deux lettres de Maurice Blanchot, 355
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104346 PER1 Périodique, revue Etagères de la Maison de la psychanalyse Tous autres Périodiques (PER1) Exclu du prêt Corps réel, corps imaginaire / Sami-Ali
Titre : Corps réel, corps imaginaire Titre original : Pour une épistémologie psychanalytique Type de document : texte imprimé Auteurs : Sami-Ali, Auteur Editeur : Dunod Année de publication : 1977 Collection : Psychismes Importance : 164 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-04-004687-3 Langues : Français (fre) Sommaire : 1. CORPS ET IDENTITÉ. A PROPOS D'UN CAS DE DÉPERSONNALISATION, 1
De l'image du corps au corps libidinal. Le cas d'Agnès : débuts de la dépersonnalisation ; premières manifestations du transfert ; flottement du vécu corporel et identification multiple ; dépersonnalisation et désarroi identificatoire dans la scène primitive ; angoisse devant le désir d'éviction de la mère ; le fantasme de la « gousse africaine » ; apparition de l'analité ; deux épisodes quasi-hallucinatoires pendant les séances ; accès à la conception sadomasochiste de la sexualité ; fantasmes de succion sexuelle ; « ce que je vous dis, je le sens comme étant à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de moi » ; le rêve d'être hypnotisée ; un acting-out à la recherche de la mère aimante ; fantasmes masturbatoires avec rôle actif et double bouche ; accès à la représentation et au plaisir vaginal ; prise de conscience du corps comme totalité libidinale ; reconstitution de la scène de l'étable. La double lacune de la dépersonnalisation.
2. CORPS ET ESPACE. L'ESPACE DE L'INQUIÉTANTE ETRANGETÉ, 22
Jamais vu et déjà vu. Structure particulière de l'espace dans l'inquiétante étrangeté. 1, La forme : confusions spatio-temporelles chez les personnages du conte d'Hoffmann, L’homme au sable ; relation de double entre l'écrivain et le héros ; relation logique réversible entre le dedans et le dehors. 2, Le contenu : récit angoissant de la vieille servante ; mise en équation du familier et de l'étrange (l'Homme au sable = Coppelius) dans un espace visuel dépourvu de profondeur : substitution de la projection à la perception ; image d'homme persécuteur qui provoque la folie de l'enfant ; le corps propre comme pouvoir originel de projection ; la forme et le contenu du conte supposent espace organisé sur la relation d'inclusions réciproques. 3, Théorie : les deux conditions de l'inquiétante étrangeté ; coexistence de la perception tridimensionnelle et d'une structure imaginaire primaire de l'espace; l'expérience du double précède la perception de sa propre image au miroir ; l'inquiétante étrangeté est inhérente à l'acte même de projeter, lui-même soumis à l'automatisme de répétition.
3. CORPS ET TEMPS. POUR INTRODUIRE UNE THEORIE DU TEMPS, 37
Un des rares textes de Freud sur le temps : la Note sur l’ardoise magique. I : Relation d'équivalence négative entre perception et mémoire ; apparition d'un vide entre la surface (la conscience) et la profondeur (l'inconscient) au début et au terme du processus perceptif ; la fonction d'effacement et sa précocité ; le vide de la non-constitution s'insère dans la non-constitution de la topique subjective. II : L'observation de Madame P. ; premier fragment ; ses trous de mémoire ; deuxième fragment : ses procédés de résistance à l'effacement ; troisième fragment : absence globale de cadre de référence ; quatrième fragment : ses oublis comme irréalité négative et non comme refoulement ; cinquième fragment : sa conservation d'un temps du corps en deçà de la mémoire ; sixième fragment : temps du corps, bonheur trouvé dans la projection du corps maternel et structure allergique ; septième fragment : sa capacité de lire l'heure, son sentiment de dire des bêtises ; huitième fragment : sa difficulté de reconnaissance de la droite et de la gauche ; neuvième fragment ses conduites par essai et erreur pour parer à la labilité de l'espace corporel. III : Le vide de l'absence de souvenir ; le « truc » pour le dissimuler ; les lacunes du schéma corporel produisent par projection des défaillances dans l'espace de la représentation.
