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Les mots et les choses / Michel Foucault
Titre : Les mots et les choses : Une archéologie des sciences humaines Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Foucault, Auteur Editeur : Gallimard Année de publication : 1966 Collection : Bibliothèque des sciences humaines Importance : 410 pages Langues : Français (fre) Sommaire : PRÉFACE, 7
CHAPITRE 1 : LES SUIVANTES, 19
CHAPITRE II : LA PROSE DU MONDE, 32
I. Les quatre similitudes, 32 – II. Les signatures, 40 – III. Les limites du monde, 45 – IV. L’écriture des choses, 49 – L’être du langage, 57
CHAPITRE III : REPRÉSENTER, 60
I. Don Quichotte, 60 – II. L’ordre, 64 – III. La représentation du signe, 72 – La représentation redoublée, 77 – IV. L’imagination de la ressemblance, 81 – VI. Mathesis et tazinomia, 86
CHAPITRE IV : PARLER, 92
I. Critique et commentaire, 92 – II. La grammaire générale, 95 – III. La théorie du verbe, 107 – IV. L’articulation, 111 – V. La désignation, 119 – VI. La dérivation, 125 – VII. Le quadrilatère du langage, 131
CHAPITRE V : CLASSER, 137
I. Ce que disent les historiens, 137 – II. L’histoire naturelle, 140 – III La structure, 144 – V. Le caractère, 150 – V. Le continu et 1a catastrophe, 158 – VI. Monstres et fossiles, 163 – VII. Le discours de la nature, 170
CHAPITRE V : ÉCHANGER, 177
I. L’analyse des richesses, 177 – II. Monnaie et prix, 180 – III. Le mercantilisme, 185 – IV. Le gage et le prix, 192 – V. La formation de la valeur, 202 – VI. Utilité, 209 – VII. Tableau général, 214 – VIII. Le désir et la représentation, 221
CHAPITRE VII : LES LIMITES DE LA REPRÉSENTATION, 229
I. L’âge de l’histoire, 229 – II. La mesure du travail, 233 – III. L’organisation des êtres, 238 – IV. La flexion des mots, 245 – V. Idéologie et critique, 249 – VI. Les synthèses objectives, 256
CHAPITRE VIII : TRAVAIL, VIE, LANGAGE, 262
I. Les nouvelles empiricités, 262 – II. Ricardo, 265 – III. Cuvier, 275 – IV. Bopp, 292 – V. Le langage devenu objet, 307
CHAPITRE IX : L’HOMME ET SES DOUBLES, 314
I. Le retour du langage, 314 – II. La place du Roi, 318 – III. L’analytique de la finitude, 323 – IV. L’empirique et le transcendantal, 329 – V. Le cogito et l’impensé, 333 – VI. Le recul et le retour de l’origine, p. 339 – VII. Le discours et l’être de l’homme, 346 – VIII. Le sommeil anthropologique, 351
CHAPITRE X : LES SCIENCES HUMAINES, 355
I. Le trièdre des savoirs, 355 – II. La forme des sciences humaines, 360 – III. Les trois modèles, 366 – IV. L’histoire, 378 – V. Psychanalyse, ethnologie, 385 – VI. 3984° de Couverture : La culture européenne est sans doute la seule au monde qui ait prétendu faire de l’être humain l’objet de ses connaissances et de l’humanisme la forme répétée de ses justifications.
Les sciences humaines d’aujourd’hui sont plus que du domaine du savoir : déjà des pratiques, déjà des institutions. Or, le modèle des sciences exactes les obsède, tandis que l’idée d’un homme se libérant à mesure qu’il se connaît mieux passe au rang d’un humanisme usagé. Quel est donc le destin commun, séparé – de ces « sciences humaines » et cette idée d’« homme » ?
Michel Foucault analyse leur apparition, leurs liens réciproques et la philosophie qui les supporte. C’est tout récemment que l’ « homme » a fait son apparition dans notre savoir. Erreur de croire qu’il était objet de curiosité depuis des millénaires : il est né d’une mutation intérieure à notre culture. Cette mutation, Michel Foucault l’étudie à partir du XVII° siècle, dans les trois domaines où le langage classique – qui s’identifiait au Discours – avait le privilège de pouvoir représenter l’ordre des choses : grammaire générale, analyse des richesses, histoire naturelle. Au début du XIX° siècle, une philologie se constitue, une biologie également, une économie politique. Les choses y obéissent aux lois de leur propre devenir et non plus à celles de la représentation. Le règne du Discours s’achève et, à la place qu’il laisse vide, l’« homme » apparaît – un homme qui parle, vit, travaille, et devient ainsi objet d’un savoir possible. Dans le rapport nouveau des Mots et des Choses, l’« homme » trouve le lieu de sa naissance.
Il ne s’agit pas là d’une « histoire » des sciences humaines ; mais d’une analyse de leur sous-sol, d’une réflexion sur ce qui les rend actuellement possibles, d’une archéologie de ce qui nous est contemporain. Et d’une conscience critique : car le jour, prochain peut-être, où ces conditions changeront derechef, l’« homme » disparaîtra, libérant la possibilité d’une pensée nouvelle.Les mots et les choses : Une archéologie des sciences humaines [texte imprimé] / Michel Foucault, Auteur . - Gallimard, 1966 . - 410 pages. - (Bibliothèque des sciences humaines) .
