[n° ou bulletin]
Titre : |
- 10 décembre 1988 - Clinique des psychoses avec Freud et Lacan : dans "Clinique des psychoses avec Freud et Lacan", 3e conférence du cycle |
Titre original : |
Le couple parental et la pathologie de l'enfant |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marc Strauss, Auteur |
Année de publication : |
1988 |
Importance : |
38 pages |
Langues : |
Français (fre) |
4° de Couverture : |
" Argument de présentation préalable "
LE COUPLE PARENTAL ET LA PATHOLOGIE DE L’ENFANT
La description de la psychose chez l'enfant est postérieure à la découverte de la psychanalyse et en porte, plus nettement que dans la clinique de l'adulte, la marque. De même, son traitement par ce qu'il implique d'une option sur la génèse ou la structure du sujet, constitue à chaque fois un enjeu essentiel pour la théorie analytique.
Cette psychose de l'enfant, avec son tableau majeur d'autisme, porte le débat au cœur de la question de ce qui, de parent à enfant, se transmet. La précocité de ses manifestations cliniques rend problématique la notion de traumatisme déclenchant et rend caduques les considérations sur l'état antérieur dit à l'occasion pré-psychotique.
L'instauration d'une relation transférentielle, constatable dans les faits, et l'évolution qu'elle permet, dans les limites qui seront à interroger, accentuent l'écart avec les conséquences des altérations biologiques et autres débilités organiques.
Reste donc à se tourner vers la place faite à l'enfant dans le monde où il survient, par ceux qui l'ont conçu et qui l'élèvent.
Le rôle de la mère a très longtemps été considéré comme crucial, depuis les élaborations sur son angoisse, sa dépression, toute cause enfin l'empêchant d'être "suffisamment bonne", jusqu'à la notion de forclusion du Nom du Père dans son discours.
A faire osciller le fléau de la balance des facteurs psychologiques de l'un à la compétence propre de l'autre, dans un ajustement quantitatif qui se supporte d'une continuité implicite, on s'impose de manquer ce qui dans la génération fait discontinuité.
C'est en appréciant le sort réservé à cette discontinuité que la position de l'enfant dans son rapport au fantasme de la mère peut être dégagée comme relevant d'une structure et que peut s'en déduire aussi bien le mode d'intervention auprès d'un enfant que ce qu’il est permis d'en attendre.
C’est ce que nous développerons autour d'exemples cliniques.
|
[n° ou bulletin]
- 10 décembre 1988 - Clinique des psychoses avec Freud et Lacan = Le couple parental et la pathologie de l'enfant : dans "Clinique des psychoses avec Freud et Lacan", 3e conférence du cycle [texte imprimé] / Marc Strauss, Auteur . - 1988 . - 38 pages. Langues : Français ( fre)
4° de Couverture : |
" Argument de présentation préalable "
LE COUPLE PARENTAL ET LA PATHOLOGIE DE L’ENFANT
La description de la psychose chez l'enfant est postérieure à la découverte de la psychanalyse et en porte, plus nettement que dans la clinique de l'adulte, la marque. De même, son traitement par ce qu'il implique d'une option sur la génèse ou la structure du sujet, constitue à chaque fois un enjeu essentiel pour la théorie analytique.
Cette psychose de l'enfant, avec son tableau majeur d'autisme, porte le débat au cœur de la question de ce qui, de parent à enfant, se transmet. La précocité de ses manifestations cliniques rend problématique la notion de traumatisme déclenchant et rend caduques les considérations sur l'état antérieur dit à l'occasion pré-psychotique.
L'instauration d'une relation transférentielle, constatable dans les faits, et l'évolution qu'elle permet, dans les limites qui seront à interroger, accentuent l'écart avec les conséquences des altérations biologiques et autres débilités organiques.
Reste donc à se tourner vers la place faite à l'enfant dans le monde où il survient, par ceux qui l'ont conçu et qui l'élèvent.
Le rôle de la mère a très longtemps été considéré comme crucial, depuis les élaborations sur son angoisse, sa dépression, toute cause enfin l'empêchant d'être "suffisamment bonne", jusqu'à la notion de forclusion du Nom du Père dans son discours.
A faire osciller le fléau de la balance des facteurs psychologiques de l'un à la compétence propre de l'autre, dans un ajustement quantitatif qui se supporte d'une continuité implicite, on s'impose de manquer ce qui dans la génération fait discontinuité.
C'est en appréciant le sort réservé à cette discontinuité que la position de l'enfant dans son rapport au fantasme de la mère peut être dégagée comme relevant d'une structure et que peut s'en déduire aussi bien le mode d'intervention auprès d'un enfant que ce qu’il est permis d'en attendre.
C’est ce que nous développerons autour d'exemples cliniques.
|
|