| Titre : |
Lacan et les sciences sociales : Le déclin du père (1938-1953) |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Marcos Zafiropoulos, Auteur |
| Editeur : |
Presses universitaires de France (PUF) |
| Année de publication : |
2001 |
| Importance : |
266 pages |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-13-051460-2 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Sommaire : |
INTRODUCTION, 9
la sociologie du postmodernisme, 15
La force de Dieu, 16
Lacan et les sciences sociales, 18
De 1938 à 1953, 20
Méthode et enjeux, 22
CHAPITRE I
AUX SOURCES DE LA THÈSE : LE DÉCLIN DE LA FAMILLE ET DE L’IMAGO PATERNELLE DANS « LES COMPLEXES FAMILIAUX» DE JACQUES LACAN (1938), 27
Lacan anthropologue de la famille, 28
I. Le complexe du sevrage
L’objet de l’originaire nostalgie : la mére ou le pére ?, 31
Complexe du sevrage et instinct de mort, 34
Clinique de l’idéal et théorie du narcissisme, 37
Narcissisme et pulsion de mort, 38
Des symptômes théoriques de suppléance, 42
II. Le complexe d’intrusion (ou l’issue par le frère et son image), 42
Le masochisme comme doublure du sadisme, 43
La capture dans l’image ou le progrès par l’Autrui, 46
III. Le complexe d’CEdipe ou la solution par le pére, 48
Freud, anthropologue de la famille (selon Lacan), 49
Le matriarcat, le corps morcelé et la répression sexuelle, 51
L’idéal : la mère ou le père ?, 53
L’idéalisation de la amille patriarcale, 54
Conclusion: Lacan durkheimien, 57
CHAPITRE II
DURKHEIM OU LES ASSISES SOCIOLOGIQUES DE LACAN, 61
I. L’histoire de la famille selon Durkheim, 61
La famille conjugale ou le déclin du droit paterne, 63
La loi de la contraction familiale, 65
Du communisme primitif a la amille conjugale, 66
L’invention du chef de famille, 69
Vers la communauté des biens oonjugaux, 70
L’individualisme naissant et ses dangers, 73
II. Lacan, lecteur de Durkheim, 79
L’anomie et la découverte freudienne, 79
La famille et les formes de la névrose, 81
Les névroses de transfert relues par Lacan, 82
la névrose de caractère et l’anomie sociale, 85
III. Freud, lecteur de Durkheim, 87
Freud, Durkheim et Lacan, 92
CHAPITRE III
PSYCHANALYSE ET CRIMINOLOGIE : LA DECOUVERTE DU SURMOI ET LES SCIENCES SOCIALES D’APRES-GUERRE (DURKHEIM, MAUSS, LEVI-STRAUSS), 95
I. La criminologie et la psychanalyse, 95
L’individu normal et le psychopathe, 101
La poussée vers l’autre et l’image de soi, 104
Quel opérateur générique : le surmoi ou l’oedipe ?, 108
Quel malaise dans la civilisation et pour quelle découverte ?, 110
Un surmoi supportable, 112
Famille et morbidité surmoïque, 113
Le groupe familial, les névroses de caractère et le caractère névrotique, 115
II. La théorie lacanienne du surmoi et l’anthropologie (Durkheim, Mauss, Lévi-Strauss)
Surmoi individuel ou collectif ?, 117
Le surmoi comme joint de la nature à la culture, 118
Le symbolisme parcellaire et le symbolisme complet, 120
L’unité symbolique de l’homme, 122
Lacan et Lévi—Strauss, 124
Freud, Lévi-Strauss, Lacan, 127
Le stade du miroir au joint de la nature et de la culture, 128
Du rère au père : la métamorphose, 136
L’image—souche et le passage à la culture, 138
De l’image-souche au père originaire, 139
CHAPITRE IV
LA RUINE DE DURKHEIM, 147
I. L’Ecole de Cambridge contre les péres de la sociologie
française (Durkheim et Le Play) ou la rupture de 1970, 147
Les maisons de la Renaissance au XIX” siècle, 159
Le monde rural, 159
La ville du XVIIIe, 161
II. La famille au Moyen Age, 163
III. La famille et le monde antique, 167
Conclusion, 171
CHAPITRE V
LES CONSEQUENCES DE LA RUINE DE LA LOI DE LA CONTRACTION FAMILIAL POUR DURKHEIM ET POUR LACAN, 173
I. Une relecture du « suicide durkheimien », 173
II. Lacan et l’effondrement de Durkheim, 179
CHAPITRE VI
L’ILLUSION PATRIARCALE, LA CONVERSION DE LACAN AU STRUCTURALISME ET L’INVENTION DU NOM-DU—PERE (1953)
I. L’idéal patriarcal des intellectuels français du XVIIIe et du XIXe siécles, 187
II. Le passé de l’illusion patriarcale chez Lacan, 194
Le mythe individuel du névrosé et la clé claudélienne du père humilié, 198
Le congé donné à Durkheim, 206
Le discours de Rome, 211
Le Nom-du-Père et le signifiant flottant de Lévi—Strauss, lecteur de Mauss, 217
Conclusion, 223
Le deuil, 225
Les pères des patients de Freud, 231
Le roman familial des névrosés, 234
Bibliographie, 243
Index, 249
|
| 4° de Couverture : |
La pensée de Jacques Lacan et son « retour à Freud »
recèlent une contribution méconnue à l’analyse du collectif.
