[n° ou bulletin]
Titre : |
- 22 avril 1989 - Schizophrénie, paranoïa, repères structuraux |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alain Vaissermann, Auteur |
Année de publication : |
1989 |
Importance : |
20 pages |
Langues : |
Français (fre) |
4° de Couverture : |
"Argument préalable"
La clinique psychiatrique classique trace entre schizophrénie et paranoïa une limite assez nette. Mais le concept de schizophrénie peu à peu s'est étendu considérablement, au point que schizophrénie est quasiment devenu synonyme de psychose, ne laissant subsister sous le nom de paranoïa qu'une
catégorie résiduelle.
Parallèlement, sous l'influence des anglo-saxons, avec la notion de schizoïdie, c'est la différence entre les névroses et les psychoses qui s'estompait.
Aujourd'hui, il n'est pas rare que les psychiatres considèrent qu'il est préférable de ne pas faire de diagnostic, et choisissent au nom d'un idéal de liberté, de "ne pas enfermer les malades" dans une catégorie nosographique, craignant sans doute d'obérer les possibilités d'évolution de leurs patients.
Mais cette attitude n'est que le reflet du désarroi qui règne en psychiatrie, faute de doctrine, à l'origine de sa réorientation vers le champ social, ou de sa réintégration dans le champ médical.
Freud, quant à lui, s'est plus intéressé à lu paranoïa qu'à la schizophrénie, et Lacan à sa suite en faisant fond sur les écrits du président Schreber. Nombreux sont ceux qui, se réclamant de leur enseignement, ont nié la schizophrénie et ont cru pouvoir identifier psychose et paranoïa.
Pourtant Lacan nous a fourni un appareil conceptuel qui permet de reprendre ces problèmes et de tenter de répondre aux questions que ne cesse de nous poser la clinique, pourvu que les différences de structure que nous mettons à jour aient quelque intérêt quant à la conduite de la cure et à la position du thérapeute.
Nous donnerons une idée des repères structuraux des positions du sujet, de l'objet et de l'Autre, grâce à quelques séquences cliniques que nous mettrons en série.
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[n° ou bulletin]
- 22 avril 1989 - Schizophrénie, paranoïa, repères structuraux [texte imprimé] / Alain Vaissermann, Auteur . - 1989 . - 20 pages. Langues : Français ( fre)
4° de Couverture : |
"Argument préalable"
La clinique psychiatrique classique trace entre schizophrénie et paranoïa une limite assez nette. Mais le concept de schizophrénie peu à peu s'est étendu considérablement, au point que schizophrénie est quasiment devenu synonyme de psychose, ne laissant subsister sous le nom de paranoïa qu'une
catégorie résiduelle.
Parallèlement, sous l'influence des anglo-saxons, avec la notion de schizoïdie, c'est la différence entre les névroses et les psychoses qui s'estompait.
Aujourd'hui, il n'est pas rare que les psychiatres considèrent qu'il est préférable de ne pas faire de diagnostic, et choisissent au nom d'un idéal de liberté, de "ne pas enfermer les malades" dans une catégorie nosographique, craignant sans doute d'obérer les possibilités d'évolution de leurs patients.
Mais cette attitude n'est que le reflet du désarroi qui règne en psychiatrie, faute de doctrine, à l'origine de sa réorientation vers le champ social, ou de sa réintégration dans le champ médical.
Freud, quant à lui, s'est plus intéressé à lu paranoïa qu'à la schizophrénie, et Lacan à sa suite en faisant fond sur les écrits du président Schreber. Nombreux sont ceux qui, se réclamant de leur enseignement, ont nié la schizophrénie et ont cru pouvoir identifier psychose et paranoïa.
Pourtant Lacan nous a fourni un appareil conceptuel qui permet de reprendre ces problèmes et de tenter de répondre aux questions que ne cesse de nous poser la clinique, pourvu que les différences de structure que nous mettons à jour aient quelque intérêt quant à la conduite de la cure et à la position du thérapeute.
Nous donnerons une idée des repères structuraux des positions du sujet, de l'objet et de l'Autre, grâce à quelques séquences cliniques que nous mettrons en série.
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