[n° ou bulletin]
Titre : |
039 - Mai 1998 - Les maladies du nom propre |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jacques-Alain Miller, Auteur ; Eric Laurent, Auteur ; Bernard Lecoeur, Auteur ; Celso Renno Lima, Auteur ; Anne Lopez, Auteur ; Hilario Cid Vivas, Auteur ; Pierre Naveau, Auteur ; Marie-Hélène Brousse, Auteur ; François Sauvagnat, Auteur ; Marta Wintrebert, Auteur ; Danièle Marie, Auteur ; Lucie Wolf, Auteur ; Yasmina Guelouet, Auteur ; Alain Merlet, Auteur ; Evelyne Meublat, Auteur ; François Morel, Auteur ; Geneviève Morel, Auteur ; Marie-Hélène Roch, Auteur ; Rivka Warshawsky, Auteur ; Nathalie Charraud, Auteur ; Russell Grigg, Auteur ; Guy Briole, Auteur ; Louis Soler, Auteur ; Yves Bitrin, Auteur ; Monique Delius, Auteur ; Hélène Deltombe, Auteur ; Jean-Claude Fritiau, Auteur ; Corinne Prugnaud, Auteur ; Stella Harrisson, Auteur ; Maria Vitoria Bittencourt, Auteur ; René Fiori, Auteur ; Marie-Hélène Briole, Auteur ; Paulo Siqueira, Auteur |
Année de publication : |
1998 |
Importance : |
150 pages |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
ÉDITORIAL
Paulo Siqueira, Le nom propre : une maladie ?, 3
L’ORIENTATION LACANIENNE
Jacques-Alain Miller, Le sinthome, un mixte de symptôme et fantasme, 7
ENSEIGNEMENT
Éric Laurent, Symptôme et nom propre, 19
NOMINATIONS
Bernard Lecœur, Dire le nom, 35
Celso Rennó Lima, L’écriture du nom propre : un point de bascule, 39
Anne Lopez, Le Nom-du-Père comme symptôme, 45
Hilario Cid Vivas, A, 50
UNE NOMINATION DE FREUD
Pierre Naveau, Le nom de la jouissance forcée, 55
DES NOMS DES AUTEURS
Marie-Hélène Brousse, Les noms, le père, le symptôme, 61
François Sauvagnat, G. Morelli : de l’indice au désir de l’artiste, 69
Marta Wintrebert, « Mon nom est une ombre… », 74
DES NOMS POUR LA FEMME
Danièle Marie, Le masque, un autre nom pour La (la barré) femme, 79
Lucie Wolf, La femme Internet, 82
CASUISTIQUE DU NOM
Yarnina Guelouët, L’« événement de la lettre », 85
Alain Merlet, Self-Fulfilling Prophecy, 89
Evelyne Meublat, Nouage, 93
François Morel, Mélancolie, nom propre du sujet, 97
Geneviève Morel, Le symptôme en une phrase, 102
Marie-Hélène Roch, Maverick, 107
Rivka Warshawsky, Kaddish : un nom d’esprit, 111
LOGIQUE LACANIENNE
Nathalie Charraud, Cantor avec Lacan (I), 117
Russell Grigg, Le nom propre, c’est le signifiant à l’état pur, 125
LE CABINET DE LECTURE
De la transmission, Guy Briole, Louis Soler, Yves Bitrin, Monique Delius, 129
Épinglages, Hélène Deltombe, Jean-Claude Fritiau, Corinne Prugnaud, Stella Harrisson,
Maria Vitoria Bittencourt, Lucie Wolf, René Fiori, Marie-Hélène Briole, 133
ÉVÉNEMENTS, 141
ABSTRACTS, 143 |
4° de Couverture : |
« C’est pour autant et pour la moindre de ses paroles, que le sujet parle, qu’il ne peut faire que de toujours, une fois de plus, se nommer sans le savoir, sans savoir de quel nom ».
Jacques Lacan
Le nom propre, une maladie ?
Ni plus ni moins que la mort dont Marguerite Duras a fait La maladie de la mort. Bref, le symptôme n’est-il pas « ce qui plus que tout est apte à écrire le nom propre du sujet » ? (J.-A. Miller)
La dimension symptomatique du nom propre est incluse dans son statut même de signifiant. Il est le seul, en effet, qui ait sa propre signification, c’est-à-dire, qui ne renvoie à aucun autre signifiant. Par conséquent, en tant que signifiant le nom propre peut, en quelque sorte, s’en aller tout seul. Il partage, ainsi, le statut de l’insigne, étant le seul à ne pas représenter le sujet pour un autre signifiant, comme J.-A. Miller l’a démontré dans son cours « Ce qui fait insigne » (dont nous publions une leçon dans l’orientation lacanienne de ce numéro). Cela confirme l’hypothèse de Freud pour qui, dans la magie, le nom propre est utilisé comme métonymie du sujet, en substituant « la partie (le nom) au tout » (Totem et tabou). Ce trait différencie le nom propre du Nom-du-Père qui, lui, est à inscrire comme métaphore du sujet, sauf dans les cas où le Nom-du-Père devient son nom propre.
