Titre : |
Le savant et la politique : Essai sur le terrorisme sociologique de Pierre Bourdieu |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jeannine Verdès- Leroux, Auteur |
Editeur : |
Grasset |
Année de publication : |
1998 |
Importance : |
254 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-246-56531-4 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Pierre Bourdieu ou la sociologie à l'estomac, 7
Le monde fantasmatique de Pierre Bourdieu - Une langue artificielle - La police des intellectuels - L’intellectuel engagé - La fonction de la métascience - « Le héros de la science » - La « Leçon sur la leçon » ou le contrepied de la leçon - L’opus operatum - Heurs et malheurs du professeur Bourdieu.
I. L’art et la manière ou La manière et l’art, 71
II. La contre-indication. « Comprendre », dit Pierre Bourdieu..., 89
III. Le bric-à-brac de la Critique sociale du jugement. Sur La Distinction (1979), 105
IV. Puissance et détails. À propos de : « Un jeu de société », annexe à La Distinction (1979), 123
V. Bourdieu entend-il Bourdieu ? À propos des travaux sur l’École et de Homo Academicus (1984), 139
VI. La guerre sans la paix. Sur Les Règles de l’art (1992), page ?
VII. « Penser au-delà de Bourdieu ». Sur Pour une anthropologie réflexive (1992), 181
VIII. Le franc-parler de Bourdieu et Pécuchet. Sur Libre-échange (1994), 205
IX. « L’espérance d'efficacité ». Sur la télévision (1997), 221
Conclusion : Sur l’avenir de la science, 237 |
4° de Couverture : |
De la sortie des Héritiers (1964) à la Misère du monde (1993), Pierre Bourdieu a occupé une place importante dans la vie intellectuelle : objet de nombreuses critiques puis de larges célébrations, sans changer le moins du monde une théorie très vite échafaudée, il n’a cessé de faire de la polémique une arme « scientifique », et de critiquer ses critiques. Profitant de l’audience élargie que lui a conférée la Misère du monde, le « savant» s’est transformé en « militant scientifique », plus avide d’interventions sur les estrades politiques que de réflexion.
Travaillant depuis vingt ans sur la place des intellectuels aux extrêmes de l’espace politique et sur leur rôle dans des combats souvent antidémocratiques, je me suis arrêtée sur l’œuvre complète de Bourdieu - léninisme pessimiste rehaussé par un lourd apparat scientifique -, puis sur le rôle du doctrinaire, peu soucieux d’expliquer ceux dont il s’improvise le porte-drapeau et voulant s’imposer comme « intellectuel total ».
J.V.-L.
Jeannine Verdès-Leroux, directeur de recherche au CNRS, a entrepris cet essai après des travaux sur le parti communiste, les intellectuels et la culture Au service du Parti, 1983, le Réveil des somnambules (1986) ; sur les intellectuels d’extrême gauche et la « révolution cubaine » la Lune et le caudillo (1989) ; sur la politique et la littérature à l’extrême droite, des années trente à la Libération Refus et violences (1996).
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Le savant et la politique : Essai sur le terrorisme sociologique de Pierre Bourdieu [texte imprimé] / Jeannine Verdès- Leroux, Auteur . - Grasset, 1998 . - 254 pages. ISBN : 978-2-246-56531-4 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Pierre Bourdieu ou la sociologie à l'estomac, 7
Le monde fantasmatique de Pierre Bourdieu - Une langue artificielle - La police des intellectuels - L’intellectuel engagé - La fonction de la métascience - « Le héros de la science » - La « Leçon sur la leçon » ou le contrepied de la leçon - L’opus operatum - Heurs et malheurs du professeur Bourdieu.
I. L’art et la manière ou La manière et l’art, 71
II. La contre-indication. « Comprendre », dit Pierre Bourdieu..., 89
III. Le bric-à-brac de la Critique sociale du jugement. Sur La Distinction (1979), 105
IV. Puissance et détails. À propos de : « Un jeu de société », annexe à La Distinction (1979), 123
V. Bourdieu entend-il Bourdieu ? À propos des travaux sur l’École et de Homo Academicus (1984), 139
VI. La guerre sans la paix. Sur Les Règles de l’art (1992), page ?
VII. « Penser au-delà de Bourdieu ». Sur Pour une anthropologie réflexive (1992), 181
VIII. Le franc-parler de Bourdieu et Pécuchet. Sur Libre-échange (1994), 205
IX. « L’espérance d'efficacité ». Sur la télévision (1997), 221
Conclusion : Sur l’avenir de la science, 237 |
4° de Couverture : |
De la sortie des Héritiers (1964) à la Misère du monde (1993), Pierre Bourdieu a occupé une place importante dans la vie intellectuelle : objet de nombreuses critiques puis de larges célébrations, sans changer le moins du monde une théorie très vite échafaudée, il n’a cessé de faire de la polémique une arme « scientifique », et de critiquer ses critiques. Profitant de l’audience élargie que lui a conférée la Misère du monde, le « savant» s’est transformé en « militant scientifique », plus avide d’interventions sur les estrades politiques que de réflexion.
Travaillant depuis vingt ans sur la place des intellectuels aux extrêmes de l’espace politique et sur leur rôle dans des combats souvent antidémocratiques, je me suis arrêtée sur l’œuvre complète de Bourdieu - léninisme pessimiste rehaussé par un lourd apparat scientifique -, puis sur le rôle du doctrinaire, peu soucieux d’expliquer ceux dont il s’improvise le porte-drapeau et voulant s’imposer comme « intellectuel total ».
J.V.-L.
Jeannine Verdès-Leroux, directeur de recherche au CNRS, a entrepris cet essai après des travaux sur le parti communiste, les intellectuels et la culture Au service du Parti, 1983, le Réveil des somnambules (1986) ; sur les intellectuels d’extrême gauche et la « révolution cubaine » la Lune et le caudillo (1989) ; sur la politique et la littérature à l’extrême droite, des années trente à la Libération Refus et violences (1996).
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