L'absence / Pierre Fédida

Public ISBD Titre : L'absence Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Fédida, Auteur Editeur : Gallimard Année de publication : 1978 Collection : Connaissance de l'inconscient, ISSN 2-07-072896 Importance : 338 pages Langues : Français (fre) Sommaire : Présentation, 7 I- Les stries de l’écrit, La table d'écriture, 9 II- Entre les voix et l’image, 39 III- Le narrateur mis à mort par son récit, 47 IV- La relique et le travail du deuil, 53 V- Le cannibale mélancolique, 61 VI- La grande énigme du deuil. Dépression et mélancolie. Le beau objet, 69 VII- L'agir dépressif, 79 VIII- L'« objeu ». Objet, jeu et enfance. L'espace psychothérapeutique, 97 IX- Le vide de la métaphore et le temps de l’intervalle, 197 X- D'une essentielle dissymétrie dans la psychanalyse, 239 XI- Topiques de la théorie, 259 Références de publications, 331 4° de Couverture : La psychanalyse est, par essence, une expérience de l’absence. Absence à laquelle les psychanalystes s'empressent habituellement de donner une cause : l'objet perdu. Ou bien ils la réduisent à des figures repérables : la séparation, le deuil, la castration. Mais n'est-ce pas là oublier que la moindre de nos « représentations » est déjà la relique d'une absence, que tout ce que nous appelons psychisme est tissé par l'absence ? D'où la singularité de la démarche de Pierre Fédida. C'est cette absence irréductible à un absent assignable et pourtant constitutive du sujet humain qu'il interroge et qu'il rend sensible dans le mouvement même de sa pensée. L'interrogation - mieux, la méditation – porte principalement sur l’« écrire » et l’« entendre » du psychanalyste, sur la dépression et la mélancolie, sur le jeu et la métaphore, la dissymétrie et l'intervalle. Un dernier chapitre développe et regroupe les thèmes qui s'entrelacent dans les chapitres précédents en se centrant sur la spécificité de l'activité théorique en psychanalyse. Pierre Fédida, agrégé de philosophie, docteur ès lettres, est maître de conférences à l’U.E.R. de sciences humaines cliniques de Paris VII. L'absence [texte imprimé] / Pierre Fédida, Auteur . - Gallimard, 1978 . - 338 pages. - (Connaissance de l'inconscient, ISSN 2-07-072896) . Langues : Français (fre) Sommaire : Présentation, 7 I- Les stries de l’écrit, La table d'écriture, 9 II- Entre les voix et l’image, 39 III- Le narrateur mis à mort par son récit, 47 IV- La relique et le travail du deuil, 53 V- Le cannibale mélancolique, 61 VI- La grande énigme du deuil. Dépression et mélancolie. Le beau objet, 69 VII- L'agir dépressif, 79 VIII- L'« objeu ». Objet, jeu et enfance. L'espace psychothérapeutique, 97 IX- Le vide de la métaphore et le temps de l’intervalle, 197 X- D'une essentielle dissymétrie dans la psychanalyse, 239 XI- Topiques de la théorie, 259 Références de publications, 331 4° de Couverture : La psychanalyse est, par essence, une expérience de l’absence. Absence à laquelle les psychanalystes s'empressent habituellement de donner une cause : l'objet perdu. Ou bien ils la réduisent à des figures repérables : la séparation, le deuil, la castration. Mais n'est-ce pas là oublier que la moindre de nos « représentations » est déjà la relique d'une absence, que tout ce que nous appelons psychisme est tissé par l'absence ? D'où la singularité de la démarche de Pierre Fédida. C'est cette absence irréductible à un absent assignable et pourtant constitutive du sujet humain qu'il interroge et qu'il rend sensible dans le mouvement même de sa pensée. L'interrogation - mieux, la méditation – porte principalement sur l’« écrire » et l’« entendre » du psychanalyste, sur la dépression et la mélancolie, sur le jeu et la métaphore, la dissymétrie et l'intervalle. Un dernier chapitre développe et regroupe les thèmes qui s'entrelacent dans les chapitres précédents en se centrant sur la spécificité de l'activité théorique en psychanalyse. Pierre Fédida, agrégé de philosophie, docteur ès lettres, est maître de conférences à l’U.E.R. de sciences humaines cliniques de Paris VII.

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Cent ans après / Patrick Froté ; Jean-Claude Lavie ; André Green ; Jean Laplanche ; Michel M'Uzan (de) ; Daniel Wildlöcher ; Jean-Luc Donnet ; Jean-Paul Valabrega ; Joyce Mac Dougall ; J.-B. Pontalis

Public ISBD Titre : Cent ans après : Entretiens avec Patrick Froté Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick Froté, Auteur ; Jean-Claude Lavie, Auteur ; André Green, Auteur ; Jean Laplanche, Auteur ; Michel M'Uzan (de), Auteur ; Daniel Wildlöcher, Auteur ; Jean-Luc Donnet, Auteur ; Jean-Paul Valabrega, Auteur ; Joyce Mac Dougall, Auteur ; J.-B. Pontalis, Auteur Editeur : Gallimard Année de publication : 1998 Collection : Connaissance de l'inconscient, ISSN 2-07-072896 Importance : 578 pages ISBN/ISSN/EAN : 1070753824 Langues : Français (fre) Sommaire : Patrick Froté, Présentation, 7 Remerciements, 22 Questions, 23 Entretiens avec JEAN-CLAUDE LAVIE, 41 ANDRÉ GREEN, 95 JEAN LAPLANCHE, 169 MICHEL DE M'UZAN, 229 DANIEL WIDLÖCHER, 285 JEAN-LUC DONNET, 335 JEAN-PAUL VALABREGA, 389 JOYCE MAC DOUGALL, 447 J.-B. PONTALIS, 493 Bibliographie des contributeurs, 555 Pour une lecture thématique, 560 4° de Couverture : Entretiens de Patrick Froté avec Jean-Luc Donnet, André Green, Jean Laplanche, Jean-Claude Lavie, Joyce McDougall, Michel de M'Uzan, J.-.B Pontalis, Jean-Paul Valabrega, Daniel Widlöcher A peine la psychanalyse était-elle inventée, à la fin du siècle dernier, que sa mort prochaine était annoncée (souhaitée ?). Alors où en est-on aujourd'hui, cent ans après sa naissance ? Un chercheur venu du Québec a mené une enquête en profondeur au cours d'une série d'entretiens avec quelques analystes français dont il connaissait bien les travaux. Il les a interrogés en leur présentant un éventail de questions, celles que chacun peut légitimement se poser. Par exemple : Freud est-il dépassé ? Pourquoi la guerre entre psychanalystes - et les scissions et le babélisme ? Quelle est la spécificité de la psychanalyse française ? En quoi est-elle marquée par l'enseignement de Lacan ? La pulsion de mort, vous y croyez ? L'intervention de l'Etat, vous la redoutez ? Avez-vous quelque chose à nous dire sur la toxicomanie, la pédophilie, le racisme ? Le « divan » a-t-il un avenir ? Les neuf analystes interrogés ne se sont pas dérobés. Chacun, avec cette liberté de ton que favorise l'échange oral, s'est aussi donné le temps de développer ses réponses. Elles sont divergentes mais chacune d'elles témoigne à sa manière que la psychanalyse, cent ans après, loin d'être moribonde, reste une jeune science. Menacée sans doute mais irremplaçable sous réserve qu'elle ne cesse d'affirmer la singularité, l'étrangeté de l'expérience qui la fonde. Cent ans après : Entretiens avec Patrick Froté [texte imprimé] / Patrick Froté, Auteur ; Jean-Claude Lavie, Auteur ; André Green, Auteur ; Jean Laplanche, Auteur ; Michel M'Uzan (de), Auteur ; Daniel Wildlöcher, Auteur ; Jean-Luc Donnet, Auteur ; Jean-Paul Valabrega, Auteur ; Joyce Mac Dougall, Auteur ; J.-B. Pontalis, Auteur . - Gallimard, 1998 . - 578 pages. - (Connaissance de l'inconscient, ISSN 2-07-072896) . ISSN : 1070753824 Langues : Français (fre) Sommaire : Patrick Froté, Présentation, 7 Remerciements, 22 Questions, 23 Entretiens avec JEAN-CLAUDE LAVIE, 41 ANDRÉ GREEN, 95 JEAN LAPLANCHE, 169 MICHEL DE M'UZAN, 229 DANIEL WIDLÖCHER, 285 JEAN-LUC DONNET, 335 JEAN-PAUL VALABREGA, 389 JOYCE MAC DOUGALL, 447 J.-B. PONTALIS, 493 Bibliographie des contributeurs, 555 Pour une lecture thématique, 560 4° de Couverture : Entretiens de Patrick Froté avec Jean-Luc Donnet, André Green, Jean Laplanche, Jean-Claude Lavie, Joyce McDougall, Michel de M'Uzan, J.-.B Pontalis, Jean-Paul Valabrega, Daniel Widlöcher A peine la psychanalyse était-elle inventée, à la fin du siècle dernier, que sa mort prochaine était annoncée (souhaitée ?). Alors où en est-on aujourd'hui, cent ans après sa naissance ? Un chercheur venu du Québec a mené une enquête en profondeur au cours d'une série d'entretiens avec quelques analystes français dont il connaissait bien les travaux. Il les a interrogés en leur présentant un éventail de questions, celles que chacun peut légitimement se poser. Par exemple : Freud est-il dépassé ? Pourquoi la guerre entre psychanalystes - et les scissions et le babélisme ? Quelle est la spécificité de la psychanalyse française ? En quoi est-elle marquée par l'enseignement de Lacan ? La pulsion de mort, vous y croyez ? L'intervention de l'Etat, vous la redoutez ? Avez-vous quelque chose à nous dire sur la toxicomanie, la pédophilie, le racisme ? Le « divan » a-t-il un avenir ? Les neuf analystes interrogés ne se sont pas dérobés. Chacun, avec cette liberté de ton que favorise l'échange oral, s'est aussi donné le temps de développer ses réponses. Elles sont divergentes mais chacune d'elles témoigne à sa manière que la psychanalyse, cent ans après, loin d'être moribonde, reste une jeune science. Menacée sans doute mais irremplaçable sous réserve qu'elle ne cesse d'affirmer la singularité, l'étrangeté de l'expérience qui la fonde.

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Correspondance / Sigmund Freud ; Karl Abraham

Public ISBD Titre : Correspondance Titre original : 1907-1926 Type de document : texte imprimé Auteurs : Sigmund Freud, Auteur ; Karl Abraham, Auteur Editeur : Gallimard Année de publication : 1969 Collection : Connaissance de l'inconscient, ISSN 2-07-072896 Importance : 418 pages Langues : Français (fre) 4° de Couverture : De toutes parts désormais, on reconnaît la portée de la psychanalyse ; on lui demandait des comptes naguère, sans la connaître, on lui rend hommage aujourd'hui, sans plus la questionner. Mais sa place reste difficile à déterminer : aux frontières des sciences humaines, plutôt que science elle-même, contestant la philosophie et s'interdisant par là même la cohérence d'un discours systématique, elle apparaît comme toujours plus envahissante - mythologie de notre temps - et suscite alors en retour, de la part des professionnels, l'alibi d'une technicité accrue, de l'opacité d'un vocabulaire. Nous voudrions ici éviter ce double écueil et rendre sensible la spécificité de la méthode, du langage, de l'expérience psychanalytiques tout en retrouvant l'inspiration freudienne qui soumit à l’interprétation le champ des névroses mais aussi les à-côtés de toute vie, tenta d'élucider les mécanismes psychopathologiques, mais aussi ceux de la pratique religieuse, du fonctionnement des groupes sociaux, de la création de l'œuvre d'art. Connaissance de l'inconscient : l'union paradoxale des termes dit à elle seule l'audace d'une entreprise que le génie de Freud sut mener à bien, sinon à terme, car, par la nature même de son objet, elle est toujours à reprendre. On trouvera dans cette collection psychanalytique des textes cliniques, des documents et témoignages intéressant l'histoire du mouvement, des écrits théoriques fondamentaux et les principales recherches que la psychanalyse a pu inspirer, hier ou aujourd'hui, en ethnologie, en esthétique, en psychologie sociale. Correspondance = 1907-1926 [texte imprimé] / Sigmund Freud, Auteur ; Karl Abraham, Auteur . - Gallimard, 1969 . - 418 pages. - (Connaissance de l'inconscient, ISSN 2-07-072896) . Langues : Français (fre) 4° de Couverture : De toutes parts désormais, on reconnaît la portée de la psychanalyse ; on lui demandait des comptes naguère, sans la connaître, on lui rend hommage aujourd'hui, sans plus la questionner. Mais sa place reste difficile à déterminer : aux frontières des sciences humaines, plutôt que science elle-même, contestant la philosophie et s'interdisant par là même la cohérence d'un discours systématique, elle apparaît comme toujours plus envahissante - mythologie de notre temps - et suscite alors en retour, de la part des professionnels, l'alibi d'une technicité accrue, de l'opacité d'un vocabulaire. Nous voudrions ici éviter ce double écueil et rendre sensible la spécificité de la méthode, du langage, de l'expérience psychanalytiques tout en retrouvant l'inspiration freudienne qui soumit à l’interprétation le champ des névroses mais aussi les à-côtés de toute vie, tenta d'élucider les mécanismes psychopathologiques, mais aussi ceux de la pratique religieuse, du fonctionnement des groupes sociaux, de la création de l'œuvre d'art. Connaissance de l'inconscient : l'union paradoxale des termes dit à elle seule l'audace d'une entreprise que le génie de Freud sut mener à bien, sinon à terme, car, par la nature même de son objet, elle est toujours à reprendre. On trouvera dans cette collection psychanalytique des textes cliniques, des documents et témoignages intéressant l'histoire du mouvement, des écrits théoriques fondamentaux et les principales recherches que la psychanalyse a pu inspirer, hier ou aujourd'hui, en ethnologie, en esthétique, en psychologie sociale.

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La crainte de l'effondrement et autres situations cliniques / Donald W. Winnicott

Public ISBD Titre : La crainte de l'effondrement et autres situations cliniques : Edité par Michel Gribinski - Traduit de l'anglais par Jeannine Kalmanovitch et Michel Gribinski Type de document : texte imprimé Auteurs : Donald W. Winnicott, Auteur Editeur : Gallimard Année de publication : 2000 Collection : Connaissance de l'inconscient, ISSN 2-07-072896 Importance : 384 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-073362-0 Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Sommaire : Note de l’éditeur, 7 En guise d’introduction : Sur D.W.W. par D.W.W. (1967), 17 I. NOTES SUR LA PRATIQUE ET LA THÉORIE DE L’ANALYSE Désillusion précoce (1939), 33 Savoir et ne pas savoir : un exemple clinique (non daté), 37 Question de technique (non daté), 40 Fragments cliniques sur la confusion (1956), 42 L’hallucination qui nie l’hallucination (1957), 48 Psychogenèse d’un fantasme de fustigation (1958), 52 Rien au centre (1959), 56 Deux notes sur l’usage du silence (1963), 60 Notes sur le repli et la régression (1965), 68 « J’étais à mon club ! » (1967), 72 L’interprétation en psychanalyse (1968), 76 La pensée et la formation du symbole (vers 1968), 83 II. CONSULTATIONS THÉRAPEUTIQUES Jane ou l’adolescence (1964), 91 Patrick ou la noyade. Une réaction retardée à la perte (1965), 112 Le Self masculin de la jeune G. (1968), 143 Mark dont le moi étranger révèle la folie de la mère (1969), 150 III. LA MÈRE, L’ENFANT La psychonévrose dans l’enfance (1961), 163 Note sur la relation mère-fœtus (vers 1966), 174 Entre la mère et l’infans, expérience de l’échange (1969), 177 L’inconscient de la mère tel qu’il a été découvert dans la pratique psychanalytique (1969), 190 La pensée chez l’enfant : un autre éclairage (1965), 195 IV. EXPLORATIONS CONCEPTUELLES La crainte de l’effondrement (non daté), 205 La crainte de la folie (1965), 217 Objets de l’« usage d’un objet » a) L’usage de l’objet et le mode de relation à l’objet au travers des identifications (1969), 231 b) Un rêve de Winnicott (1963), 243 c) L’usage du mot « usage » (1968), 246 d) Illustration clinique de l’« usage d’un objet » (1968), 249 e) Commentaires sur mon exposé intitulé : « L’usage d’un objet » (1968), 253 f) L’usage d’un objet dans le contexte de Moïse et le monothéisme (1969) Sur le corps et le Self a) Le corps et le Self (1970), 264 b) Deux autres exemples (probablement 1970), 278 Traumatisme, culpabilité, régression, individuation a) Le concept de traumatisme par rapport au développement de l’individu au sein de la famille (1965), 292 b) Absence et présence du sentiment de culpabilité chez deux patients (probablement 1966), 312 c) Le concept de régression clinique opposé à celui d’organisation défensive (1967), 318 d) L’individuation (1970), 327 V. CRITIQUE DU CONCEPT D’ENVIE CHEZ MELANIE KLEIN Compte rendu et critique de Envie et gratitude (1959), 337 La théorie de l’envie chez Melanie Klein : premiers éléments d’une critique (1962), 342 Une note sur un cas où l’envie entre en jeu (1963), 355 Les racines de l’agressivité (1968), 362 Contribution à un symposium sur l’envie et la jalousie (1969), 367 4° de Couverture : Ce recueil d’une quarantaine de textes inédits ou dispersés dans des revues montre un Winnicott explorateur et conteur passionné. Nombreux sont en effet les inédits qui sont le résultat d’intuitions et de perceptions déroutantes pour l’auteur lui-même, qui a ainsi éprouvé le besoin de les saisir par l’écrit, en quelques pages vives et ouvertes. Certaines de ces pages sont des notes préparatoires pour un enseignement ou une conférence, et sont enjouées, prêtes à être partagées. Elles ont aussi l’intérêt de révéler un Wïnnicott moins connu, un analyste d’adultes non conventionnel, capable d’aller dans un restaurant retrouver une patiente, ou d’expliquer comment ses propres rêves lui constituent un « club » où il se rend pour avoir la paix. Après les « Notes sur la pratique et la théorie » viennent quatre « Consultations thérapeutiques », pour ainsi dire quatre nouvelles brèves, quatre enquêtes racontées en temps réel où, véritablement, le lecteur – psychanalyste ou profane – retient son souffle. La plus brillante, sinon la plus émouvante, celle qui évoque le cas de Mark, décrit une scène extraordinaire, avec des bruits qui viennent d’on ne sait où et une chaise qui bouge toute seule, de sorte que le thérapeute n’a d’autre « choix » que celui de devenir fou et de le dire à l’enfant – et de trouver ainsi la « clé » de l’énigme. Suivent des textes plus classiques, qui sont les compléments de la théorie winnicottienne de la « relation mère-enfant ». Ils précèdent un chapitre de recherches à la fois conceptuelles et cliniques, dont l’article, célèbre, « La crainte de l’effondrement », publié en 1972 dans la Nouvelle Revue de Psychanalyse et ici retraduit. Le livre se termine par un ensemble de critiques, sévères sans être malveillantes, de l’œuvre de Melanie Klein, à partir de son concept d’« envie ». En guise d’introduction, le texte transcrit d’un exposé : une étonnante petite autobiographie et la seule que nous ayons sur la naissance des idées de l’auteur, « volées comme on dérobe des sous dans le sac de sa mère ». Winnicott s’y explique sur ses deux analyses et leurs avatars, et sur le fait qu’il a eu besoin de travailler sans tenir compte de l’apport de ses collègues, sauf pour les « voler » plus ou moins consciemment. Il y expose comment lui, enfant mal adapté de la psychanalyse, a trouvé sa liberté de pensée en soignant les enfants mal adaptés de la vie. C’est donc le parcours d’une vie de recherche qui est présenté (travaux de 1939 à 1970), mais un parcours parallèle et généralement ignoré. On y découvre les marges de la pensée winnicottienne et, comme c’est une pensée essentiellement paradoxale, les marges sont au centre. La crainte de l'effondrement et autres situations cliniques : Edité par Michel Gribinski - Traduit de l'anglais par Jeannine Kalmanovitch et Michel Gribinski [texte imprimé] / Donald W. Winnicott, Auteur . - Gallimard, 2000 . - 384 pages. - (Connaissance de l'inconscient, ISSN 2-07-072896) . ISBN : 978-2-07-073362-0 Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Sommaire : Note de l’éditeur, 7 En guise d’introduction : Sur D.W.W. par D.W.W. (1967), 17 I. NOTES SUR LA PRATIQUE ET LA THÉORIE DE L’ANALYSE Désillusion précoce (1939), 33 Savoir et ne pas savoir : un exemple clinique (non daté), 37 Question de technique (non daté), 40 Fragments cliniques sur la confusion (1956), 42 L’hallucination qui nie l’hallucination (1957), 48 Psychogenèse d’un fantasme de fustigation (1958), 52 Rien au centre (1959), 56 Deux notes sur l’usage du silence (1963), 60 Notes sur le repli et la régression (1965), 68 « J’étais à mon club ! » (1967), 72 L’interprétation en psychanalyse (1968), 76 La pensée et la formation du symbole (vers 1968), 83 II. CONSULTATIONS THÉRAPEUTIQUES Jane ou l’adolescence (1964), 91 Patrick ou la noyade. Une réaction retardée à la perte (1965), 112 Le Self masculin de la jeune G. (1968), 143 Mark dont le moi étranger révèle la folie de la mère (1969), 150 III. LA MÈRE, L’ENFANT La psychonévrose dans l’enfance (1961), 163 Note sur la relation mère-fœtus (vers 1966), 174 Entre la mère et l’infans, expérience de l’échange (1969), 177 L’inconscient de la mère tel qu’il a été découvert dans la pratique psychanalytique (1969), 190 La pensée chez l’enfant : un autre éclairage (1965), 195 IV. EXPLORATIONS CONCEPTUELLES La crainte de l’effondrement (non daté), 205 La crainte de la folie (1965), 217 Objets de l’« usage d’un objet » a) L’usage de l’objet et le mode de relation à l’objet au travers des identifications (1969), 231 b) Un rêve de Winnicott (1963), 243 c) L’usage du mot « usage » (1968), 246 d) Illustration clinique de l’« usage d’un objet » (1968), 249 e) Commentaires sur mon exposé intitulé : « L’usage d’un objet » (1968), 253 f) L’usage d’un objet dans le contexte de Moïse et le monothéisme (1969) Sur le corps et le Self a) Le corps et le Self (1970), 264 b) Deux autres exemples (probablement 1970), 278 Traumatisme, culpabilité, régression, individuation a) Le concept de traumatisme par rapport au développement de l’individu au sein de la famille (1965), 292 b) Absence et présence du sentiment de culpabilité chez deux patients (probablement 1966), 312 c) Le concept de régression clinique opposé à celui d’organisation défensive (1967), 318 d) L’individuation (1970), 327 V. CRITIQUE DU CONCEPT D’ENVIE CHEZ MELANIE KLEIN Compte rendu et critique de Envie et gratitude (1959), 337 La théorie de l’envie chez Melanie Klein : premiers éléments d’une critique (1962), 342 Une note sur un cas où l’envie entre en jeu (1963), 355 Les racines de l’agressivité (1968), 362 Contribution à un symposium sur l’envie et la jalousie (1969), 367 4° de Couverture : Ce recueil d’une quarantaine de textes inédits ou dispersés dans des revues montre un Winnicott explorateur et conteur passionné. Nombreux sont en effet les inédits qui sont le résultat d’intuitions et de perceptions déroutantes pour l’auteur lui-même, qui a ainsi éprouvé le besoin de les saisir par l’écrit, en quelques pages vives et ouvertes. Certaines de ces pages sont des notes préparatoires pour un enseignement ou une conférence, et sont enjouées, prêtes à être partagées. Elles ont aussi l’intérêt de révéler un Wïnnicott moins connu, un analyste d’adultes non conventionnel, capable d’aller dans un restaurant retrouver une patiente, ou d’expliquer comment ses propres rêves lui constituent un « club » où il se rend pour avoir la paix. Après les « Notes sur la pratique et la théorie » viennent quatre « Consultations thérapeutiques », pour ainsi dire quatre nouvelles brèves, quatre enquêtes racontées en temps réel où, véritablement, le lecteur – psychanalyste ou profane – retient son souffle. La plus brillante, sinon la plus émouvante, celle qui évoque le cas de Mark, décrit une scène extraordinaire, avec des bruits qui viennent d’on ne sait où et une chaise qui bouge toute seule, de sorte que le thérapeute n’a d’autre « choix » que celui de devenir fou et de le dire à l’enfant – et de trouver ainsi la « clé » de l’énigme. Suivent des textes plus classiques, qui sont les compléments de la théorie winnicottienne de la « relation mère-enfant ». Ils précèdent un chapitre de recherches à la fois conceptuelles et cliniques, dont l’article, célèbre, « La crainte de l’effondrement », publié en 1972 dans la Nouvelle Revue de Psychanalyse et ici retraduit. Le livre se termine par un ensemble de critiques, sévères sans être malveillantes, de l’œuvre de Melanie Klein, à partir de son concept d’« envie ». En guise d’introduction, le texte transcrit d’un exposé : une étonnante petite autobiographie et la seule que nous ayons sur la naissance des idées de l’auteur, « volées comme on dérobe des sous dans le sac de sa mère ». Winnicott s’y explique sur ses deux analyses et leurs avatars, et sur le fait qu’il a eu besoin de travailler sans tenir compte de l’apport de ses collègues, sauf pour les « voler » plus ou moins consciemment. Il y expose comment lui, enfant mal adapté de la psychanalyse, a trouvé sa liberté de pensée en soignant les enfants mal adaptés de la vie. C’est donc le parcours d’une vie de recherche qui est présenté (travaux de 1939 à 1970), mais un parcours parallèle et généralement ignoré. On y découvre les marges de la pensée winnicottienne et, comme c’est une pensée essentiellement paradoxale, les marges sont au centre.

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L'homme Moïse et la religion monothéiste / Sigmund Freud

Public ISBD Titre : L'homme Moïse et la religion monothéiste : Trois essais Type de document : texte imprimé Auteurs : Sigmund Freud, Auteur ; Cornelius Heim, Traducteur Editeur : Gallimard Année de publication : 1986 Collection : Connaissance de l'inconscient, ISSN 2-07-072896 Importance : 260 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-070620-4 Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) Sommaire : Avertissement de l'éditeur Préface de Marie Moscovici : Le roman secret Note liminaire I. MOÏSE, UN ÉGYPTIEN, 61 II. SI MOÏSE FUT UN ÉGYPTIEN, 77 III. MOÏSE, SON PEUPLE ET LA RELIGION MONOTHÉISTE, 129 Première partie, 131 Remarque préliminaire I (avant mars 1938), 131 Remarque préliminaire II (juin 1938), 135 A. La prémisse historique, 139 B. Période de latence et tradition, 150 C. L’analogie, 158 D. Application, 169 E. Difficultés, 185 Deuxième partie ; Résumé et récapitulation, 199 a) Le peuple d'Israël, 201 b) Le grand homme, 203 c) Le progrès dans la vie de l'esprit, 210 d) Renoncement aux pulsions, 215 e) Le contenu de vérité de la religion, 224 f) Le retour du refoulé, 227 g) La vérité historique, 231 h) L'évolution historique, 237 Bibliographie, 245 Index, 249 4° de Couverture : Voici sans doute le plus étrange et le plus freudien des écrits de Freud. Composé par strates successives en trois essais, il garde tout au long des traces de sa fabrication insolite. Étrange aussi par son audacieuse hypothèse de départ - « Si Moïse était un Égyptien ? » -, il est bien loin de s’y réduire. À travers l’histoire de l’homme Moïse, c’est en effet la formation d’une religion, celle de l’identité juive (et de l’antisémitisme), enfin le passage de la sensorialité à la vie de l’esprit qui font ici l’objet de l’enquête, avec, en arrière-plan, la question du père mort qui, tout comme la figure de Moïse, n’a cessé de hanter Freud. « Roman historique » au dire de son auteur, Bildungs- roman ou roman secret - l’homme Moïse, c’est aussi l’homme Freud -, ce livre appelle autre chose qu’une interprétation une lecture. L'homme Moïse et la religion monothéiste : Trois essais [texte imprimé] / Sigmund Freud, Auteur ; Cornelius Heim, Traducteur . - Gallimard, 1986 . - 260 pages. - (Connaissance de l'inconscient, ISSN 2-07-072896) . ISBN : 978-2-07-070620-4 Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) Sommaire : Avertissement de l'éditeur Préface de Marie Moscovici : Le roman secret Note liminaire I. MOÏSE, UN ÉGYPTIEN, 61 II. SI MOÏSE FUT UN ÉGYPTIEN, 77 III. MOÏSE, SON PEUPLE ET LA RELIGION MONOTHÉISTE, 129 Première partie, 131 Remarque préliminaire I (avant mars 1938), 131 Remarque préliminaire II (juin 1938), 135 A. La prémisse historique, 139 B. Période de latence et tradition, 150 C. L’analogie, 158 D. Application, 169 E. Difficultés, 185 Deuxième partie ; Résumé et récapitulation, 199 a) Le peuple d'Israël, 201 b) Le grand homme, 203 c) Le progrès dans la vie de l'esprit, 210 d) Renoncement aux pulsions, 215 e) Le contenu de vérité de la religion, 224 f) Le retour du refoulé, 227 g) La vérité historique, 231 h) L'évolution historique, 237 Bibliographie, 245 Index, 249 4° de Couverture : Voici sans doute le plus étrange et le plus freudien des écrits de Freud. Composé par strates successives en trois essais, il garde tout au long des traces de sa fabrication insolite. Étrange aussi par son audacieuse hypothèse de départ - « Si Moïse était un Égyptien ? » -, il est bien loin de s’y réduire. À travers l’histoire de l’homme Moïse, c’est en effet la formation d’une religion, celle de l’identité juive (et de l’antisémitisme), enfin le passage de la sensorialité à la vie de l’esprit qui font ici l’objet de l’enquête, avec, en arrière-plan, la question du père mort qui, tout comme la figure de Moïse, n’a cessé de hanter Freud. « Roman historique » au dire de son auteur, Bildungs- roman ou roman secret - l’homme Moïse, c’est aussi l’homme Freud -, ce livre appelle autre chose qu’une interprétation une lecture.

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