Paulo Siqueira |
[n° ou bulletin]
039 - Mai 1998 - Les maladies du nom propre [texte imprimé] / Jacques-Alain Miller, Auteur ; Eric Laurent, Auteur ; Bernard Lecoeur, Auteur ; Celso Renno Lima, Auteur ; Anne Lopez, Auteur ; Hilario Cid Vivas, Auteur ; Pierre Naveau, Auteur ; Marie-Hélène Brousse, Auteur ; François Sauvagnat, Auteur ; Marta Wintrebert, Auteur ; Danièle Marie, Auteur ; Lucie Wolf, Auteur ; Yasmina Guelouet, Auteur ; Alain Merlet, Auteur ; Evelyne Meublat, Auteur ; François Morel, Auteur ; Geneviève Morel, Auteur ; Marie-Hélène Roch, Auteur ; Rivka Warshawsky, Auteur ; Nathalie Charraud, Auteur ; Russell Grigg, Auteur ; Guy Briole, Auteur ; Louis Soler, Auteur ; Yves Bitrin, Auteur ; Monique Delius, Auteur ; Hélène Deltombe, Auteur ; Jean-Claude Fritiau, Auteur ; Corinne Prugnaud, Auteur ; Stella Harrisson, Auteur ; Maria Vitoria Bittencourt, Auteur ; René Fiori, Auteur ; Marie-Hélène Briole, Auteur ; Paulo Siqueira, Auteur . - 1998 . - 150 pages. Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
ÉDITORIAL
Paulo Siqueira, Le nom propre : une maladie ?, 3
L’ORIENTATION LACANIENNE
Jacques-Alain Miller, Le sinthome, un mixte de symptôme et fantasme, 7
ENSEIGNEMENT
Éric Laurent, Symptôme et nom propre, 19
NOMINATIONS
Bernard Lecœur, Dire le nom, 35
Celso Rennó Lima, L’écriture du nom propre : un point de bascule, 39
Anne Lopez, Le Nom-du-Père comme symptôme, 45
Hilario Cid Vivas, A, 50
UNE NOMINATION DE FREUD
Pierre Naveau, Le nom de la jouissance forcée, 55
DES NOMS DES AUTEURS
Marie-Hélène Brousse, Les noms, le père, le symptôme, 61
François Sauvagnat, G. Morelli : de l’indice au désir de l’artiste, 69
Marta Wintrebert, « Mon nom est une ombre… », 74
DES NOMS POUR LA FEMME
Danièle Marie, Le masque, un autre nom pour La (la barré) femme, 79
Lucie Wolf, La femme Internet, 82
CASUISTIQUE DU NOM
Yarnina Guelouët, L’« événement de la lettre », 85
Alain Merlet, Self-Fulfilling Prophecy, 89
Evelyne Meublat, Nouage, 93
François Morel, Mélancolie, nom propre du sujet, 97
Geneviève Morel, Le symptôme en une phrase, 102
Marie-Hélène Roch, Maverick, 107
Rivka Warshawsky, Kaddish : un nom d’esprit, 111
LOGIQUE LACANIENNE
Nathalie Charraud, Cantor avec Lacan (I), 117
Russell Grigg, Le nom propre, c’est le signifiant à l’état pur, 125
LE CABINET DE LECTURE
De la transmission, Guy Briole, Louis Soler, Yves Bitrin, Monique Delius, 129
Épinglages, Hélène Deltombe, Jean-Claude Fritiau, Corinne Prugnaud, Stella Harrisson,
Maria Vitoria Bittencourt, Lucie Wolf, René Fiori, Marie-Hélène Briole, 133
ÉVÉNEMENTS, 141
ABSTRACTS, 143 |
4° de Couverture : |
« C’est pour autant et pour la moindre de ses paroles, que le sujet parle, qu’il ne peut faire que de toujours, une fois de plus, se nommer sans le savoir, sans savoir de quel nom ».
Jacques Lacan
Le nom propre, une maladie ?
Ni plus ni moins que la mort dont Marguerite Duras a fait La maladie de la mort. Bref, le symptôme n’est-il pas « ce qui plus que tout est apte à écrire le nom propre du sujet » ? (J.-A. Miller)
La dimension symptomatique du nom propre est incluse dans son statut même de signifiant. Il est le seul, en effet, qui ait sa propre signification, c’est-à-dire, qui ne renvoie à aucun autre signifiant. Par conséquent, en tant que signifiant le nom propre peut, en quelque sorte, s’en aller tout seul. Il partage, ainsi, le statut de l’insigne, étant le seul à ne pas représenter le sujet pour un autre signifiant, comme J.-A. Miller l’a démontré dans son cours « Ce qui fait insigne » (dont nous publions une leçon dans l’orientation lacanienne de ce numéro). Cela confirme l’hypothèse de Freud pour qui, dans la magie, le nom propre est utilisé comme métonymie du sujet, en substituant « la partie (le nom) au tout » (Totem et tabou). Ce trait différencie le nom propre du Nom-du-Père qui, lui, est à inscrire comme métaphore du sujet, sauf dans les cas où le Nom-du-Père devient son nom propre.
Paulo Siqueira |
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