4. CORPS ET PAROLE. GENÈSE DE LA PAROLE CHEZ UN ENFANT PSYCHOTIQUE, 61
La parole dépend d’une fonction synthétique élémentaire non-verbale. Observation de Martin : tableau clinique montrant une structuration psychotique ; son mutisme comme refoulement non pas de significations, mais de la possibilité même de signifier ; compte-rendu de la psychothérapie : premier jeu, premier objet transitionnel ; premiers mots, première mise en équation symbolique ; premier dialogue ; développement simultané de l’introjection, d’objets symboliques permanents dans le monde extérieur et d’un espace centré sur l’objet maternel ; développement de l’autonomisation à l’occasion de jeux symbolisant les apparitions et les disparitions de la mère ; l'analyste-miroir. Conclusions : les deux conditions d'instauration de la fonction synthétique initiale : créer entre les objets et le corps propre une relation d'équivalence, introjecter l'image maternelle totale ; l'objet transitionnel repose sur une projection et appartient à la catégorie générale des objets-images du corps.
5. CORPS ET MOUVEMENT. ESQUISSE D'UNE THÉORIE PSYCHANALYTIQUE DE LA PSYCHOMOTRICITÉ, 77
I : 1, le niveau historique ; 2, le niveau clinique ; 3, le niveau théorique : la dynamique de la thérapeutique psychomotrice s'explique par le transfert, l'image du corps et la problématique
œdipienne ; les carences de la fonction de projection sensorielle sont à l'origine de la personnalité opératoire. II : le corps imaginaire, surface dont les images du corps sont les apparences ; l'espace premier de l'expérience perceptive comme emboîtement du corps dans l'espace et de l'espace dans le corps ; l'émergence d'objets-images du corps ; le corps comme pouvoir originel de projection sensorielle ; le cas d'une jeune femme hypertonique souffrant d'un défaut de convergence oculaire : son relâchement musculaire, son blocage moteur général ; le corps de la psychomotricité se situe entre la projection sensorielle et la projection fantasmatique. HI : critique de la thérapeutique du comportement ; contenu manifeste du symptôme psychomoteur et histoire inconsciente du sujet. Perspective psychanalytique de la psychomotricité.
6. CORPS ET SOMATISATION. LE TOUT ET LES PARTIES, 92
Lacunes des théories psychosomatiques : déficits instrumentaux liés à des troubles de l'image du corps. Concevoir le corps comme totalité. I : Le cas d'Elizabeth : inversion de la latéralité ; port de lunettes ; libération dans ses dessins d'une projection du corps comme totalité imaginaire. II : Le cas de Nathalie : structure allergique ; évolution de la toux ; éveil œdipien : l'imaginaire a pris la relève de la somatisation. III : Le cas de Nicolas : asthme infantile ; complicité réciproque de la mère ; passage à la manie ; irruption de la figure paternelle et enlisement de l'organisation psychosomatique. Conclusion : la somatisation est en corrélation négative avec la projection.
7. CORPS ET NARCISSISME. UNE THÉORIE DU VISAGE, 117
Le mythe de Narcisse selon Ovide et ses trois moments. I, Etre sans visage : le visage comme vide de non-constitution ; observation d'un jeune asthmatique : impossibilité de se représenter sa propre figure ; rappel des expériences sur les poissons et les singes. II, Avoir le visage de l'autre : apparition de la vision binoculaire et perception du visage de la mère ; le phénomène d’éblouissement (Proust, Le Président Schreber) ; l'œil confondu avec ce qu’il voit mène ; observation de A., assimilation du perçu au visage propre et au sein maternel, lll. Perception du visage de l’autre comme autre : l'angoisse du huitième mois ; passage de l'identification à la projection entraînant la mise à distance de la figure maternelle ; identité du sujet, de l’étranger et de l'hostile; observation de B. IV, L'expérience du miroir : sentiment d'inquiétante étrangeté à l'égard du double spéculaire ; observation de C. : fétichisme du masque en rapport avec l'existence d'une jumelle ; la méthode paranoïa-critique de Dali ; le visage comme masque selon Rilke. V, L'assomption jubilatoire : le jeu de la bobine ; observation de Judith. VI, Métamorphose du double spéculaire en conscience morale : introduction du troisième terme paternel ; succession des id° et des désid° ; Nietzche ; quatre rêves de miroir. Le visage entre l'en deçà et l'au-delà du narcissisme4° de Couverture :
En posant le problème du corps en fonction de l'opposition dialectique entre le réel et l'imaginaire, ce livre entend dépasser le dualisme psyché-soma et ouvrir une perspective où se puisse concevoir la totalité psychosomatique constitutive de l'homme. En ce sens, il est à contre-courant des tendances actuelles qui, de la psychologie à la médecine en passant par la psychanalyse, restent profondément dualistes. Toutefois, il n'entend pas non plus éluder la difficulté en réduisant la totalité à l'une de ses composantes. D'où le titre : Corps réel, corps Imaginaire.
Continuant une recherche personnelle déjà largement amorcée, ce livre débute par une définition clinique de l'opposition corps réel-corps imaginaire, telle qu'elle se rencontre dans le domaine classique de la psychanalyse. De là, le champ d'investigation s'élargit progressivement pour inclure l'espace, le temps, la parole, le mouvement, la somatisation et le narcissisme.
A travers une constante référence à l'observation tant des enfants que des adultes, névrosés, psychotiques et « psychosomatiques », ces mêmes concepts sont de nouveau analysés afin de mettre en évidence le rôle du corps propre, comme pouvoir originel de projection, dans la genèse de la représentation. D'où le sous-titre : Pour une épistémologie psychanalytique.
M. Sami-Ali, ancien élève de l'École Normale Supérieure à titre étranger, docteur ès lettres, ancien professeur de psychologie à l'Université d’Alexandrie, est membre de la Société Psychanalytique de Paris, professeur associé à l'Université de Paris VII.
Auteur de langue arabe et traducteur de Freud en arabe, il a également publié en français plusieurs travaux dont trois livres : De la projection. Le haschisch en Égypte et < i>L'espace imaginaire.
Corps réel, corps imaginaire = Pour une épistémologie psychanalytique [texte imprimé] / Sami-Ali, Auteur . - Dunod, 1977 . - 164 pages. - (Psychismes) .
ISBN : 978-2-04-004687-3
Langues : Français (fre)
Sommaire : 1. CORPS ET IDENTITÉ. A PROPOS D'UN CAS DE DÉPERSONNALISATION, 1
De l'image du corps au corps libidinal. Le cas d'Agnès : débuts de la dépersonnalisation ; premières manifestations du transfert ; flottement du vécu corporel et identification multiple ; dépersonnalisation et désarroi identificatoire dans la scène primitive ; angoisse devant le désir d'éviction de la mère ; le fantasme de la « gousse africaine » ; apparition de l'analité ; deux épisodes quasi-hallucinatoires pendant les séances ; accès à la conception sadomasochiste de la sexualité ; fantasmes de succion sexuelle ; « ce que je vous dis, je le sens comme étant à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de moi » ; le rêve d'être hypnotisée ; un acting-out à la recherche de la mère aimante ; fantasmes masturbatoires avec rôle actif et double bouche ; accès à la représentation et au plaisir vaginal ; prise de conscience du corps comme totalité libidinale ; reconstitution de la scène de l'étable. La double lacune de la dépersonnalisation.
