Titre : |
Le naufrage de la psychiatrie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sophie Dufau, Auteur |
Editeur : |
Albin Michel |
Année de publication : |
2006 |
Importance : |
316 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-226-17268-6 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Préface du Dr Patrick Pelloux, 9
I. ÉTAT DES LIEUX
1. Une demande exponentielle, 15
Les attentes des individus, 16
Les attentes des institutions, 20
2. Les racines d’une discipline, 28
La révolution de 1793, 29
La révolution de l’après-guerre, 31
L’organisation en secteurs, 36
II. ÉTAT DE CRISE
3. Les défaillances de l’hôpital, 45
Pénurie de lits et de personnel, 48
Plus d’attente, plus de vacance, 53
Des logiques inconciliables, 59
La prééminence des normes, 69
4. La surcharge des cabinets, 78
Complémentaires du secteur, 80
Les carences du transfert de charges, 84
Le passage par le médecin traitant, 87
5. L’aide des familles, 93
Trop peu d’informations, 98
L’alliance avec les soignants, 102
L’action des associations, 103
6. Le droit au logement, 120
Les appartements thérapeutiques et associatifs, 121
Une décision politique, 124
7. La pédopsychiatrie malmenée, 129
Enfants sous surveillance, 131
Les travers de la prévention, 138
La crainte des adolescents, 140
Surveiller, dépister, 145
Des services saturés, 151
Des pathologies délaissées, 163
8. Le recours aux médicaments, 168
Le poids de l’industrie, 171
La nécessité de la formation, 183
III. ÉTAT D’URGENCE
9. La situation chez les SDF, 191
L’abandon des cas les plus retors, 194
Des structures trop cloisonnées, 201
De rares réinsertions, 203
10. La situation dans les prisons, 207
Les effets de la loi de 1993, 211
La prise en charge en prison, 218
Des liens difficiles avec l’hôpital, 227
11. La hausse des internements sous contrainte, 233
Des abus condamnés, 237
Des urgences débordées, 240
Aborder autrement la crise, 246
12. L’appréhension de la violence, 250
Les malheureux amalgames, 252
Les faiblesses de l’hôpital, 254
13. L’exigence de la formation, 260
Les failles de l’université, 265
La transmission de la psychanalyse, 270
La misère de la recherche, 277
Traitera-t-on demain les psychoses ?, 281
Notes, 287
Bibliographie, 303 |
4° de Couverture : |
En trente ans, le nombre de dépressions déclarées a été multiplié par six. Selon l’Organisation mondiale de la santé, les troubles psychiatriques seront en 2020 la première pathologie, devant les maladies cardio-vasculaires. Le Conseil économique et social chiffre à 20 % le nombre de Français souffrant de troubles psychiques et du comportement.
Pourtant, si nous sommes toujours plus nombreux à nous tourner vers « le psy », la psychiatrie va mal. Très mal. Certains malades ne sont plus soignés, les médecins sont mal formés, les services hospitaliers et des institutions ferment, un délai de huit à dix mois est nécessaire pour obtenir une consultation...
L’état des lieux que dresse Sophie Dufau, journaliste, est alarmant : faiblesses de l’hôpital, surcharge des cabinets, pédopsychiatrie menacée, manque de structures d’accueil et d’hébergement, formation insuffisante des soignants, sans oublier la situation calamiteuse des sans-domicile ou des prisonniers, dont un grand nombre sont en réalité des malades psychotiques qui ne sont pas suivis...
Pour sortir de l’impasse, il est urgent de prendre des mesures. |
Le naufrage de la psychiatrie [texte imprimé] / Sophie Dufau, Auteur . - Albin Michel, 2006 . - 316 pages. ISBN : 978-2-226-17268-6 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Préface du Dr Patrick Pelloux, 9
I. ÉTAT DES LIEUX
1. Une demande exponentielle, 15
Les attentes des individus, 16
Les attentes des institutions, 20
2. Les racines d’une discipline, 28
La révolution de 1793, 29
La révolution de l’après-guerre, 31
L’organisation en secteurs, 36
II. ÉTAT DE CRISE
3. Les défaillances de l’hôpital, 45
Pénurie de lits et de personnel, 48
Plus d’attente, plus de vacance, 53
Des logiques inconciliables, 59
La prééminence des normes, 69
4. La surcharge des cabinets, 78
Complémentaires du secteur, 80
Les carences du transfert de charges, 84
Le passage par le médecin traitant, 87
5. L’aide des familles, 93
Trop peu d’informations, 98
L’alliance avec les soignants, 102
L’action des associations, 103
6. Le droit au logement, 120
Les appartements thérapeutiques et associatifs, 121
Une décision politique, 124
7. La pédopsychiatrie malmenée, 129
Enfants sous surveillance, 131
Les travers de la prévention, 138
La crainte des adolescents, 140
Surveiller, dépister, 145
Des services saturés, 151
Des pathologies délaissées, 163
8. Le recours aux médicaments, 168
Le poids de l’industrie, 171
La nécessité de la formation, 183
III. ÉTAT D’URGENCE
9. La situation chez les SDF, 191
L’abandon des cas les plus retors, 194
Des structures trop cloisonnées, 201
De rares réinsertions, 203
10. La situation dans les prisons, 207
Les effets de la loi de 1993, 211
La prise en charge en prison, 218
Des liens difficiles avec l’hôpital, 227
11. La hausse des internements sous contrainte, 233
Des abus condamnés, 237
Des urgences débordées, 240
Aborder autrement la crise, 246
12. L’appréhension de la violence, 250
Les malheureux amalgames, 252
Les faiblesses de l’hôpital, 254
13. L’exigence de la formation, 260
Les failles de l’université, 265
La transmission de la psychanalyse, 270
La misère de la recherche, 277
Traitera-t-on demain les psychoses ?, 281
Notes, 287
Bibliographie, 303 |
4° de Couverture : |
En trente ans, le nombre de dépressions déclarées a été multiplié par six. Selon l’Organisation mondiale de la santé, les troubles psychiatriques seront en 2020 la première pathologie, devant les maladies cardio-vasculaires. Le Conseil économique et social chiffre à 20 % le nombre de Français souffrant de troubles psychiques et du comportement.
Pourtant, si nous sommes toujours plus nombreux à nous tourner vers « le psy », la psychiatrie va mal. Très mal. Certains malades ne sont plus soignés, les médecins sont mal formés, les services hospitaliers et des institutions ferment, un délai de huit à dix mois est nécessaire pour obtenir une consultation...
L’état des lieux que dresse Sophie Dufau, journaliste, est alarmant : faiblesses de l’hôpital, surcharge des cabinets, pédopsychiatrie menacée, manque de structures d’accueil et d’hébergement, formation insuffisante des soignants, sans oublier la situation calamiteuse des sans-domicile ou des prisonniers, dont un grand nombre sont en réalité des malades psychotiques qui ne sont pas suivis...
Pour sortir de l’impasse, il est urgent de prendre des mesures. |
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