L’archéologie de cette pensée, en sa phase d’origine, permet
de dégager la position propre de Lacan, ses contradictions
et ses enjeux. Ainsi apparait que, de 1938 à 1953, l’auteur
des Complexes familiaux convoque de manière récurrente
la loi de la contraction familiale énoncée par Emile
Durkheim - sur le passage de la famille élargie à la famille
conjugale — pour étayer son diagnostic quant à la « dégradation » du complexe d’OEdipe. C’est l’acte fondateur de la psychanalyse, l’évolution symptomatique des formes des
névroses et du malaise social qui sont la engagés.
Une lecture précise des textes concernant cette thématique
qui gravite autour de la figure du « père humilié » révèle
la portée considérable, d’un véritable « roman familial »
théorique opacifiant gravement 1e point de vue des psychanalystes sur un ensemble de questions capitales qui
seront ultérieurement revisitées par la prise en compte de
l’ordre symbolique avec Fonction et champ de la parole et
du langage. Un Lacan durkheimien demande a être mis à
jour, dans ses rapports a la pensée freudienne de la discordance qui est au fondement du malaise dans la civilisation. L’enquête ainsi ouverte sur « Lacan et les sciences sociales » permet de situer 1a contribution de « la pensée Lacan » sur le lien social, par rapport aux enjeux majeurs de la pensée contemporaine.
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Lacan et les sciences sociales : Le déclin du père (1938-1953) [texte imprimé] / Marcos Zafiropoulos, Auteur . - Presses universitaires de France (PUF), 2001 . - 266 pages. ISBN : 978-2-13-051460-2 Langues : Français ( fre)
| Sommaire : |
INTRODUCTION, 9
la sociologie du postmodernisme, 15
La force de Dieu, 16
Lacan et les sciences sociales, 18
De 1938 à 1953, 20
Méthode et enjeux, 22
CHAPITRE I
AUX SOURCES DE LA THÈSE : LE DÉCLIN DE LA FAMILLE ET DE L’IMAGO PATERNELLE DANS « LES COMPLEXES FAMILIAUX» DE JACQUES LACAN (1938), 27
Lacan anthropologue de la famille, 28
I. Le complexe du sevrage
L’objet de l’originaire nostalgie : la mére ou le pére ?, 31
Complexe du sevrage et instinct de mort, 34
Clinique de l’idéal et théorie du narcissisme, 37
Narcissisme et pulsion de mort, 38
Des symptômes théoriques de suppléance, 42
II. Le complexe d’intrusion (ou l’issue par le frère et son image), 42
Le masochisme comme doublure du sadisme, 43
La capture dans l’image ou le progrès par l’Autrui, 46
III. Le complexe d’CEdipe ou la solution par le pére, 48
Freud, anthropologue de la famille (selon Lacan), 49
Le matriarcat, le corps morcelé et la répression sexuelle, 51
L’idéal : la mère ou le père ?, 53
L’idéalisation de la amille patriarcale, 54
Conclusion: Lacan durkheimien, 57
CHAPITRE II
DURKHEIM OU LES ASSISES SOCIOLOGIQUES DE LACAN, 61
I. L’histoire de la famille selon Durkheim, 61
La famille conjugale ou le déclin du droit paterne, 63
La loi de la contraction familiale, 65
Du communisme primitif a la amille conjugale, 66
L’invention du chef de famille, 69
Vers la communauté des biens oonjugaux, 70
L’individualisme naissant et ses dangers, 73
II. Lacan, lecteur de Durkheim, 79
L’anomie et la découverte freudienne, 79
La famille et les formes de la névrose, 81
Les névroses de transfert relues par Lacan, 82
la névrose de caractère et l’anomie sociale, 85
III. Freud, lecteur de Durkheim, 87
Freud, Durkheim et Lacan, 92
CHAPITRE III
PSYCHANALYSE ET CRIMINOLOGIE : LA DECOUVERTE DU SURMOI ET LES SCIENCES SOCIALES D’APRES-GUERRE (DURKHEIM, MAUSS, LEVI-STRAUSS), 95
I. La criminologie et la psychanalyse, 95
L’individu normal et le psychopathe, 101
La poussée vers l’autre et l’image de soi, 104
Quel opérateur générique : le surmoi ou l’oedipe ?, 108
Quel malaise dans la civilisation et pour quelle découverte ?, 110
Un surmoi supportable, 112
Famille et morbidité surmoïque, 113
Le groupe familial, les névroses de caractère et le caractère névrotique, 115
II. La théorie lacanienne du surmoi et l’anthropologie (Durkheim, Mauss, Lévi-Strauss)
Surmoi individuel ou collectif ?, 117
Le surmoi comme joint de la nature à la culture, 118
Le symbolisme parcellaire et le symbolisme complet, 120
L’unité symbolique de l’homme, 122
Lacan et Lévi—Strauss, 124
Freud, Lévi-Strauss, Lacan, 127
Le stade du miroir au joint de la nature et de la culture, 128
Du rère au père : la métamorphose, 136
L’image—souche et le passage à la culture, 138
De l’image-souche au père originaire, 139
CHAPITRE IV
LA RUINE DE DURKHEIM, 147
I. L’Ecole de Cambridge contre les péres de la sociologie
française (Durkheim et Le Play) ou la rupture de 1970, 147
Les maisons de la Renaissance au XIX” siècle, 159
Le monde rural, 159
La ville du XVIIIe, 161
II. La famille au Moyen Age, 163
III. La famille et le monde antique, 167
Conclusion, 171
CHAPITRE V
LES CONSEQUENCES DE LA RUINE DE LA LOI DE LA CONTRACTION FAMILIAL POUR DURKHEIM ET POUR LACAN, 173
I. Une relecture du « suicide durkheimien », 173
II. Lacan et l’effondrement de Durkheim, 179
CHAPITRE VI
L’ILLUSION PATRIARCALE, LA CONVERSION DE LACAN AU STRUCTURALISME ET L’INVENTION DU NOM-DU—PERE (1953)
I. L’idéal patriarcal des intellectuels français du XVIIIe et du XIXe siécles, 187
II. Le passé de l’illusion patriarcale chez Lacan, 194
Le mythe individuel du névrosé et la clé claudélienne du père humilié, 198
Le congé donné à Durkheim, 206
Le discours de Rome, 211
Le Nom-du-Père et le signifiant flottant de Lévi—Strauss, lecteur de Mauss, 217
Conclusion, 223
Le deuil, 225
Les pères des patients de Freud, 231
Le roman familial des névrosés, 234
Bibliographie, 243
Index, 249
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| 4° de Couverture : |
La pensée de Jacques Lacan et son « retour à Freud »
recèlent une contribution méconnue à l’analyse du collectif.
L’archéologie de cette pensée, en sa phase d’origine, permet
de dégager la position propre de Lacan, ses contradictions
et ses enjeux. Ainsi apparait que, de 1938 à 1953, l’auteur
des Complexes familiaux convoque de manière récurrente
la loi de la contraction familiale énoncée par Emile
Durkheim - sur le passage de la famille élargie à la famille
conjugale — pour étayer son diagnostic quant à la « dégradation » du complexe d’OEdipe. C’est l’acte fondateur de la psychanalyse, l’évolution symptomatique des formes des
névroses et du malaise social qui sont la engagés.
Une lecture précise des textes concernant cette thématique
qui gravite autour de la figure du « père humilié » révèle
la portée considérable, d’un véritable « roman familial »
théorique opacifiant gravement 1e point de vue des psychanalystes sur un ensemble de questions capitales qui
seront ultérieurement revisitées par la prise en compte de
l’ordre symbolique avec Fonction et champ de la parole et
du langage. Un Lacan durkheimien demande a être mis à
jour, dans ses rapports a la pensée freudienne de la discordance qui est au fondement du malaise dans la civilisation. L’enquête ainsi ouverte sur « Lacan et les sciences sociales » permet de situer 1a contribution de « la pensée Lacan » sur le lien social, par rapport aux enjeux majeurs de la pensée contemporaine.
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