2. CORPS ET ESPACE. L'ESPACE DE L'INQUIÉTANTE ETRANGETÉ, 22
Jamais vu et déjà vu. Structure particulière de l'espace dans l'inquiétante étrangeté. 1, La forme : confusions spatio-temporelles chez les personnages du conte d'Hoffmann, L’homme au sable ; relation de double entre l'écrivain et le héros ; relation logique réversible entre le dedans et le dehors. 2, Le contenu : récit angoissant de la vieille servante ; mise en équation du familier et de l'étrange (l'Homme au sable = Coppelius) dans un espace visuel dépourvu de profondeur : substitution de la projection à la perception ; image d'homme persécuteur qui provoque la folie de l'enfant ; le corps propre comme pouvoir originel de projection ; la forme et le contenu du conte supposent espace organisé sur la relation d'inclusions réciproques. 3, Théorie : les deux conditions de l'inquiétante étrangeté ; coexistence de la perception tridimensionnelle et d'une structure imaginaire primaire de l'espace; l'expérience du double précède la perception de sa propre image au miroir ; l'inquiétante étrangeté est inhérente à l'acte même de projeter, lui-même soumis à l'automatisme de répétition.
3. CORPS ET TEMPS. POUR INTRODUIRE UNE THEORIE DU TEMPS, 37
Un des rares textes de Freud sur le temps : la Note sur l’ardoise magique. I : Relation d'équivalence négative entre perception et mémoire ; apparition d'un vide entre la surface (la conscience) et la profondeur (l'inconscient) au début et au terme du processus perceptif ; la fonction d'effacement et sa précocité ; le vide de la non-constitution s'insère dans la non-constitution de la topique subjective. II : L'observation de Madame P. ; premier fragment ; ses trous de mémoire ; deuxième fragment : ses procédés de résistance à l'effacement ; troisième fragment : absence globale de cadre de référence ; quatrième fragment : ses oublis comme irréalité négative et non comme refoulement ; cinquième fragment : sa conservation d'un temps du corps en deçà de la mémoire ; sixième fragment : temps du corps, bonheur trouvé dans la projection du corps maternel et structure allergique ; septième fragment : sa capacité de lire l'heure, son sentiment de dire des bêtises ; huitième fragment : sa difficulté de reconnaissance de la droite et de la gauche ; neuvième fragment ses conduites par essai et erreur pour parer à la labilité de l'espace corporel. III : Le vide de l'absence de souvenir ; le « truc » pour le dissimuler ; les lacunes du schéma corporel produisent par projection des défaillances dans l'espace de la représentation.
4. CORPS ET PAROLE. GENÈSE DE LA PAROLE CHEZ UN ENFANT PSYCHOTIQUE, 61
La parole dépend d’une fonction synthétique élémentaire non-verbale. Observation de Martin : tableau clinique montrant une structuration psychotique ; son mutisme comme refoulement non pas de significations, mais de la possibilité même de signifier ; compte-rendu de la psychothérapie : premier jeu, premier objet transitionnel ; premiers mots, première mise en équation symbolique ; premier dialogue ; développement simultané de l’introjection, d’objets symboliques permanents dans le monde extérieur et d’un espace centré sur l’objet maternel ; développement de l’autonomisation à l’occasion de jeux symbolisant les apparitions et les disparitions de la mère ; l'analyste-miroir. Conclusions : les deux conditions d'instauration de la fonction synthétique initiale : créer entre les objets et le corps propre une relation d'équivalence, introjecter l'image maternelle totale ; l'objet transitionnel repose sur une projection et appartient à la catégorie générale des objets-images du corps.
5. CORPS ET MOUVEMENT. ESQUISSE D'UNE THÉORIE PSYCHANALYTIQUE DE LA PSYCHOMOTRICITÉ, 77
I : 1, le niveau historique ; 2, le niveau clinique ; 3, le niveau théorique : la dynamique de la thérapeutique psychomotrice s'explique par le transfert, l'image du corps et la problématique
œdipienne ; les carences de la fonction de projection sensorielle sont à l'origine de la personnalité opératoire. II : le corps imaginaire, surface dont les images du corps sont les apparences ; l'espace premier de l'expérience perceptive comme emboîtement du corps dans l'espace et de l'espace dans le corps ; l'émergence d'objets-images du corps ; le corps comme pouvoir originel de projection sensorielle ; le cas d'une jeune femme hypertonique souffrant d'un défaut de convergence oculaire : son relâchement musculaire, son blocage moteur général ; le corps de la psychomotricité se situe entre la projection sensorielle et la projection fantasmatique. HI : critique de la thérapeutique du comportement ; contenu manifeste du symptôme psychomoteur et histoire inconsciente du sujet. Perspective psychanalytique de la psychomotricité.
