Aspects de la théorie syntaxique / Noam Chomsky

Public ISBD Titre : Aspects de la théorie syntaxique Type de document : texte imprimé Auteurs : Noam Chomsky, Auteur ; Jean-Claude Milner, Traducteur Editeur : Seuil Année de publication : 1971 Collection : L'ordre philosophique Importance : 290 pages Langues : Français (fre) Sommaire : PRÉFACE, 9 I. PRÉLIMINAIRES MÉTHODOLOGIQUES, 12 1. Les grammaires génératives considérées comme des théories de la compétence linguistique, 12 2. Vers une théorie de la performance, 20 3. L'organisation d'une grammaire générative, 30 4. Justification des grammaires, 35 5. Universaux de forme et de substance, 46 6. Remarques complémentaires sur les théories descriptives et explicatives, 50 7. Les procédures d'évaluation, 58 8. Théorie linguistique et apprentissage, 69 9. La capacité générative et sa pertinence pour la linguistique, 86 II. CATÉGORIES ET RELATIONS DANS LA THÉORIE DE LA SYNTAXE, 91 1. L'extension de la base, 91 2. Aspects de la structure profonde, 93 2.1 Catégorisation, 93 2.2 Notions fonctionnelles, 100 2.3 Traits syntaxiques, 108 2.3.1 Le problème, 108 / 2.3.2. Quelques analogies formelle entre syntaxe et phonologie, 114 /2.3.3. Structure générale du composant de base, 119 / 2.3.4. Règles contextuelles de sous-catégorisation, 129. 3. Un fragment du composant de base, 151 4. Types de règles de base, 156 4.1 Résumé, 158 4.2 Règles sélectionnelles et relations grammaticales, 158 4.3 Remarques supplémentaires sur les règles de sous-catégorisation 4.4. Le rôle des règles catégorielles, 167 III. STRUCTURES PROFONDES ET TRANSFORMATIONS GRAMMATICALES, 176 IV. QUELQUES PROBLÈMES EN SUSPENS, 201 1. La frontière entre syntaxe et sémantique, 201 1.1 Degrés de grammaticalité, 201 1.2 Remarques complémentaires sur les règles sélectionnelles, 208 1.3 Quelques problèmes supplémentaires de la théorie sémantique, 217 2. La structure du lexique, 223 2.1 Redondance, 232 2.2 Les processus de flexion, 232 2.3 Processus de dérivation, 250 Bibliographie, 261 Index 4° de Couverture : Aspects de la théorie syntaxique, est à ce jour l'ouvrage le plus important que Chomsky ait publié, non seulement par le volume et la diversité des sujets abordés, mais surtout parce qu'il contient ce qu'on peut appeler la théorie classique de la grammaire générative. Structures syntaxiques, en ramenant les premières grammaires structurales à quelques modèles logiques simples, en démontrait l'inadéquation, et amorçait du même coup la solution générative transformationnelle. Aspects met d'abord en place les concepts qui, à l'arrière-plan, n'ont pas cessé de commander les recherches de la grammaire générative : compétence et performance, apprentissage de la langue comme développement d'une compétence innée. Le centre de l'ouvrage propose une reformulation de la théorie, dans les deux directions d'un dépassement du simple modèle syntagmatique par la richesse du jeu des transformations, et d'une précision des contraintes qui viennent restreindre celles-ci. Le livre s'achève significativement sur des problèmes « résiduels » — qui n'ont cessé depuis d'occuper la recherche de Chomsky aux frontières entre grammaire et sémantique. Aspects de la théorie syntaxique [texte imprimé] / Noam Chomsky, Auteur ; Jean-Claude Milner, Traducteur . - Seuil, 1971 . - 290 pages. - (L'ordre philosophique) . Langues : Français (fre) Sommaire : PRÉFACE, 9 I. PRÉLIMINAIRES MÉTHODOLOGIQUES, 12 1. Les grammaires génératives considérées comme des théories de la compétence linguistique, 12 2. Vers une théorie de la performance, 20 3. L'organisation d'une grammaire générative, 30 4. Justification des grammaires, 35 5. Universaux de forme et de substance, 46 6. Remarques complémentaires sur les théories descriptives et explicatives, 50 7. Les procédures d'évaluation, 58 8. Théorie linguistique et apprentissage, 69 9. La capacité générative et sa pertinence pour la linguistique, 86 II. CATÉGORIES ET RELATIONS DANS LA THÉORIE DE LA SYNTAXE, 91 1. L'extension de la base, 91 2. Aspects de la structure profonde, 93 2.1 Catégorisation, 93 2.2 Notions fonctionnelles, 100 2.3 Traits syntaxiques, 108 2.3.1 Le problème, 108 / 2.3.2. Quelques analogies formelle entre syntaxe et phonologie, 114 /2.3.3. Structure générale du composant de base, 119 / 2.3.4. Règles contextuelles de sous-catégorisation, 129. 3. Un fragment du composant de base, 151 4. Types de règles de base, 156 4.1 Résumé, 158 4.2 Règles sélectionnelles et relations grammaticales, 158 4.3 Remarques supplémentaires sur les règles de sous-catégorisation 4.4. Le rôle des règles catégorielles, 167 III. STRUCTURES PROFONDES ET TRANSFORMATIONS GRAMMATICALES, 176 IV. QUELQUES PROBLÈMES EN SUSPENS, 201 1. La frontière entre syntaxe et sémantique, 201 1.1 Degrés de grammaticalité, 201 1.2 Remarques complémentaires sur les règles sélectionnelles, 208 1.3 Quelques problèmes supplémentaires de la théorie sémantique, 217 2. La structure du lexique, 223 2.1 Redondance, 232 2.2 Les processus de flexion, 232 2.3 Processus de dérivation, 250 Bibliographie, 261 Index 4° de Couverture : Aspects de la théorie syntaxique, est à ce jour l'ouvrage le plus important que Chomsky ait publié, non seulement par le volume et la diversité des sujets abordés, mais surtout parce qu'il contient ce qu'on peut appeler la théorie classique de la grammaire générative. Structures syntaxiques, en ramenant les premières grammaires structurales à quelques modèles logiques simples, en démontrait l'inadéquation, et amorçait du même coup la solution générative transformationnelle. Aspects met d'abord en place les concepts qui, à l'arrière-plan, n'ont pas cessé de commander les recherches de la grammaire générative : compétence et performance, apprentissage de la langue comme développement d'une compétence innée. Le centre de l'ouvrage propose une reformulation de la théorie, dans les deux directions d'un dépassement du simple modèle syntagmatique par la richesse du jeu des transformations, et d'une précision des contraintes qui viennent restreindre celles-ci. Le livre s'achève significativement sur des problèmes « résiduels » — qui n'ont cessé depuis d'occuper la recherche de Chomsky aux frontières entre grammaire et sémantique.

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L'éthique du silence / Françoise Fonteneau

Public ISBD Titre : L'éthique du silence : Wittgenstein et Lacan Type de document : texte imprimé Auteurs : Françoise Fonteneau, Auteur Editeur : Seuil Année de publication : 1999 Collection : L'ordre philosophique Importance : 226 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-034545-3 Langues : Français (fre) Sommaire : Qd le gras est sur 2 lignes, avec passage à la ligne ex : ch.5 & 6, faut-il mettre la balise gras en tête et fin de chacune des 2 lignes ? Je ne l'ai pas fait. Introduction – Lacan et Wittgenstein, 9 1. Lacan avec Wittgenstein, 10 2. Lacan commente et analyse le discours de Wittgenstein, 17 Chapitre I – L’identité, 22 1. Wittgenstein et l’identité : « Identity is a very devil », 23 2. Identité et refoulement. L’utilisation du concept d’identité chez Freud, 40 3. L’identité et le Nom-du-Père, 47 Chapitre II – La négation, 62 1. La négation et la pensée chez Frege, 62 2. Freud : la dénégation, 65 3. Le coup du Saint-Esprit de la mort, 78 4. La négation du cogito, 80 5. La négativité et la mort, 86 Chapitre III – La Vérité, 93 1. Le souci de la Vérité pour la science, 94 2. Souci de la Vérité au cœur du sujet, 101 3. Comment rendre compte de l’inconscient ? La psychanalyse et son écriture, le mathème, 108 Chapitre IV – Analyse et silence, 126 1. Le sujet silencieux et l’analyste, 127 2. Le silence de l’analyste, 133 3. « L’analyste, gardien du silence » : silence et inter-dit, 147 Chapitre V – L'inexprimable et la jouissance. Le silence chez saint Jean de la Croix, 153 1. Premier temps. Le silence d’ascèse : la montée vers la perfection, 154 2. Deuxième temps. La réponse de Dieu : le divin silence, 167 3. Troisième temps. Le temps de l’ineffable, de l’indicible, 169 4. Les dires sur l’inexprimable – le langage mystique et la jouissance. « La porte étroite ouverte sur le Réel », 172 Chapitre VI – Le silence et le réel. De l'impossible à la nécessaire écriture, 181 1. L’impossible re-présentation du silence : « Un re in ascolto », 182 2. De la figurabilité des pulsions, 185 3. L’écriture comme fantasme, 192 4. Remise en cause du silence et nécessité de son écriture, 197 Conclusion – Logique et éthique du silence, 206 4° de Couverture : D'un côté, une éthique indicible (Wittgenstein), de l'autre, une éthique du mi-dire (Lacan). L'expérience éthique serait-elle liée à l'expérience de la limite dont le silence ferait partie ? Wittgenstein et Lacan sont interrogés ici comme les figures de notre temps susceptibles d'éclairer la question de l'éthique. Mais les champs logico-philosophique et psychanalytique ne sont pas les seuls traversés. Puisant ses exemples dans les arts – de Munch à Berio et Thomas Bernhard, en passant par le poème mystique de saint Jean de la Croix –, Françoise Fonteneau pose, en outre, la question de la figurabilité des pulsions, pour en venir à l'impossible mais nécessaire écriture du silence. Françoise Fonteneau. Née en France en 1944. Études de philosophie à Paris, doctorat de psychanalyse. Enseignante, chargée de cours au département de psychanalyse de Paris-VIII, elle est membre de la Cause freudienne. L'éthique du silence : Wittgenstein et Lacan [texte imprimé] / Françoise Fonteneau, Auteur . - Seuil, 1999 . - 226 pages. - (L'ordre philosophique) . ISBN : 978-2-02-034545-3 Langues : Français (fre) Sommaire : Qd le gras est sur 2 lignes, avec passage à la ligne ex : ch.5 & 6, faut-il mettre la balise gras en tête et fin de chacune des 2 lignes ? Je ne l'ai pas fait. Introduction – Lacan et Wittgenstein, 9 1. Lacan avec Wittgenstein, 10 2. Lacan commente et analyse le discours de Wittgenstein, 17 Chapitre I – L’identité, 22 1. Wittgenstein et l’identité : « Identity is a very devil », 23 2. Identité et refoulement. L’utilisation du concept d’identité chez Freud, 40 3. L’identité et le Nom-du-Père, 47 Chapitre II – La négation, 62 1. La négation et la pensée chez Frege, 62 2. Freud : la dénégation, 65 3. Le coup du Saint-Esprit de la mort, 78 4. La négation du cogito, 80 5. La négativité et la mort, 86 Chapitre III – La Vérité, 93 1. Le souci de la Vérité pour la science, 94 2. Souci de la Vérité au cœur du sujet, 101 3. Comment rendre compte de l’inconscient ? La psychanalyse et son écriture, le mathème, 108 Chapitre IV – Analyse et silence, 126 1. Le sujet silencieux et l’analyste, 127 2. Le silence de l’analyste, 133 3. « L’analyste, gardien du silence » : silence et inter-dit, 147 Chapitre V – L'inexprimable et la jouissance. Le silence chez saint Jean de la Croix, 153 1. Premier temps. Le silence d’ascèse : la montée vers la perfection, 154 2. Deuxième temps. La réponse de Dieu : le divin silence, 167 3. Troisième temps. Le temps de l’ineffable, de l’indicible, 169 4. Les dires sur l’inexprimable – le langage mystique et la jouissance. « La porte étroite ouverte sur le Réel », 172 Chapitre VI – Le silence et le réel. De l'impossible à la nécessaire écriture, 181 1. L’impossible re-présentation du silence : « Un re in ascolto », 182 2. De la figurabilité des pulsions, 185 3. L’écriture comme fantasme, 192 4. Remise en cause du silence et nécessité de son écriture, 197 Conclusion – Logique et éthique du silence, 206 4° de Couverture : D'un côté, une éthique indicible (Wittgenstein), de l'autre, une éthique du mi-dire (Lacan). L'expérience éthique serait-elle liée à l'expérience de la limite dont le silence ferait partie ? Wittgenstein et Lacan sont interrogés ici comme les figures de notre temps susceptibles d'éclairer la question de l'éthique. Mais les champs logico-philosophique et psychanalytique ne sont pas les seuls traversés. Puisant ses exemples dans les arts – de Munch à Berio et Thomas Bernhard, en passant par le poème mystique de saint Jean de la Croix –, Françoise Fonteneau pose, en outre, la question de la figurabilité des pulsions, pour en venir à l'impossible mais nécessaire écriture du silence. Françoise Fonteneau. Née en France en 1944. Études de philosophie à Paris, doctorat de psychanalyse. Enseignante, chargée de cours au département de psychanalyse de Paris-VIII, elle est membre de la Cause freudienne.

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Homo sacer / Giorgio Agamben

Public ISBD Titre : Homo sacer : Le pouvoir souverain et la vie nue Type de document : texte imprimé Auteurs : Giorgio Agamben, Auteur Editeur : Seuil Année de publication : 1997 Collection : L'ordre philosophique Importance : 224 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-025645-2 Langues : Français (fre) Langues originales : Italien (ita) Sommaire : Introduction, 9 PREMIÈRE PARTIE Logique de la souveraineté 1 Le paradoxe de la souveraineté, 23 2 « Nomos basileus », 39 3 Puissance et droit, 49 4 Forme de loi, 59 Seuil, 73 DEUXIÈME PARTIE Homo sacer 1 « Homo sacer », 81 2 L’ambivalence du sacré, 85 3 La vie sacrée, 91 4 « Vitae necisque potestas », 97 5 Corps souverain et corps sacré, 101 6 Le ban et le loup, 115 Seuil, 123 TROISIÈME PARTIE Le camp comme paradigme biopolitique du moderne 1 La politisation de la Vie, 129 2 Les droits de l'homme et la biopolitique, 137 3 La vie qui ne mérite pas de vivre, 147 4 « La politique, c’est-à-dire donner forme à la vie d'un peuple », 157 5 VP, 167 6 Politiser la mort, 173 7 Le camp comme « nomos » de la modernité, 179 Seuil, 195 Bibliographie, 205 Index des noms, 211 4° de Couverture : Dans le droit romain archaïque, homo sacer est un homme qu’on peut tuer sans commettre d'homicide, mais qu’on ne peut pas mettre à mort dans les formes rituelles. C’est cette vie insacrifiable et pourtant absolument exposée à la mort qui donne ici la clef d’une relecture de notre tradition politique. En suivant la trace du rapport constitutif entre la vie nue et le pouvoir souverain, d'Aristote à Auschwitz, de l’Habeas corpus aux Déclarations des droits, ce livre cherche à déchiffrer les énigmes — le nazisme et le fascisme en premier lieu — que notre siècle a posées à la raison historique. Lorsque la vie en tant que telle devient l’enjeu de la politique et que celle-ci se transforme en biopolitique, toutes les catégories fondamentales de notre philosophie politique, des Droits de l’homme à la démocratie, de la citoyenneté à la souveraineté populaire, entrent dans un procès d’évidement et de dislocation, dont le résultat est maintenant sous nos yeux. Giorgio Agamben enseigne la philosophie à l'université de Vérone. Traduit de l’italien par Marilène Raiola Homo sacer : Le pouvoir souverain et la vie nue [texte imprimé] / Giorgio Agamben, Auteur . - Seuil, 1997 . - 224 pages. - (L'ordre philosophique) . ISBN : 978-2-02-025645-2 Langues : Français (fre) Langues originales : Italien (ita) Sommaire : Introduction, 9 PREMIÈRE PARTIE Logique de la souveraineté 1 Le paradoxe de la souveraineté, 23 2 « Nomos basileus », 39 3 Puissance et droit, 49 4 Forme de loi, 59 Seuil, 73 DEUXIÈME PARTIE Homo sacer 1 « Homo sacer », 81 2 L’ambivalence du sacré, 85 3 La vie sacrée, 91 4 « Vitae necisque potestas », 97 5 Corps souverain et corps sacré, 101 6 Le ban et le loup, 115 Seuil, 123 TROISIÈME PARTIE Le camp comme paradigme biopolitique du moderne 1 La politisation de la Vie, 129 2 Les droits de l'homme et la biopolitique, 137 3 La vie qui ne mérite pas de vivre, 147 4 « La politique, c’est-à-dire donner forme à la vie d'un peuple », 157 5 VP, 167 6 Politiser la mort, 173 7 Le camp comme « nomos » de la modernité, 179 Seuil, 195 Bibliographie, 205 Index des noms, 211 4° de Couverture : Dans le droit romain archaïque, homo sacer est un homme qu’on peut tuer sans commettre d'homicide, mais qu’on ne peut pas mettre à mort dans les formes rituelles. C’est cette vie insacrifiable et pourtant absolument exposée à la mort qui donne ici la clef d’une relecture de notre tradition politique. En suivant la trace du rapport constitutif entre la vie nue et le pouvoir souverain, d'Aristote à Auschwitz, de l’Habeas corpus aux Déclarations des droits, ce livre cherche à déchiffrer les énigmes — le nazisme et le fascisme en premier lieu — que notre siècle a posées à la raison historique. Lorsque la vie en tant que telle devient l’enjeu de la politique et que celle-ci se transforme en biopolitique, toutes les catégories fondamentales de notre philosophie politique, des Droits de l’homme à la démocratie, de la citoyenneté à la souveraineté populaire, entrent dans un procès d’évidement et de dislocation, dont le résultat est maintenant sous nos yeux. Giorgio Agamben enseigne la philosophie à l'université de Vérone. Traduit de l’italien par Marilène Raiola

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De l'interprétation / Paul Ricoeur

Public ISBD Titre : De l'interprétation : Essai sur Freud Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul Ricoeur, Auteur Editeur : Seuil Année de publication : 1965 Collection : L'ordre philosophique Importance : 536 pages Langues : Français (fre) Sommaire : Avant-propos, 7 LIVRE I – PROBLÉMATIQUE : SITUATION DE FREUD I. Du langage, du symbole et de l'interprétation, 13 1. Psychanalyse et langage, 13 2. Symbole et interprétation, 16 3. Pour une critique du symbole, 19 II. Le conflit des interprétations, 29 1. Le concept d’interprétation, 29 2. L’interprétation comme récollection du sens, 36 3. L’interprétation comme exercice du soupçon, 40 III. Méthode herméneutique et philosophie réflexive, 45 1. Le recours du symbole à la réflexion, 45 2. Le recours de la réflexion au symbole, 50 3. La réflexion et le langage équivoque, 54 4. La réflexion et le conflit herméneutique, 61 LIVRE II – ANALYTIQUE : LECTURE DE FREUD INTRODUCTION : Comment lire Freud, 67 PREMIÈRE PARTIE : ÉNERGÉTIQUE ET HERMÉNEUTIQUE Le problème épistémologique du freudisme, 75 I. Une énergétique sans herméneutique, 79 1. Le principe de constance et l’appareil quantitatif, 81 2. Vers la topique, 90 II. Énergétique et herméneutique dans « L’interprétation des rêves », 95 1. Le travail du rêve et le travail de l’exégèse, 96 2. La « Psychologie » du chapitre vu, 109 III. Pulsion et représentation dans les écrits de métapsychologie, 120 1. La conquête du point de vue topique-économique et du concept de pulsion, 122 2. Présentation et représentation, 137 DEUXIÈME PARTIE : L’INTERPRÉTATION DE LA CULTURE I. L’analogie du rêve, 161 1. Le privilège du rêve, 161 2. L’analogie de l’œuvre d’art, 165 II. De l'onirique au sublime, 178 1. Les approches descriptives et cliniques de l’interprétation, 180 2. Les voies génétiques de l’interprétation, 186 3. Le problème métapsychologique: la notion de su nnoi, 209 III. L’illusion, 226 1. L’illusion et la stratégie du désir, 227 2. L’étape génétique de l’explication : totémisme et monothéisme, 232 3. La fonction économique de la religion, 242 TROISIÈME PARTIE : ÉROS, THANATOS, ANANKÉ I. Principe de plaisir et principe de réalité, 259 1. Principe de réalité et « processus secondaire », 260 2. Principe de réalité et « choix d’objet », 267 3. Le principe de réalité et la tache économique du moi, 273 II. Les pulsions de mort : Spéculation et interprétation, 277 1. La « spéculation » freudienne sur la vie et la mort..., 277 2. La pulsion de mort et la destructivité du surmoi..., 289 3. La culture entre Éros et Thanatos, 297 III. Interrogations, 304 1. Qu’est-ce que la négativité ?, 305 2. Plaisir et satisfaction, 311 3. Qu’est-ce que la réalité ?, 317 LIVRE III – DIALECTIQUE : UNE INTERPRÉTATION PHILOSOPHIQUE DE FREUD I. Épistémologie : entre psychologie et phénoménologie, 337 1. Le procès épistémologique de la psychanalyse, 338 a) La critique des logiciens, 338 – b) Les tentatives internes de reformulation, 340 – c) Reformulations « opérationnalistes », 345 2. Que la psychanalyse n’est pas une science d’observation, 350 a) Face à « l’opérationnalisme », 350 – b) Face aux reformulations internes, 355 – c) Face à l’épistémologie, 364 3. Approche phénoménologique du champ psychanalytique, 366 4. Que la psychanalyse n’est pas la phénoménologie, 380 II. Réflexion : une archéologie du sujet, 407 1. Freud et la question du sujet, 408 III. Dialectique : archéologie et téléologie, 444 1. Un modèle téléologique de la conscience : la phénoménologie hégélienne, 447 2. L’indépassable de la vie et du désir, 453 3. La téléologie implicite du freudisme : a) Les concepts opératoires, 457 4. La téléologie implicite du freudisme : b) L’identification, 461 5. La téléologie implicite du freudisme : c) La question de la sublimation, 467 IV. Herméneutique : Les approches du symbole, 476 1. La surdétermination du symbole, 478 2. L’ordre hiérarchique du symbole, 487 3. Reprise dialectique du problème de la sublimation et de l’objet culturel, 495 4. Foi et religion : l’ambiguïté du sacré, 504 5. Valeur et limites d’une psychanalyse de la religion, 510 a) Religion et pulsion, 511 – b) Religion et fantasme, 515 – c) Foi et parole, 521 4° de Couverture : Peut-on écrire sur Freud sans être ni analyste ni analysé ? Non, s’il s’agit d’un essai sur la psychanalyse comme pratique vivante; oui, s’il s’agit d’un essai sur l’œuvre de Freud comme document écrit, auquel la mort de son auteur a mis un point final : une interprétation d’ensemble de notre culture, qui a commencé de changer la compréhension que les hommes prennent de leur vie. Cette interprétation, précisément, est tombée dans le domaine public, tombée jusqu’au bavardage. Il appartient dès lors au philosophe de la justifier, c’est-à-dire d'en déterminer le sens, la légitimité et les limites. Seule, montre Paul Ricœur, une méditation sur le langage peut fournir une structure d’accueil à l'exégèse freudienne de nos rêves, de nos mythes et de nos symboles. Cette exégèse s’articule elle-même à une réflexion sur le sujet, dont elle fournit quelque chose comme l'archéologie »; mais elle fait en retour éclater la philosopha du sujet, dans ses expressions naïves et prématurées :la lecture de Freud devient l’instrument d’une ascèse du "je" délogé des illusions de la conscience immédiate. La question ainsi posée rejoint celle laissée en suspens par Paul Ricœur à la fin de son travail sur « La symbolique du mal » : Qu’est-ce que penser selon les symboles ? Le présent ouvrage ne se borne donc pas aux débats d'un philosophe avec Freud; il libère l’horizon d’une recherche. Paul Ricœur Né à Valence en 1913. Professeur de philosophie à la Faculté des Lettres de Paris. Il publie « Gabriel Marcel et Karl Jaspers » en 1945. Puis en collaboration avec Mikel Dufrenne, « Karl Jasper et la philosophie de l'existence». Et en 1955, un essai : "Histoire et vérité ". Il traduit et présente les “ Ideen ” de Husserl en Son œuvre principale est une "Philosophie de la volonté" dont trois volumes sont publiés : « Le volontaire et l'involontaire* (1950), "Finitude et culpabilité": 1.L'homme faillible; 2. La symbolique du mal » (1960). De l'interprétation : Essai sur Freud [texte imprimé] / Paul Ricoeur, Auteur . - Seuil, 1965 . - 536 pages. - (L'ordre philosophique) . Langues : Français (fre) Sommaire : Avant-propos, 7 LIVRE I – PROBLÉMATIQUE : SITUATION DE FREUD I. Du langage, du symbole et de l'interprétation, 13 1. Psychanalyse et langage, 13 2. Symbole et interprétation, 16 3. Pour une critique du symbole, 19 II. Le conflit des interprétations, 29 1. Le concept d’interprétation, 29 2. L’interprétation comme récollection du sens, 36 3. L’interprétation comme exercice du soupçon, 40 III. Méthode herméneutique et philosophie réflexive, 45 1. Le recours du symbole à la réflexion, 45 2. Le recours de la réflexion au symbole, 50 3. La réflexion et le langage équivoque, 54 4. La réflexion et le conflit herméneutique, 61 LIVRE II – ANALYTIQUE : LECTURE DE FREUD INTRODUCTION : Comment lire Freud, 67 PREMIÈRE PARTIE : ÉNERGÉTIQUE ET HERMÉNEUTIQUE Le problème épistémologique du freudisme, 75 I. Une énergétique sans herméneutique, 79 1. Le principe de constance et l’appareil quantitatif, 81 2. Vers la topique, 90 II. Énergétique et herméneutique dans « L’interprétation des rêves », 95 1. Le travail du rêve et le travail de l’exégèse, 96 2. La « Psychologie » du chapitre vu, 109 III. Pulsion et représentation dans les écrits de métapsychologie, 120 1. La conquête du point de vue topique-économique et du concept de pulsion, 122 2. Présentation et représentation, 137 DEUXIÈME PARTIE : L’INTERPRÉTATION DE LA CULTURE I. L’analogie du rêve, 161 1. Le privilège du rêve, 161 2. L’analogie de l’œuvre d’art, 165 II. De l'onirique au sublime, 178 1. Les approches descriptives et cliniques de l’interprétation, 180 2. Les voies génétiques de l’interprétation, 186 3. Le problème métapsychologique: la notion de su nnoi, 209 III. L’illusion, 226 1. L’illusion et la stratégie du désir, 227 2. L’étape génétique de l’explication : totémisme et monothéisme, 232 3. La fonction économique de la religion, 242 TROISIÈME PARTIE : ÉROS, THANATOS, ANANKÉ I. Principe de plaisir et principe de réalité, 259 1. Principe de réalité et « processus secondaire », 260 2. Principe de réalité et « choix d’objet », 267 3. Le principe de réalité et la tache économique du moi, 273 II. Les pulsions de mort : Spéculation et interprétation, 277 1. La « spéculation » freudienne sur la vie et la mort..., 277 2. La pulsion de mort et la destructivité du surmoi..., 289 3. La culture entre Éros et Thanatos, 297 III. Interrogations, 304 1. Qu’est-ce que la négativité ?, 305 2. Plaisir et satisfaction, 311 3. Qu’est-ce que la réalité ?, 317 LIVRE III – DIALECTIQUE : UNE INTERPRÉTATION PHILOSOPHIQUE DE FREUD I. Épistémologie : entre psychologie et phénoménologie, 337 1. Le procès épistémologique de la psychanalyse, 338 a) La critique des logiciens, 338 – b) Les tentatives internes de reformulation, 340 – c) Reformulations « opérationnalistes », 345 2. Que la psychanalyse n’est pas une science d’observation, 350 a) Face à « l’opérationnalisme », 350 – b) Face aux reformulations internes, 355 – c) Face à l’épistémologie, 364 3. Approche phénoménologique du champ psychanalytique, 366 4. Que la psychanalyse n’est pas la phénoménologie, 380 II. Réflexion : une archéologie du sujet, 407 1. Freud et la question du sujet, 408 III. Dialectique : archéologie et téléologie, 444 1. Un modèle téléologique de la conscience : la phénoménologie hégélienne, 447 2. L’indépassable de la vie et du désir, 453 3. La téléologie implicite du freudisme : a) Les concepts opératoires, 457 4. La téléologie implicite du freudisme : b) L’identification, 461 5. La téléologie implicite du freudisme : c) La question de la sublimation, 467 IV. Herméneutique : Les approches du symbole, 476 1. La surdétermination du symbole, 478 2. L’ordre hiérarchique du symbole, 487 3. Reprise dialectique du problème de la sublimation et de l’objet culturel, 495 4. Foi et religion : l’ambiguïté du sacré, 504 5. Valeur et limites d’une psychanalyse de la religion, 510 a) Religion et pulsion, 511 – b) Religion et fantasme, 515 – c) Foi et parole, 521 4° de Couverture : Peut-on écrire sur Freud sans être ni analyste ni analysé ? Non, s’il s’agit d’un essai sur la psychanalyse comme pratique vivante; oui, s’il s’agit d’un essai sur l’œuvre de Freud comme document écrit, auquel la mort de son auteur a mis un point final : une interprétation d’ensemble de notre culture, qui a commencé de changer la compréhension que les hommes prennent de leur vie. Cette interprétation, précisément, est tombée dans le domaine public, tombée jusqu’au bavardage. Il appartient dès lors au philosophe de la justifier, c’est-à-dire d'en déterminer le sens, la légitimité et les limites. Seule, montre Paul Ricœur, une méditation sur le langage peut fournir une structure d’accueil à l'exégèse freudienne de nos rêves, de nos mythes et de nos symboles. Cette exégèse s’articule elle-même à une réflexion sur le sujet, dont elle fournit quelque chose comme l'archéologie »; mais elle fait en retour éclater la philosopha du sujet, dans ses expressions naïves et prématurées :la lecture de Freud devient l’instrument d’une ascèse du "je" délogé des illusions de la conscience immédiate. La question ainsi posée rejoint celle laissée en suspens par Paul Ricœur à la fin de son travail sur « La symbolique du mal » : Qu’est-ce que penser selon les symboles ? Le présent ouvrage ne se borne donc pas aux débats d'un philosophe avec Freud; il libère l’horizon d’une recherche. Paul Ricœur Né à Valence en 1913. Professeur de philosophie à la Faculté des Lettres de Paris. Il publie « Gabriel Marcel et Karl Jaspers » en 1945. Puis en collaboration avec Mikel Dufrenne, « Karl Jasper et la philosophie de l'existence». Et en 1955, un essai : "Histoire et vérité ". Il traduit et présente les “ Ideen ” de Husserl en Son œuvre principale est une "Philosophie de la volonté" dont trois volumes sont publiés : « Le volontaire et l'involontaire* (1950), "Finitude et culpabilité": 1.L'homme faillible; 2. La symbolique du mal » (1960).

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L'Oeuvre claire / Jean-Claude Milner

Public ISBD Titre : L'Oeuvre claire : Lacan, la science, la philosophie Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Claude Milner, Auteur Editeur : Seuil Année de publication : 1995 Collection : L'ordre philosophique Importance : 178 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-023589-1 Langues : Français (fre) Sommaire : Introduction, 7 Chapitre I. Considérations sur une œuvre, 13 Chapitre II. Le doctrinal de science, 33 1. L’équation des sujets et la science, 33 2. La théorie du moderne, 37 3. La stylistique historiciste, 43 4. L’epistèmè antique, 46 5. Que l’historicisme n’est pas nécessaire, 54 6. Littéralité et contingence, 60 Chapitre III. Le premier classicisme lacanien, 77 1. Le langage de la coupure, 77 2. Le paradigme de la structure, 91 3. Le sérieux de la structure, 101 4. Vers une lecture transcendantale, 107 Chapitre IV. Le second classicisme lacanien, 117 1. Les instabilités du premier classicisme, 117 2. Le mathème, 122 2.1. La fonction et la forme du mathème, 124 2.2. La lettre, 128 3. La mathématique, 132 4. La visibilité du littéral, 141 5. L’antiphilosophie, 146 Chapitre V. La déconstruction, 159 4° de Couverture : Faire constater clairement qu’il y a de la pensée chez Lacan. De la pensée, c’est—à—dire quelque chose dont l’existence s’impose à qui ne l’a pas pensé. Tel est le projet. Il faut établir qu’existent chez Lacan des propositions suffisamment robustes pour être extraites de leur champ propre, pour supporter des changements de position et des modifications de l’espace discursif. En revanche, il n’est pas nécessaire d’être exhaustif; il suffit que quelques propriétés de ce type soient reconnues pour quelques propositions. Ainsi caractérisé, ce projet se définit en extériorité et en incomplétude : situer quelques reliefs extérieurs (Koyré, Kojève, Jakobson, Bourbaki, etc.) que le discours lacanien a heurtés, contournés, divisés, non sans en recevoir une forme et non sans leur en conférer une. On peut appeler cela un matérialisme discursif. L'Oeuvre claire : Lacan, la science, la philosophie [texte imprimé] / Jean-Claude Milner, Auteur . - Seuil, 1995 . - 178 pages. - (L'ordre philosophique) . ISBN : 978-2-02-023589-1 Langues : Français (fre) Sommaire : Introduction, 7 Chapitre I. Considérations sur une œuvre, 13 Chapitre II. Le doctrinal de science, 33 1. L’équation des sujets et la science, 33 2. La théorie du moderne, 37 3. La stylistique historiciste, 43 4. L’epistèmè antique, 46 5. Que l’historicisme n’est pas nécessaire, 54 6. Littéralité et contingence, 60 Chapitre III. Le premier classicisme lacanien, 77 1. Le langage de la coupure, 77 2. Le paradigme de la structure, 91 3. Le sérieux de la structure, 101 4. Vers une lecture transcendantale, 107 Chapitre IV. Le second classicisme lacanien, 117 1. Les instabilités du premier classicisme, 117 2. Le mathème, 122 2.1. La fonction et la forme du mathème, 124 2.2. La lettre, 128 3. La mathématique, 132 4. La visibilité du littéral, 141 5. L’antiphilosophie, 146 Chapitre V. La déconstruction, 159 4° de Couverture : Faire constater clairement qu’il y a de la pensée chez Lacan. De la pensée, c’est—à—dire quelque chose dont l’existence s’impose à qui ne l’a pas pensé. Tel est le projet. Il faut établir qu’existent chez Lacan des propositions suffisamment robustes pour être extraites de leur champ propre, pour supporter des changements de position et des modifications de l’espace discursif. En revanche, il n’est pas nécessaire d’être exhaustif; il suffit que quelques propriétés de ce type soient reconnues pour quelques propositions. Ainsi caractérisé, ce projet se définit en extériorité et en incomplétude : situer quelques reliefs extérieurs (Koyré, Kojève, Jakobson, Bourbaki, etc.) que le discours lacanien a heurtés, contournés, divisés, non sans en recevoir une forme et non sans leur en conférer une. On peut appeler cela un matérialisme discursif.

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Soi-même comme un autre / Paul Ricoeur

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