[n° ou bulletin]
| Titre : |
- 9 février 1991 - Le réveil de l'hystérie : dans "Les cures freudiennes des névroses", 2e conférence du cycle |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Roger Wartel, Auteur |
| Année de publication : |
1991 |
| Importance : |
28 pages |
| Langues : |
Français (fre) |
| 4° de Couverture : |
LE REVEIL DE L’HYSTERIE
De tous les temps, l'hystérique, homme ou femme, fascine, séduit ou agace jusqu'à la hargne.
Au siècle passé mille thèses, mémoires, essais depuis Briquet jusqu'à Babinski. Mais il s'impose soudain un saut fantastique dont les effets se poursuivent un siècle plus tard : l'hystérique du royaume d'absurdie pour révéler, par Freud, que son symptôme est un sens et même un double sens. S'en suivait, entre autres, une vue, un accès tout nouveau de l'Homme à son corps.
Evidemment "Etudes sur l'hystérie" c’est l’âge d'or, le point d'ancrage et de référence. Textes jamais usés à la lecture, jamais épuisés si l'on en croit la vigilance qui en font d'année en année de nouvelles moutures dans toutes les langues du monde.
Mais l'hystérie ne se tient pas aux limites et fixité d'une maladie ou d'une tare.
Le sens supputé, aussi particulier, aussi intime soit-il, nous impose que le symptôme ne se cantonne pas au champ clos d'une personne. Le symptôme révèle alors sa manière d'encercler et de prendre
pied chez autrui. L'hystérie accède à une autre dimension et devient le nom que l'on attribuera à un lien social qui court des uns aux autres ; Discours, dira le Docteur Lacan.
Le Discours de l'hystérique, modèle de structure logique, quadripodique est l'un des plus répandus qui soit. Il est très étrange de constater qu'il faille attendre les années I960 pour que s'établisse une logique clinique de l'hystérique fondée sur le concept de Discours alors que depuis toujours et encore aujourd'hui sans doute, le diagnostic d'hystérie sera entraîné souvent par l'affect de sympathie ou d'antipathie de l'interlocuteur.
C'est évidemment une autre procédure que propose l'analyste. Non seulement il se doit de construire un diagnostic mais encore la cure s'envisage selon ce concept de Discours d'où peut s'ensuivre un changement de la position subjective de l'analysant.
Professeur Roger WARTEL
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[n° ou bulletin]
- 9 février 1991 - Le réveil de l'hystérie : dans "Les cures freudiennes des névroses", 2e conférence du cycle [texte imprimé] / Roger Wartel, Auteur . - 1991 . - 28 pages. Langues : Français ( fre)
| 4° de Couverture : |
LE REVEIL DE L’HYSTERIE
De tous les temps, l'hystérique, homme ou femme, fascine, séduit ou agace jusqu'à la hargne.
Au siècle passé mille thèses, mémoires, essais depuis Briquet jusqu'à Babinski. Mais il s'impose soudain un saut fantastique dont les effets se poursuivent un siècle plus tard : l'hystérique du royaume d'absurdie pour révéler, par Freud, que son symptôme est un sens et même un double sens. S'en suivait, entre autres, une vue, un accès tout nouveau de l'Homme à son corps.
Evidemment "Etudes sur l'hystérie" c’est l’âge d'or, le point d'ancrage et de référence. Textes jamais usés à la lecture, jamais épuisés si l'on en croit la vigilance qui en font d'année en année de nouvelles moutures dans toutes les langues du monde.
Mais l'hystérie ne se tient pas aux limites et fixité d'une maladie ou d'une tare.
Le sens supputé, aussi particulier, aussi intime soit-il, nous impose que le symptôme ne se cantonne pas au champ clos d'une personne. Le symptôme révèle alors sa manière d'encercler et de prendre
pied chez autrui. L'hystérie accède à une autre dimension et devient le nom que l'on attribuera à un lien social qui court des uns aux autres ; Discours, dira le Docteur Lacan.
Le Discours de l'hystérique, modèle de structure logique, quadripodique est l'un des plus répandus qui soit. Il est très étrange de constater qu'il faille attendre les années I960 pour que s'établisse une logique clinique de l'hystérique fondée sur le concept de Discours alors que depuis toujours et encore aujourd'hui sans doute, le diagnostic d'hystérie sera entraîné souvent par l'affect de sympathie ou d'antipathie de l'interlocuteur.
C'est évidemment une autre procédure que propose l'analyste. Non seulement il se doit de construire un diagnostic mais encore la cure s'envisage selon ce concept de Discours d'où peut s'ensuivre un changement de la position subjective de l'analysant.
Professeur Roger WARTEL
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