6. CORPS ET SOMATISATION. LE TOUT ET LES PARTIES, 92
Lacunes des théories psychosomatiques : déficits instrumentaux liés à des troubles de l'image du corps. Concevoir le corps comme totalité. I : Le cas d'Elizabeth : inversion de la latéralité ; port de lunettes ; libération dans ses dessins d'une projection du corps comme totalité imaginaire. II : Le cas de Nathalie : structure allergique ; évolution de la toux ; éveil œdipien : l'imaginaire a pris la relève de la somatisation. III : Le cas de Nicolas : asthme infantile ; complicité réciproque de la mère ; passage à la manie ; irruption de la figure paternelle et enlisement de l'organisation psychosomatique. Conclusion : la somatisation est en corrélation négative avec la projection.
7. CORPS ET NARCISSISME. UNE THÉORIE DU VISAGE, 117
Le mythe de Narcisse selon Ovide et ses trois moments. I, Etre sans visage : le visage comme vide de non-constitution ; observation d'un jeune asthmatique : impossibilité de se représenter sa propre figure ; rappel des expériences sur les poissons et les singes. II, Avoir le visage de l'autre : apparition de la vision binoculaire et perception du visage de la mère ; le phénomène d’éblouissement (Proust, Le Président Schreber) ; l'œil confondu avec ce qu’il voit mène ; observation de A., assimilation du perçu au visage propre et au sein maternel, lll. Perception du visage de l’autre comme autre : l'angoisse du huitième mois ; passage de l'identification à la projection entraînant la mise à distance de la figure maternelle ; identité du sujet, de l’étranger et de l'hostile; observation de B. IV, L'expérience du miroir : sentiment d'inquiétante étrangeté à l'égard du double spéculaire ; observation de C. : fétichisme du masque en rapport avec l'existence d'une jumelle ; la méthode paranoïa-critique de Dali ; le visage comme masque selon Rilke. V, L'assomption jubilatoire : le jeu de la bobine ; observation de Judith. VI, Métamorphose du double spéculaire en conscience morale : introduction du troisième terme paternel ; succession des id° et des désid° ; Nietzche ; quatre rêves de miroir. Le visage entre l'en deçà et l'au-delà du narcissisme4° de Couverture :
En posant le problème du corps en fonction de l'opposition dialectique entre le réel et l'imaginaire, ce livre entend dépasser le dualisme psyché-soma et ouvrir une perspective où se puisse concevoir la totalité psychosomatique constitutive de l'homme. En ce sens, il est à contre-courant des tendances actuelles qui, de la psychologie à la médecine en passant par la psychanalyse, restent profondément dualistes. Toutefois, il n'entend pas non plus éluder la difficulté en réduisant la totalité à l'une de ses composantes. D'où le titre : Corps réel, corps Imaginaire.
Continuant une recherche personnelle déjà largement amorcée, ce livre débute par une définition clinique de l'opposition corps réel-corps imaginaire, telle qu'elle se rencontre dans le domaine classique de la psychanalyse. De là, le champ d'investigation s'élargit progressivement pour inclure l'espace, le temps, la parole, le mouvement, la somatisation et le narcissisme.
A travers une constante référence à l'observation tant des enfants que des adultes, névrosés, psychotiques et « psychosomatiques », ces mêmes concepts sont de nouveau analysés afin de mettre en évidence le rôle du corps propre, comme pouvoir originel de projection, dans la genèse de la représentation. D'où le sous-titre : Pour une épistémologie psychanalytique.
M. Sami-Ali, ancien élève de l'École Normale Supérieure à titre étranger, docteur ès lettres, ancien professeur de psychologie à l'Université d’Alexandrie, est membre de la Société Psychanalytique de Paris, professeur associé à l'Université de Paris VII.
Auteur de langue arabe et traducteur de Freud en arabe, il a également publié en français plusieurs travaux dont trois livres : De la projection. Le haschisch en Égypte et < i>L'espace imaginaire.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 103893 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt