| Titre : |
L'écriture du trauma dans les Récits de La Kolyma de Varlam Chamalov |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Aïda Hallit-Balabane, Auteur |
| Editeur : |
L'Harmattan |
| Année de publication : |
1999 |
| Collection : |
L'oeuvre et la psyché |
| Importance : |
208 pages |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7384-7841-2 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Sommaire : |
INTRODUCTION, 7
CHAPITRE I - LE RÉEL ET LE SIGNIFIANT, 17
De L’histoire d’un lieu ; Kolyma, un mot, une lésion, 17
Le Temps du Pré-Verbal et son rapport à la Sublimation , 24
Le clivage du Moi, 30
La fonction complexe de la Verneinung, 34
CHAPITRE II - EFFET DE LECTURE, 39
Le " Motif", 45
"Le monde des correspondances", 53
CHAPITRE III - LA NÉVROSE ; " CETTE ŒUVRE D'ART DE LA NATURE PSYCHIQUE ", 67
Prélude pour une quête, 68
Une évasion pour et par l'écriture, 68
L'"état inflammatoire" d'une plaie mal cicatrisée, 69
La fascination réciproque, 85
Le Chiffre et la Lettre, 86
Le mirage du paradis perdu ou l'utopie du peuple russe, 91
Le mot de la faim, 93
CHAPITRE IV - LA TRAVERSÉE DE L'ÉCRITURE, 103
D’une mère à l’autre : du jeûne imposé au désir de rien, 104
"Sur les traces de quelque bête préhistorique" , 109
Le chagrin d'Andreiev, 118
Le chemin de Damas, 125
"Mémoire tu m'enfantes", 129
De la nausée à l'inspiration, 132
Une bouche sans défense : "la voracité sublimée", 132
De la déportation au rapatriement, 146
L'écrivain "dé-paysé", 146
Métapsychologie de l'Action ; une tentative d'analyser le Faire poétique, 157
" Il faut de l'Autre ", 160
A propos du Mot et de la Chose , 169
Une spécificité de la perversion appliquée par le bourreau : le leurre, 173
CONCLUSION ...DE L'HISTOIRE DE LA RUSSIE, 177
ANNEXE : VARLAM CHALAMOV ; APERÇU BIOGRAPHIQUE, 187
Références bibliographiques des ouvrages cités, 191
Table des matières, 199
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| 4° de Couverture : |
Kolyma, récits sur les camps staliniens, écrits au passé : « ainsi fut fait, une fois pour toute et pour toujours » inscrivent dans la mémoire des générations ce qu'il en est de l'inassimilable du trauma. Chalamov montre avec la rigueur d'un constat la permutation, pour le sujet humain, de la faim et du Signifiant. Pour y parvenir, il travaille le lecteur au corps et ne tétanise le langage que pour mieux délivrer à son jaillissement soulignant de ce fait l'enjeu du signifiant pour le sujet humain.
Sur le chemin du supplice, deux douleurs se superposent, se masquent, se trahissent pour mieux se dénoncer. Douleurs physique et psychique s'intiment le silence : « De mon langage il ne restait que vingt mots », ou en perforent avec fulgurance l'épaisseur : « Sentence - tout le parler » jaillit des tréfonds de son être en vue d'apaiser sa douleur. Appel désespéré adressé à cet Autre Préhistoire.
En deçà des terribles Récits sur les camps sourd, pathétique, « La Chanson du Mal Aimé » : ... Un soir de demi brume « à Kolyma... » pourrait réciter Chalamov avec Apollinaire.
Aida HALLIT-BALABANE est psychanalyste. Née au Liban, elle a été confrontée à la guerre dans son pays d'origine. Elle vit à Paris depuis 1969. Elle a publié chez le même éditeur un recueil de poèmes La Désertée.
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L'écriture du trauma dans les Récits de La Kolyma de Varlam Chamalov [texte imprimé] / Aïda Hallit-Balabane, Auteur . - L'Harmattan, 1999 . - 208 pages. - ( L'oeuvre et la psyché) . ISBN : 978-2-7384-7841-2 Langues : Français ( fre)
| Sommaire : |
INTRODUCTION, 7
CHAPITRE I - LE RÉEL ET LE SIGNIFIANT, 17
De L’histoire d’un lieu ; Kolyma, un mot, une lésion, 17
Le Temps du Pré-Verbal et son rapport à la Sublimation , 24
Le clivage du Moi, 30
La fonction complexe de la Verneinung, 34
CHAPITRE II - EFFET DE LECTURE, 39
Le " Motif", 45
"Le monde des correspondances", 53
CHAPITRE III - LA NÉVROSE ; " CETTE ŒUVRE D'ART DE LA NATURE PSYCHIQUE ", 67
Prélude pour une quête, 68
Une évasion pour et par l'écriture, 68
L'"état inflammatoire" d'une plaie mal cicatrisée, 69
La fascination réciproque, 85
Le Chiffre et la Lettre, 86
Le mirage du paradis perdu ou l'utopie du peuple russe, 91
Le mot de la faim, 93
CHAPITRE IV - LA TRAVERSÉE DE L'ÉCRITURE, 103
D’une mère à l’autre : du jeûne imposé au désir de rien, 104
"Sur les traces de quelque bête préhistorique" , 109
Le chagrin d'Andreiev, 118
Le chemin de Damas, 125
"Mémoire tu m'enfantes", 129
De la nausée à l'inspiration, 132
Une bouche sans défense : "la voracité sublimée", 132
De la déportation au rapatriement, 146
L'écrivain "dé-paysé", 146
Métapsychologie de l'Action ; une tentative d'analyser le Faire poétique, 157
" Il faut de l'Autre ", 160
A propos du Mot et de la Chose , 169
Une spécificité de la perversion appliquée par le bourreau : le leurre, 173
CONCLUSION ...DE L'HISTOIRE DE LA RUSSIE, 177
ANNEXE : VARLAM CHALAMOV ; APERÇU BIOGRAPHIQUE, 187
Références bibliographiques des ouvrages cités, 191
Table des matières, 199
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| 4° de Couverture : |
Kolyma, récits sur les camps staliniens, écrits au passé : « ainsi fut fait, une fois pour toute et pour toujours » inscrivent dans la mémoire des générations ce qu'il en est de l'inassimilable du trauma. Chalamov montre avec la rigueur d'un constat la permutation, pour le sujet humain, de la faim et du Signifiant. Pour y parvenir, il travaille le lecteur au corps et ne tétanise le langage que pour mieux délivrer à son jaillissement soulignant de ce fait l'enjeu du signifiant pour le sujet humain.
Sur le chemin du supplice, deux douleurs se superposent, se masquent, se trahissent pour mieux se dénoncer. Douleurs physique et psychique s'intiment le silence : « De mon langage il ne restait que vingt mots », ou en perforent avec fulgurance l'épaisseur : « Sentence - tout le parler » jaillit des tréfonds de son être en vue d'apaiser sa douleur. Appel désespéré adressé à cet Autre Préhistoire.
En deçà des terribles Récits sur les camps sourd, pathétique, « La Chanson du Mal Aimé » : ... Un soir de demi brume « à Kolyma... » pourrait réciter Chalamov avec Apollinaire.
Aida HALLIT-BALABANE est psychanalyste. Née au Liban, elle a été confrontée à la guerre dans son pays d'origine. Elle vit à Paris depuis 1969. Elle a publié chez le même éditeur un recueil de poèmes La Désertée.
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