[n° ou bulletin]
Titre : |
001 - Mai 1978 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Daniel Sibony, Auteur ; Lucien Kokh, Auteur ; Jean Oury, Auteur ; René Tostain, Auteur ; Marie-Claude Lambotte, Auteur ; Jean Guir, Auteur ; Antoine Compagnon, Auteur |
Année de publication : |
1978 |
Importance : |
128 pages |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Daniel Sibony, Transmission. Loi
Daniel Sibony, « Fillette debout »
Daniel Sibony, Note sur l’aphasie
Lucien Kokh, Lecture de Freud (Dr Veneinung)
Jean Oury, Violence et mélancolie
René Tostain, Un voyage extraordinaire
Marie-Claude Lambotte, Kierkegaard metteur en scène
Jean Cuir, Réflexions sur les phénomènes psycho-somatiques
Antoine Compagnon, Psychose et sophistique
Daniel Sibony, Refus du pouvoir et pouvoirs du refus |
4° de Couverture : |
Encore une revue de psychanalyse ? Disons plutôt un désir d’ouvrir une autre ligne de travail, de fuite, de renouvellement, dans cette masse d’expériences crispées, de langues mortes ou amorties, de complaisances d’école, de nullité béate, de cramponnements narcissiques, qui tournent en rond autour de la chose analytique, qui la retranchent ou en font un retranchement. Pourquoi une aussi fantastique invention que la psychanalyse semble-t-elle si mal barrée ? Certes, les conneries qu’on lui prête du dehors, pour pouvoir lui en opposer d’autres, c’est plutôt bon signe; ça prouve que la trouvaille de l’inconscient est encore intacte, un peu trop conservée, confinée... et pourtant massivement utilisée à des fins de “savoir” et d’aboutissement. De notre expérience même de l’analyse, il passe peu de choses; et pourtant ça opère, ça “marche”, ça tire à conséquences.
Alors, suivre cette marche jusqu’aux limites, aux conséquences de la chose analytique, de ce qui s'appelle être exposé aux effets de l’inconscient. Et là, à ces frontières, ça déborde le cercle des analystes comme tels. D’où les deux autres sous-titres de la revue “Analytiques” : Ecritures, Politiques : lieux d’où la psychanalyse est non seulement “interrogée” (comme on dit), mais secouée, doublée, débordée, par les “Ecritures” (les “pratiques” d’écriture, et aussi les saintes, pourquoi pas...), en tant qu’elles ne cessent d’ouvrir et de rejouer de nouveaux espaces, d’ouvrir des “fuites” passionnées, et de tourner en rond aussi, à leur manière... par les “Politiques” en tant que production d’événements et de temporalités
nouvelles; un événement c’est ce que vous ne savez ni lire, ni entendre jusqu’à ce qu’il vous tombe dessus, vous réveille ou vous découvre d’un autre temps; (et dans les “événements” qui fussent, on ne sait plus si leur force vient de ce qu’ils vous apportent ou de notre incapacité de les penser...).
“Analytiques” peut être un point de croisement, d’entrecroisement, de lignes de travail, de sillages étrangers, quels que soient leurs titres ou étiquettes, pourvu qu’ils soient assez ouverts aux effets de l’inconscient pour que ça “travaille” et qu’il soit en sorte quelques effets de vérités. |
[n° ou bulletin]
001 - Mai 1978 [texte imprimé] / Daniel Sibony, Auteur ; Lucien Kokh, Auteur ; Jean Oury, Auteur ; René Tostain, Auteur ; Marie-Claude Lambotte, Auteur ; Jean Guir, Auteur ; Antoine Compagnon, Auteur . - 1978 . - 128 pages. Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Daniel Sibony, Transmission. Loi
Daniel Sibony, « Fillette debout »
Daniel Sibony, Note sur l’aphasie
Lucien Kokh, Lecture de Freud (Dr Veneinung)
Jean Oury, Violence et mélancolie
René Tostain, Un voyage extraordinaire
Marie-Claude Lambotte, Kierkegaard metteur en scène
Jean Cuir, Réflexions sur les phénomènes psycho-somatiques
Antoine Compagnon, Psychose et sophistique
Daniel Sibony, Refus du pouvoir et pouvoirs du refus |
4° de Couverture : |
Encore une revue de psychanalyse ? Disons plutôt un désir d’ouvrir une autre ligne de travail, de fuite, de renouvellement, dans cette masse d’expériences crispées, de langues mortes ou amorties, de complaisances d’école, de nullité béate, de cramponnements narcissiques, qui tournent en rond autour de la chose analytique, qui la retranchent ou en font un retranchement. Pourquoi une aussi fantastique invention que la psychanalyse semble-t-elle si mal barrée ? Certes, les conneries qu’on lui prête du dehors, pour pouvoir lui en opposer d’autres, c’est plutôt bon signe; ça prouve que la trouvaille de l’inconscient est encore intacte, un peu trop conservée, confinée... et pourtant massivement utilisée à des fins de “savoir” et d’aboutissement. De notre expérience même de l’analyse, il passe peu de choses; et pourtant ça opère, ça “marche”, ça tire à conséquences.
Alors, suivre cette marche jusqu’aux limites, aux conséquences de la chose analytique, de ce qui s'appelle être exposé aux effets de l’inconscient. Et là, à ces frontières, ça déborde le cercle des analystes comme tels. D’où les deux autres sous-titres de la revue “Analytiques” : Ecritures, Politiques : lieux d’où la psychanalyse est non seulement “interrogée” (comme on dit), mais secouée, doublée, débordée, par les “Ecritures” (les “pratiques” d’écriture, et aussi les saintes, pourquoi pas...), en tant qu’elles ne cessent d’ouvrir et de rejouer de nouveaux espaces, d’ouvrir des “fuites” passionnées, et de tourner en rond aussi, à leur manière... par les “Politiques” en tant que production d’événements et de temporalités
nouvelles; un événement c’est ce que vous ne savez ni lire, ni entendre jusqu’à ce qu’il vous tombe dessus, vous réveille ou vous découvre d’un autre temps; (et dans les “événements” qui fussent, on ne sait plus si leur force vient de ce qu’ils vous apportent ou de notre incapacité de les penser...).
“Analytiques” peut être un point de croisement, d’entrecroisement, de lignes de travail, de sillages étrangers, quels que soient leurs titres ou étiquettes, pourvu qu’ils soient assez ouverts aux effets de l’inconscient pour que ça “travaille” et qu’il soit en sorte quelques effets de vérités. |
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