Langues : Français (fre)
Sommaire : PRÉFACE, 7
CHAPITRE 1 : LES SUIVANTES, 19
CHAPITRE II : LA PROSE DU MONDE, 32
I. Les quatre similitudes, 32 – II. Les signatures, 40 – III. Les limites du monde, 45 – IV. L’écriture des choses, 49 – L’être du langage, 57
CHAPITRE III : REPRÉSENTER, 60
I. Don Quichotte, 60 – II. L’ordre, 64 – III. La représentation du signe, 72 – La représentation redoublée, 77 – IV. L’imagination de la ressemblance, 81 – VI. Mathesis et tazinomia, 86
CHAPITRE IV : PARLER, 92
I. Critique et commentaire, 92 – II. La grammaire générale, 95 – III. La théorie du verbe, 107 – IV. L’articulation, 111 – V. La désignation, 119 – VI. La dérivation, 125 – VII. Le quadrilatère du langage, 131
CHAPITRE V : CLASSER, 137
I. Ce que disent les historiens, 137 – II. L’histoire naturelle, 140 – III La structure, 144 – V. Le caractère, 150 – V. Le continu et 1a catastrophe, 158 – VI. Monstres et fossiles, 163 – VII. Le discours de la nature, 170
CHAPITRE V : ÉCHANGER, 177
I. L’analyse des richesses, 177 – II. Monnaie et prix, 180 – III. Le mercantilisme, 185 – IV. Le gage et le prix, 192 – V. La formation de la valeur, 202 – VI. Utilité, 209 – VII. Tableau général, 214 – VIII. Le désir et la représentation, 221
CHAPITRE VII : LES LIMITES DE LA REPRÉSENTATION, 229
I. L’âge de l’histoire, 229 – II. La mesure du travail, 233 – III. L’organisation des êtres, 238 – IV. La flexion des mots, 245 – V. Idéologie et critique, 249 – VI. Les synthèses objectives, 256
CHAPITRE VIII : TRAVAIL, VIE, LANGAGE, 262
I. Les nouvelles empiricités, 262 – II. Ricardo, 265 – III. Cuvier, 275 – IV. Bopp, 292 – V. Le langage devenu objet, 307
CHAPITRE IX : L’HOMME ET SES DOUBLES, 314
I. Le retour du langage, 314 – II. La place du Roi, 318 – III. L’analytique de la finitude, 323 – IV. L’empirique et le transcendantal, 329 – V. Le cogito et l’impensé, 333 – VI. Le recul et le retour de l’origine, p. 339 – VII. Le discours et l’être de l’homme, 346 – VIII. Le sommeil anthropologique, 351
CHAPITRE X : LES SCIENCES HUMAINES, 355
I. Le trièdre des savoirs, 355 – II. La forme des sciences humaines, 360 – III. Les trois modèles, 366 – IV. L’histoire, 378 – V. Psychanalyse, ethnologie, 385 – VI. 3984° de Couverture : La culture européenne est sans doute la seule au monde qui ait prétendu faire de l’être humain l’objet de ses connaissances et de l’humanisme la forme répétée de ses justifications.
Les sciences humaines d’aujourd’hui sont plus que du domaine du savoir : déjà des pratiques, déjà des institutions. Or, le modèle des sciences exactes les obsède, tandis que l’idée d’un homme se libérant à mesure qu’il se connaît mieux passe au rang d’un humanisme usagé. Quel est donc le destin commun, séparé – de ces « sciences humaines » et cette idée d’« homme » ?
Michel Foucault analyse leur apparition, leurs liens réciproques et la philosophie qui les supporte. C’est tout récemment que l’ « homme » a fait son apparition dans notre savoir. Erreur de croire qu’il était objet de curiosité depuis des millénaires : il est né d’une mutation intérieure à notre culture. Cette mutation, Michel Foucault l’étudie à partir du XVII° siècle, dans les trois domaines où le langage classique – qui s’identifiait au Discours – avait le privilège de pouvoir représenter l’ordre des choses : grammaire générale, analyse des richesses, histoire naturelle. Au début du XIX° siècle, une philologie se constitue, une biologie également, une économie politique. Les choses y obéissent aux lois de leur propre devenir et non plus à celles de la représentation. Le règne du Discours s’achève et, à la place qu’il laisse vide, l’« homme » apparaît – un homme qui parle, vit, travaille, et devient ainsi objet d’un savoir possible. Dans le rapport nouveau des Mots et des Choses, l’« homme » trouve le lieu de sa naissance.
Il ne s’agit pas là d’une « histoire » des sciences humaines ; mais d’une analyse de leur sous-sol, d’une réflexion sur ce qui les rend actuellement possibles, d’une archéologie de ce qui nous est contemporain. Et d’une conscience critique : car le jour, prochain peut-être, où ces conditions changeront derechef, l’« homme » disparaîtra, libérant la possibilité d’une pensée nouvelle.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 101569 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt