Catalogue de la bibliothèque
La bibliothèque de la Maison de la psychanalyse en Normandie est la bibliothèque de l'Association de la Cause freudienne (ACF-Normandie) et de l'Antenne clinique de Rouen
Le catalogue de la Bibliothèque est en cours de constitution. Vous pouvez y accéder en utilisant la recherche avancée ou le navigateur de périodiques.
Vous pouvez aussi entrer dans la bibliothèque et visiter les étagères, accessibles en bas de la page.
ATTENTION : Pour des raisons réglementaires, il n’est pas possible de télécharger les ouvrages et les textes que présente le catalogue. Nous vous invitons à contacter l’équipe de bibliothécaires pour consulter un ouvrage ou obtenir la copie d’un article.
ATTENTION : Pour des raisons réglementaires, il n’est pas possible de télécharger les ouvrages et les textes que présente le catalogue. Nous vous invitons à contacter l’équipe de bibliothécaires pour consulter un ouvrage ou obtenir la copie d’un article.
Détail de l'éditeur
Les éditions de minuit
Collections rattachées :
|
Documents disponibles chez cet éditeur (15)
Affiner la recherche
Amante marine / Luce Irigaray
Titre : Amante marine : de Friedrich Nietzsche Type de document : texte imprimé Auteurs : Luce Irigaray, Auteur Editeur : Les éditions de minuit Année de publication : 1980 Collection : Critique Importance : 210 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-0304-2 Langues : Français (fre) Sommaire : DIRE D’EAUX IMMÉMORIALES 7
Baptême de l’ombre, 9
Outre mi-nuit, 14
Ivresse de mer incorruptible, 18
Où commence et où finit ton corps, 21
Le fardeau des cimes, 26
Le mépris de ta nostalgie, 31
Une sépulture d’air, 34
Noces de glace, 38
L’envers de ta limite, 42
Le chant des cigales, 44
Danse de l’abîme, 47
Jamais ne retourne au jour son ultime profondeur, 52
Lave brûlante tu portes en toi, 59
La clameur d’une naïve insurrection, 62
Un oubli abyssal, 66
Le désert croît, 68
L’adversité par hasard, 72
Deuil en labyrinthes, 75
LÈVRES VOILÉES, 81
Le féminin/la féminité, 85
La fille du seul Père : Athéna, 101
Un tour de plus, Socrate, 104
Un meurtre a été commis, 107
De la distance et de la mimésis, 110
Le jeu de Perséphone, 118
Deux invisibles, au moins, 122
Le risque : elle n’est pas une, 125
QUAND NAISSENT LES DIEUX, 129
L’ENFANT TOUJOURS AU BERCEAU, 131
LE FRÈRE JUMEAU, 153
LE CRUCIFIÉ,1754° de Couverture : « Sois raisonnable, Ariane !… Tu as de petites oreilles, tu as mes oreilles : accueilles-y parole sensée ! — Ne faut-il pas commencer par se haïr, lorsque l’on doit s’aimer ? Je suis ton labyrinthe… ». Ainsi, masqué en idole du désir, répondait-il à la Lamentation sortant de la bouche de son amante.
Excédant le dédale des apparences où il l’a séduite, elle dit : « A quand la fin de cette infernale alliance où douleur et joie jamais ne se désenlacent ? Laisse-moi aller outre ton cercle, et goûter ivresse marine plus proche de mon devenir que la passion des contraires qui sans cesse t’anime. Et si mon heure commence là où finit la tienne, tel n’est pas mon plaisir. Car j’aime le partage où tu veux le tout. » Mais, s’il lui prête même ses oreilles, comment entendra-t-il cet appel à une nouvelle aurore ?
Alors... Interroger la naissance de la tragédie. Rouvrir les lèvres — qu’elles chantent leur musique ! Affirmer ces bords où les corps, dévoilés, passent du dedans au dehors, du dehors au dedans. Aussi par une langue. Délivrer le choeur des femmes enfouies dans des antres souterrains grâce à la persuasion de la fille du seul Père : Athéna, déesse-féminité. Ne pas oublier Perséphone. Elle sait jouer aux dés les mystères de l’invisible.
Et encore : rechercher au fond des océans la mère de Dionysos. Qu’il retrouve enfin le ventre où il a été conçu. Découvrir dans sa nuit et sa sauvagerie animale la sœur jumelle d’Apollon, celle qui l’assiste dans l’accouchement de sa beauté idéale et de sa parole oraculaire. Pour les chrétiens, ruminer cette « bonne nouvelle » : Dieu veut un corps de femme pour se faire chair et habiter parmi nous.
A tous les hommes demander si les alternances d’aubes et de crépuscules qui éclairent ou assombrissent la terre sont un destin à jamais insurmontable dans leur monde.
L.I.
Amante marine : de Friedrich Nietzsche [texte imprimé] / Luce Irigaray, Auteur . - Les éditions de minuit, 1980 . - 210 pages. - (Critique) .
ISBN : 978-2-7073-0304-2
Langues : Français (fre)
Sommaire : DIRE D’EAUX IMMÉMORIALES 7
Baptême de l’ombre, 9
Outre mi-nuit, 14
Ivresse de mer incorruptible, 18
Où commence et où finit ton corps, 21
Le fardeau des cimes, 26
Le mépris de ta nostalgie, 31
Une sépulture d’air, 34
Noces de glace, 38
L’envers de ta limite, 42
Le chant des cigales, 44
Danse de l’abîme, 47
Jamais ne retourne au jour son ultime profondeur, 52
Lave brûlante tu portes en toi, 59
La clameur d’une naïve insurrection, 62
Un oubli abyssal, 66
Le désert croît, 68
L’adversité par hasard, 72
Deuil en labyrinthes, 75
LÈVRES VOILÉES, 81
Le féminin/la féminité, 85
La fille du seul Père : Athéna, 101
Un tour de plus, Socrate, 104
Un meurtre a été commis, 107
De la distance et de la mimésis, 110
Le jeu de Perséphone, 118
Deux invisibles, au moins, 122
Le risque : elle n’est pas une, 125
QUAND NAISSENT LES DIEUX, 129
L’ENFANT TOUJOURS AU BERCEAU, 131
LE FRÈRE JUMEAU, 153
LE CRUCIFIÉ,1754° de Couverture : « Sois raisonnable, Ariane !… Tu as de petites oreilles, tu as mes oreilles : accueilles-y parole sensée ! — Ne faut-il pas commencer par se haïr, lorsque l’on doit s’aimer ? Je suis ton labyrinthe… ». Ainsi, masqué en idole du désir, répondait-il à la Lamentation sortant de la bouche de son amante.
Excédant le dédale des apparences où il l’a séduite, elle dit : « A quand la fin de cette infernale alliance où douleur et joie jamais ne se désenlacent ? Laisse-moi aller outre ton cercle, et goûter ivresse marine plus proche de mon devenir que la passion des contraires qui sans cesse t’anime. Et si mon heure commence là où finit la tienne, tel n’est pas mon plaisir. Car j’aime le partage où tu veux le tout. » Mais, s’il lui prête même ses oreilles, comment entendra-t-il cet appel à une nouvelle aurore ?
Alors... Interroger la naissance de la tragédie. Rouvrir les lèvres — qu’elles chantent leur musique ! Affirmer ces bords où les corps, dévoilés, passent du dedans au dehors, du dehors au dedans. Aussi par une langue. Délivrer le choeur des femmes enfouies dans des antres souterrains grâce à la persuasion de la fille du seul Père : Athéna, déesse-féminité. Ne pas oublier Perséphone. Elle sait jouer aux dés les mystères de l’invisible.
Et encore : rechercher au fond des océans la mère de Dionysos. Qu’il retrouve enfin le ventre où il a été conçu. Découvrir dans sa nuit et sa sauvagerie animale la sœur jumelle d’Apollon, celle qui l’assiste dans l’accouchement de sa beauté idéale et de sa parole oraculaire. Pour les chrétiens, ruminer cette « bonne nouvelle » : Dieu veut un corps de femme pour se faire chair et habiter parmi nous.
A tous les hommes demander si les alternances d’aubes et de crépuscules qui éclairent ou assombrissent la terre sont un destin à jamais insurmontable dans leur monde.
L.I.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100313 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt L'anti-Oedipe / Gilles Deleuze ; Félix Guattari
Titre : L'anti-Oedipe Titre original : Capitalisme et schizophrénie Type de document : texte imprimé Auteurs : Gilles Deleuze, Auteur ; Félix Guattari, Auteur Editeur : Les éditions de minuit Année de publication : 1972 Collection : Critique Importance : 474 pages Langues : Français (fre) Sommaire :
CHAPITRE I : LES MACHINES DÉSIRANTES
1. La production désirante, 7
Promenade du schizo - Nature et industrie - Le processus - Machine désirante, objets partiels et flux : et... et... - La 1e synthèse - Production du corps sans organes
2. Le corps sans organes, 15
L'anti-production - Répulsion et machine paranoïaque - Productions désirante et sociale - Appropriation ou attraction - La 2e synthèse : synthèse disjonctive ou production d'enregistrement- Soit... soit - Généalogie schizophrénique
3. Le sujet et la jouissance, 22
Machine célibataire - La 3e synthèse : synthèse conjonctive ou production de consommation - C'est donc... - Matière, œuf et intensités - Les noms de l'histoire
4. Psychiatrie matérialiste, 29
L'inconscient et la catégorie de production - Théâtre ou usine ? - Le processus de production - Conception idéaliste du désir comme manque - Le réel et la production désirante – Une seule et même production, sociale et désirante - Réalité du fantasme de groupe - Les différences de régime entre prod. désirante sociale - Le socius et le corps sans organes - Le capitalisme, et la schizophrénie comme limite - Névrose, psychose et perversion
5. Les machines, 43
Les machines désirantes - 1er mode de coupure : flux et prélèvement – 2e mode : chaîne ou code, et détachement – 3e mode : sujet et résidu
6. Le tout et les parties, 50
Statut des multiplicités - Les objets partiels – Critique d’Œdipe – L’enfant dejà - L'inconscient-orphelin. - Qu'est-ce qui ne va pas dans la psychanalyse ?
CHAPITRE II : PSYCHANALYSE ET FAMILIALISME - LA SAINTE FAMILLE
1. L'impérialisme d'Œdipe, 60
Ses modes - Le tournant œdipien - Production désirante - L'abandon des machines désirantes
2. Trois textes de Freud, 66
L'œdipianisation - Ecrasement du délire de Schreber - En quoi la psychanalyse est pieuse - L'idéologie du manque - Le fantasme est de groupe - La libido comme flux - La rébellion des flux
3. La synthèse connective de production, 80
Ses deux usages - Famille et couple, filiation et alliance - Cause de la triangulation – 1e paralogisme de la psychanalyse -Usages transcendant et immanent
4. La synthèse disjonctive d'enregistrement, 89
Ses 2 usages - Les disjonctions inclusives - Les différenciations exclusives – 2e paralogisme de la psychanalyse : le double bind œdipien - Œdipe gagne à tous les coups - La frontière passe-t-elle entre le symbolique et l'imaginaire
5. La synthèse conjonctive de consommation, 100
Ses 2 usages - Le corps sans organes et les intensités - Voyages, passages - Tout délire est social, historique, politique - Ce que veut dire identifier – Comment la psychanalyse supprime les contenus socio-politiques - Un familialisme impénitent - Famille et champ social - Production désirante et investissement de la production sociale – Dès l’enfance – 3e paralogisme de la psychanalyse - Honte de la psychanalyse en histoire - Désir et infra-structure - Ségrégation et nomadisme.
6. Récapitulation des trois synthèses, 126
Le sottisier d'Œdipe - Œdipe et la « croyance » - Le sens, c’est l’usage - Critères immanents de la production désirante - Le désir ignore la loi, le manque et le signifiant
7. Répression et refoulement, 134
La loi - 4e paralogisme de la psychanalyse - Le désir est révolutionnaire - L’agent délégué du refoulement - Ce n’est pas la psychanalyse qui invente l’Œdipe
8. Névrose et psychose, 145
La réalité - La raison inverse - Œdipe « indécidable » - Ce que veut dire facteur actuel – 5e paralogisme de la psychanalyse - Actualité de la production désirante
9. Le processus, 155
Partir - Le peintre Turner - Les interruptions du processus - Mouvement de la déterritorialisation et territorialités
CHAPITRE III : SAUVAGES, BARBARES, CIVILISES
1. Socius inscripteur, 163
L'enregistrement - En quel sens le capitalisme est universel - La machine sociale - Le problème du socius, coder les flux - Non pas échanger, mais marquer, être marqué - Investissement et désinvestissement d'organes - La cruauté
2. La machine territoriale primitive, 170
Le corps plein de la terre - Filiation et alliance - Pervers de village et groupes locaux - Stock filiatif - Le déséquilibre fonctionnel - Ça ne marche qu'en se détraquant - Machine segmentaire - La grande peur des flux décodés - La mort monte du dedans, mais vient du dehors.
3. Problème d’Œdipe, 181
L'inceste - Les disjonctions inclusives - Des intensités à l'extension - En quel sens l’inceste est impossible - La limite - Les conditions de codage – Les éléments en profondeur de la représentation
4. Psychanalyse et ethnologie, 193
Suite du problème d'Œdipe - Un processus de cure en Afrique - Les conditions d'Œdipe et la colonisation - Œdipe et l'ethnocide - Ils ne savent pas ce qu'ils font, ceux qui œdipianisent - Sur quoi porte le refoulement - Culturalistes et universalistes - En quel sens Œdipe est bien universel - L'usage, ou le fonctionalisme en ethnologie - Les machines désirantes ne veulent rien dire - Molaire et moléculaire.
5. La représentation territoriale, 217
Ses éléments en surface - Dette et échange - Les 5 postulats de la conception échangiste - Voix, graphisme et œil – Nietzsche - La mort du système territorial.
6. La machine despotique barbare, 227
Le corps plein du despote - Nouvelle alliance et filiation directe - Le paranoïaque - La production asiatique - Les briques - Les mystifications de l'Etat - La déterritorialisation despotique et la dette infinie - Surcoder les flux.
7. La représentation barbare ou impériale, 236
Ses éléments - Inceste et surcodage - Eléments en profondeur et migration d'Œdipe - Eléments en surface - L'objet transcendant des hauteurs - Le signifiant comme signe déterritorialisé - Le signifiant despotique - La terreur, la loi - La forme de la dette infinie - Ce n'est pas encore Œdipe
8. L'Urstaat, 251
Un seul Etat ? - L'Etat comme catégorie – Commencement et origine - Evolution de l'Etat
9. La machine capitaliste civilisée, 263
Le corps plein du capital-argent - Décodage et conjonction des flux décodés - Le cynisme - Capital filiatif et capital d'alliance - Transformation de la plus-value de code en plus-value de flux - Les deux formes de l'argent- La baisse tendancielle - Le capitalisme et la déterritorialisation - Plus-value humaine et plus-value machinique - L anti-production- Les flux
10. Représentation capitaliste, 285
Ses éléments - Les figures ou flux-schizes - Les 2 sens du flux-schize - Différence entre un code et une axiomatique - L'Etat capitaliste, son rapport avec l’Urstaat - La classe - La bipolarité de classe - Désir et intérêt-Les deux pôles de l’axiomatique - Récapitulation des 3 grandes machines sociales
11. Œdipe enfin, 313
L'application - Reproductions sociale humaine - Les 2 ordres d'images - Œdipe et les limites – Œdipe et la récapitulation des 3 états - Symbole despotique - La mauvaise conscience - Adam Smith et Freud.
CHAPITRE IV : INTRODUCTION A LA SCHIZO-ANALYSE
1. Le champ social, 325
Père et enfant - Œdipe, une idée de père - L'inconscient comme cycle - Primat de l'investissement social - Molaire et moléculaire
2. L’inconscient moléculaire, 336
Désir et machine - Au-delà du vitalisme et du mécanisme - Les 2 états de la machine - Le fonctionalisme moléculaire - Les synthèses....
3. Psychanalyse et capitalisme, 352
La représentation - Représentation et production - Contre le mythe et la tragédie - L'attitude ambiguë de la psychanalyse par rapport au mythe et à la tragédie - En quel sens la psychanalyse brise la représentation....
4. Première tâche positive de la schizo-analyse, 384
La production désirante et ses machines - Statut des objets partiels - Les synthèses passives - Statut du corps sans organes....
5. Seconde tâche positive, 406
La production sociale et ses machines - Théorie des 2 pôles...4° de Couverture :
Qu'est-ce que l'inconscient ? Ce n'est pas un théâtre, mais une usine, un lieu et un agent de production. Machines désirantes : l'inconscient n'est ni figuratif ni' structural, mais machinique. - Qu'est-ce que le délire ? C'est l'investissement inconscient d'un champ social historique. On délire les races, les continents, les cultures. La schizo-analyse est à la fois l'analyse des machines désirantes et des investissements sociaux qu'elles opèrent. - Qu'est-ce qu'Œdipe ? L'histoire d'une longue « erreur », qui bloque les forces productives de l'inconscient, les fait jouer sur un théâtre d'ombres où se perd la puissance révolutionnaire du désir, les emprisonne dans le système de la famille. Le « familialisme » fut le rêve de la psychiatrie; la psychanalyse l'accomplit, et les formes modernes de la psychanalyse et de la psychiatrie n'arrivent pas à s'en débarrasser. Tout un détournement de l'inconscient, qui nous empêche à la fois de comprendre et de libérer le processus de la schizophrénie.L'anti-Oedipe = Capitalisme et schizophrénie [texte imprimé] / Gilles Deleuze, Auteur ; Félix Guattari, Auteur . - Les éditions de minuit, 1972 . - 474 pages. - (Critique) .
Langues : Français (fre)
Sommaire :
CHAPITRE I : LES MACHINES DÉSIRANTES
1. La production désirante, 7
Promenade du schizo - Nature et industrie - Le processus - Machine désirante, objets partiels et flux : et... et... - La 1e synthèse - Production du corps sans organes
2. Le corps sans organes, 15
L'anti-production - Répulsion et machine paranoïaque - Productions désirante et sociale - Appropriation ou attraction - La 2e synthèse : synthèse disjonctive ou production d'enregistrement- Soit... soit - Généalogie schizophrénique
3. Le sujet et la jouissance, 22
Machine célibataire - La 3e synthèse : synthèse conjonctive ou production de consommation - C'est donc... - Matière, œuf et intensités - Les noms de l'histoire
4. Psychiatrie matérialiste, 29
L'inconscient et la catégorie de production - Théâtre ou usine ? - Le processus de production - Conception idéaliste du désir comme manque - Le réel et la production désirante – Une seule et même production, sociale et désirante - Réalité du fantasme de groupe - Les différences de régime entre prod. désirante sociale - Le socius et le corps sans organes - Le capitalisme, et la schizophrénie comme limite - Névrose, psychose et perversion
5. Les machines, 43
Les machines désirantes - 1er mode de coupure : flux et prélèvement – 2e mode : chaîne ou code, et détachement – 3e mode : sujet et résidu
6. Le tout et les parties, 50
Statut des multiplicités - Les objets partiels – Critique d’Œdipe – L’enfant dejà - L'inconscient-orphelin. - Qu'est-ce qui ne va pas dans la psychanalyse ?
CHAPITRE II : PSYCHANALYSE ET FAMILIALISME - LA SAINTE FAMILLE
1. L'impérialisme d'Œdipe, 60
Ses modes - Le tournant œdipien - Production désirante - L'abandon des machines désirantes
2. Trois textes de Freud, 66
L'œdipianisation - Ecrasement du délire de Schreber - En quoi la psychanalyse est pieuse - L'idéologie du manque - Le fantasme est de groupe - La libido comme flux - La rébellion des flux
3. La synthèse connective de production, 80
Ses deux usages - Famille et couple, filiation et alliance - Cause de la triangulation – 1e paralogisme de la psychanalyse -Usages transcendant et immanent
4. La synthèse disjonctive d'enregistrement, 89
Ses 2 usages - Les disjonctions inclusives - Les différenciations exclusives – 2e paralogisme de la psychanalyse : le double bind œdipien - Œdipe gagne à tous les coups - La frontière passe-t-elle entre le symbolique et l'imaginaire
5. La synthèse conjonctive de consommation, 100
Ses 2 usages - Le corps sans organes et les intensités - Voyages, passages - Tout délire est social, historique, politique - Ce que veut dire identifier – Comment la psychanalyse supprime les contenus socio-politiques - Un familialisme impénitent - Famille et champ social - Production désirante et investissement de la production sociale – Dès l’enfance – 3e paralogisme de la psychanalyse - Honte de la psychanalyse en histoire - Désir et infra-structure - Ségrégation et nomadisme.
6. Récapitulation des trois synthèses, 126
Le sottisier d'Œdipe - Œdipe et la « croyance » - Le sens, c’est l’usage - Critères immanents de la production désirante - Le désir ignore la loi, le manque et le signifiant
7. Répression et refoulement, 134
La loi - 4e paralogisme de la psychanalyse - Le désir est révolutionnaire - L’agent délégué du refoulement - Ce n’est pas la psychanalyse qui invente l’Œdipe
8. Névrose et psychose, 145
La réalité - La raison inverse - Œdipe « indécidable » - Ce que veut dire facteur actuel – 5e paralogisme de la psychanalyse - Actualité de la production désirante
9. Le processus, 155
Partir - Le peintre Turner - Les interruptions du processus - Mouvement de la déterritorialisation et territorialités
CHAPITRE III : SAUVAGES, BARBARES, CIVILISES
1. Socius inscripteur, 163
L'enregistrement - En quel sens le capitalisme est universel - La machine sociale - Le problème du socius, coder les flux - Non pas échanger, mais marquer, être marqué - Investissement et désinvestissement d'organes - La cruauté
2. La machine territoriale primitive, 170
Le corps plein de la terre - Filiation et alliance - Pervers de village et groupes locaux - Stock filiatif - Le déséquilibre fonctionnel - Ça ne marche qu'en se détraquant - Machine segmentaire - La grande peur des flux décodés - La mort monte du dedans, mais vient du dehors.
3. Problème d’Œdipe, 181
L'inceste - Les disjonctions inclusives - Des intensités à l'extension - En quel sens l’inceste est impossible - La limite - Les conditions de codage – Les éléments en profondeur de la représentation
4. Psychanalyse et ethnologie, 193
Suite du problème d'Œdipe - Un processus de cure en Afrique - Les conditions d'Œdipe et la colonisation - Œdipe et l'ethnocide - Ils ne savent pas ce qu'ils font, ceux qui œdipianisent - Sur quoi porte le refoulement - Culturalistes et universalistes - En quel sens Œdipe est bien universel - L'usage, ou le fonctionalisme en ethnologie - Les machines désirantes ne veulent rien dire - Molaire et moléculaire.
5. La représentation territoriale, 217
Ses éléments en surface - Dette et échange - Les 5 postulats de la conception échangiste - Voix, graphisme et œil – Nietzsche - La mort du système territorial.
6. La machine despotique barbare, 227
Le corps plein du despote - Nouvelle alliance et filiation directe - Le paranoïaque - La production asiatique - Les briques - Les mystifications de l'Etat - La déterritorialisation despotique et la dette infinie - Surcoder les flux.
7. La représentation barbare ou impériale, 236
Ses éléments - Inceste et surcodage - Eléments en profondeur et migration d'Œdipe - Eléments en surface - L'objet transcendant des hauteurs - Le signifiant comme signe déterritorialisé - Le signifiant despotique - La terreur, la loi - La forme de la dette infinie - Ce n'est pas encore Œdipe
8. L'Urstaat, 251
Un seul Etat ? - L'Etat comme catégorie – Commencement et origine - Evolution de l'Etat
9. La machine capitaliste civilisée, 263
Le corps plein du capital-argent - Décodage et conjonction des flux décodés - Le cynisme - Capital filiatif et capital d'alliance - Transformation de la plus-value de code en plus-value de flux - Les deux formes de l'argent- La baisse tendancielle - Le capitalisme et la déterritorialisation - Plus-value humaine et plus-value machinique - L anti-production- Les flux
10. Représentation capitaliste, 285
Ses éléments - Les figures ou flux-schizes - Les 2 sens du flux-schize - Différence entre un code et une axiomatique - L'Etat capitaliste, son rapport avec l’Urstaat - La classe - La bipolarité de classe - Désir et intérêt-Les deux pôles de l’axiomatique - Récapitulation des 3 grandes machines sociales
11. Œdipe enfin, 313
L'application - Reproductions sociale humaine - Les 2 ordres d'images - Œdipe et les limites – Œdipe et la récapitulation des 3 états - Symbole despotique - La mauvaise conscience - Adam Smith et Freud.
CHAPITRE IV : INTRODUCTION A LA SCHIZO-ANALYSE
1. Le champ social, 325
Père et enfant - Œdipe, une idée de père - L'inconscient comme cycle - Primat de l'investissement social - Molaire et moléculaire
2. L’inconscient moléculaire, 336
Désir et machine - Au-delà du vitalisme et du mécanisme - Les 2 états de la machine - Le fonctionalisme moléculaire - Les synthèses....
3. Psychanalyse et capitalisme, 352
La représentation - Représentation et production - Contre le mythe et la tragédie - L'attitude ambiguë de la psychanalyse par rapport au mythe et à la tragédie - En quel sens la psychanalyse brise la représentation....
4. Première tâche positive de la schizo-analyse, 384
La production désirante et ses machines - Statut des objets partiels - Les synthèses passives - Statut du corps sans organes....
5. Seconde tâche positive, 406
La production sociale et ses machines - Théorie des 2 pôles...4° de Couverture :
Qu'est-ce que l'inconscient ? Ce n'est pas un théâtre, mais une usine, un lieu et un agent de production. Machines désirantes : l'inconscient n'est ni figuratif ni' structural, mais machinique. - Qu'est-ce que le délire ? C'est l'investissement inconscient d'un champ social historique. On délire les races, les continents, les cultures. La schizo-analyse est à la fois l'analyse des machines désirantes et des investissements sociaux qu'elles opèrent. - Qu'est-ce qu'Œdipe ? L'histoire d'une longue « erreur », qui bloque les forces productives de l'inconscient, les fait jouer sur un théâtre d'ombres où se perd la puissance révolutionnaire du désir, les emprisonne dans le système de la famille. Le « familialisme » fut le rêve de la psychiatrie; la psychanalyse l'accomplit, et les formes modernes de la psychanalyse et de la psychiatrie n'arrivent pas à s'en débarrasser. Tout un détournement de l'inconscient, qui nous empêche à la fois de comprendre et de libérer le processus de la schizophrénie.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 103600 COLL Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Ouvrages collectifs (COLL) Exclu du prêt En ce temps-là / Clément Rosset
Titre : En ce temps-là Titre original : Notes sur Louis Althusser Type de document : texte imprimé Auteurs : Clément Rosset, Auteur Editeur : Les éditions de minuit Année de publication : 1992 Importance : 50 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-1427-7 Langues : Français (fre) En ce temps-là = Notes sur Louis Althusser [texte imprimé] / Clément Rosset, Auteur . - Les éditions de minuit, 1992 . - 50 pages.
ISBN : 978-2-7073-1427-7
Langues : Français (fre)Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 103877 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt Critique / Jacques Bouveresse
Titre : Critique : Seize études, par des écrivains d'aujourd'hui, sur quelques-uns des grands hommes qui ont vécu à Vienne vers 1900 Titre original : Vienne, début d'un siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Bouveresse, Auteur ; Hubert Damisch, Auteur ; Marie -Louise Testenoire, Auteur ; Nata Minor, Auteur ; Jean-François Peyret, Auteur ; Elisabeth Castex, Auteur ; Claude Mouchard, Auteur ; Pierre-Yves Petillon, Auteur ; Charles Rosen, Auteur ; Henri Zerner, Auteur ; Marielle Latour, Auteur ; Michel Serres, Auteur ; Yvon Bourdet, Auteur ; Charles Zorgbibe, Auteur ; Nike Wagner, Auteur Editeur : Les éditions de minuit Année de publication : 1985 Collection : revue générale des publications françaises et étrangères Importance : 1014 pages ISBN/ISSN/EAN : 2707307719 Langues : Français (fre) Sommaire :
Jacques Bouveresse, Les derniers jours de l'humanité,753-805
Hubert Damisch, L'autre "ICH" ou le désir du vide pour un tombeau d'Adolf Loos, 806-818
Marie-Louise Testenoire, Freud et Vienne en 1900, 819-836
Nata Minoir, Capitales de non-lieu, Vienne Freud, Schnitzler, 837-845
Jean-François Peyret, Musil ou les contradictions de la modernité, 846-863
Elisabeth Castex, Autour d'une oeuvre posthume, 863-873
Claude Mouchard, Hermann Broch : logique lyrique, 874-883
Pierre-Yves Petillon, Hofmannsthal ou le règne du silence, 884-908
Charles Rosen, Schoenberg et l'expressionnisme, 909-918
Ulrich Schreiber, Gustave Mahler : une musique des contradictions sociales, 919-939
Henri Zeiner, L'histoire de l'art d'Aloïs Riegl : un formalisme tactique, 940-952
Marielle Latour, Klimt, Schiele et Koroschka peintres d'avant-garde, 953-963
Michel Serres, Autour de Boltzmann, 964-979
Yvon Bourdet, Actualité de l'austro-marxisme, 980-992
Charles Zorgbibe, Hans Kelsen et la science juridique pure, 993-997
Nike Wagner, Karl Kraus, 998-1010
4° de Couverture :
Pourquoi Freud qui, en 1900, déclarait vouer à Vienne « une haine personnelle » s'est-il ensuite attaché à cette ville au point de ne la quitter qu'à la dernière extrémité et d'en faire le berceau de sa création ; la psychanalyse ?
Pourquoi Wittgenstein, au contraire, s'est-il très tôt expatrié en Angleterre, mais sans s'y installer jamais réellement, et sans rompre les liens qui l'attachaient au monde intellectuel viennois, dont toute son œuvre — encore si injustement méconnue en France — porte la marque indélébile ?
Ce ne sont là que deux exemples des multiples questions que soulève ce numéro spécial de Critique, consacré à cette Vienne du début du siècle qui, pourtant déjà agonisante, connut alors la plus extraordinaire explosion de créativité.
C'est là — dans cette « Cancanie, cas exemplaire du monde moderne » — où Musil conçut son énorme roman jamais achevé parce que constituant une recherche éperdue de la modernité ; là où Loos inventa son architecture de la « tabula rasa » ; là où grandirent des écrivains comme Broch et Hoffmansthal, des musiciens comme Mahler et Schoenberg, des peintres comme Klimt, Egon Schiele et Kokoschka, des historiens de l'art comme Riegl, des physiciens comme Boltzmann, des théoriciens politiques comme Adler et Otto Bauer, qui tous, chacun dans leur domaine, ont profondément marqué notre manière de penser et de sentir.
Tout cela se produisit dans une ambiance caractérisée à la fois par un profond désespoir et par une frénésie d'invention ; contradictions que l'on retrouve chez Karl Kraus, personnage ambigu et fantomatique, redoutable polémiste, et que l'on commence aujourd'hui seulement à essayer de traduire en France, alors que, par l'influence qu'il exerça sur tous les hommes de son époque, il en est peut-être la figure centrale.
Ce numéro triple de Critique ne prétend ni brosser un tableau d'histoire, ni ébaucher une thèse sur les causes de la coexistence de tant de créateurs de génie en un même temps et en même lieu. C'est seulement un ensemble de réflexions, émanant d'écrivains d'aujourd'hui, au sujet d'hommes dont les œuvres, quoique vieilles d'une moitié ou de trois quarts de siècle, rejoignent et éclairent nos préoccupations les plus actuelles.
Critique = Vienne, début d'un siècle : Seize études, par des écrivains d'aujourd'hui, sur quelques-uns des grands hommes qui ont vécu à Vienne vers 1900 [texte imprimé] / Jacques Bouveresse, Auteur ; Hubert Damisch, Auteur ; Marie -Louise Testenoire, Auteur ; Nata Minor, Auteur ; Jean-François Peyret, Auteur ; Elisabeth Castex, Auteur ; Claude Mouchard, Auteur ; Pierre-Yves Petillon, Auteur ; Charles Rosen, Auteur ; Henri Zerner, Auteur ; Marielle Latour, Auteur ; Michel Serres, Auteur ; Yvon Bourdet, Auteur ; Charles Zorgbibe, Auteur ; Nike Wagner, Auteur . - Les éditions de minuit, 1985 . - 1014 pages. - (revue générale des publications françaises et étrangères) .
ISSN : 2707307719
Langues : Français (fre)
Sommaire :
Jacques Bouveresse, Les derniers jours de l'humanité,753-805
Hubert Damisch, L'autre "ICH" ou le désir du vide pour un tombeau d'Adolf Loos, 806-818
Marie-Louise Testenoire, Freud et Vienne en 1900, 819-836
Nata Minoir, Capitales de non-lieu, Vienne Freud, Schnitzler, 837-845
Jean-François Peyret, Musil ou les contradictions de la modernité, 846-863
Elisabeth Castex, Autour d'une oeuvre posthume, 863-873
Claude Mouchard, Hermann Broch : logique lyrique, 874-883
Pierre-Yves Petillon, Hofmannsthal ou le règne du silence, 884-908
Charles Rosen, Schoenberg et l'expressionnisme, 909-918
Ulrich Schreiber, Gustave Mahler : une musique des contradictions sociales, 919-939
Henri Zeiner, L'histoire de l'art d'Aloïs Riegl : un formalisme tactique, 940-952
Marielle Latour, Klimt, Schiele et Koroschka peintres d'avant-garde, 953-963
Michel Serres, Autour de Boltzmann, 964-979
Yvon Bourdet, Actualité de l'austro-marxisme, 980-992
Charles Zorgbibe, Hans Kelsen et la science juridique pure, 993-997
Nike Wagner, Karl Kraus, 998-1010
4° de Couverture :
Pourquoi Freud qui, en 1900, déclarait vouer à Vienne « une haine personnelle » s'est-il ensuite attaché à cette ville au point de ne la quitter qu'à la dernière extrémité et d'en faire le berceau de sa création ; la psychanalyse ?
Pourquoi Wittgenstein, au contraire, s'est-il très tôt expatrié en Angleterre, mais sans s'y installer jamais réellement, et sans rompre les liens qui l'attachaient au monde intellectuel viennois, dont toute son œuvre — encore si injustement méconnue en France — porte la marque indélébile ?
Ce ne sont là que deux exemples des multiples questions que soulève ce numéro spécial de Critique, consacré à cette Vienne du début du siècle qui, pourtant déjà agonisante, connut alors la plus extraordinaire explosion de créativité.
C'est là — dans cette « Cancanie, cas exemplaire du monde moderne » — où Musil conçut son énorme roman jamais achevé parce que constituant une recherche éperdue de la modernité ; là où Loos inventa son architecture de la « tabula rasa » ; là où grandirent des écrivains comme Broch et Hoffmansthal, des musiciens comme Mahler et Schoenberg, des peintres comme Klimt, Egon Schiele et Kokoschka, des historiens de l'art comme Riegl, des physiciens comme Boltzmann, des théoriciens politiques comme Adler et Otto Bauer, qui tous, chacun dans leur domaine, ont profondément marqué notre manière de penser et de sentir.
Tout cela se produisit dans une ambiance caractérisée à la fois par un profond désespoir et par une frénésie d'invention ; contradictions que l'on retrouve chez Karl Kraus, personnage ambigu et fantomatique, redoutable polémiste, et que l'on commence aujourd'hui seulement à essayer de traduire en France, alors que, par l'influence qu'il exerça sur tous les hommes de son époque, il en est peut-être la figure centrale.
Ce numéro triple de Critique ne prétend ni brosser un tableau d'histoire, ni ébaucher une thèse sur les causes de la coexistence de tant de créateurs de génie en un même temps et en même lieu. C'est seulement un ensemble de réflexions, émanant d'écrivains d'aujourd'hui, au sujet d'hommes dont les œuvres, quoique vieilles d'une moitié ou de trois quarts de siècle, rejoignent et éclairent nos préoccupations les plus actuelles.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 101590 COLL Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Ouvrages collectifs (COLL) Exclu du prêt ...Elle ne le lâche plus / François Roustang
Titre : ...Elle ne le lâche plus Type de document : texte imprimé Auteurs : François Roustang, Auteur Editeur : Les éditions de minuit Année de publication : 1980 Collection : Critique Importance : 226 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-0319-6 Langues : Français (fre) Sommaire : 1. DU STYLE DE FREUD, 9
2. ASSEZ SOUVENT, 47
3. SUGGESTION AU LONG COURS, 71
4. TRANSFERT LE REVE, 103
5. LE JEU DE L'AUTRE, 141
6. SUR LES EFFETS DE D'ANALYSE, 173
7. L’ANALYSANT, UN ROMANCIER ?, 197
Trois chapitres sont parus antérieurement dans des revues :
Le premier (sous un autre titre) dans Nouvelle revue de psychanalyse, automne 1977.
Le second dans Confrontation, printemps 1979.
Le troisième dans Nouvelle revue de psychanalyse, automne 1978.4° de Couverture : « Celui que la psychanalyse a empoigné, comme disait Binswanger, elle ne le lâche plus ». Pourquoi ? Pourquoi les fidèles de la psychanalyse sont-ils enfermés dans un discours qui n’est cohérent et rigoureux que pour eux-mêmes ? Pourquoi se sentent-ils si bien entre eux et si mal lorsque d’autres les interrogent ? Pourquoi finalement la gent psychanalytique (analystes et analysants) se comporte-t-elle peu ou prou comme une secte ?
Cela s’explique d'abord par la nature très particulière du discours de Freud. Il fallait donc étudier son style dans sa spécificité. Comment une théorie, reconnaissant qu’elle ne peut être ni prouvée ni réfutée, réussit-elle à former un lecteur qui va se mettre progressivement à penser comme l’auteur ? Freud a su inventer une écriture particulière à cette fin.
Cela s’explique davantage encore par l’importance du transfert dans la cure. Freud estimait, non sans hésitation, que la technique de libre association, le « tout dire » permettait de délivrer la psychanalyse de ce qui pouvait la rattacher à l’hypnose. Ses successeurs n’ont plus aucun doute à ce sujet. Pourtant on peut se demander si le véritable ressort du transfert n’est pas identique à celui de l’hypnose : la passion de se fondre dans l’autre et de l’absorber.
Est-il possible de trouver une issue à l’épaisseur de ces questions ? Peut-être faudrait-il d’abord ne pas se voiler la face pour ne rien voir des difficultés réelles et passer son temps à résoudre des problèmes d’école ! Si la psychanalyse renonçait à ses prétentions scientifiques, peut-être pourrait-elle lâcher quelques-uns de ses adeptes et leur permettre d’inventer leurs légendes, celles qui permettent d’errer et de rire ! F. R....Elle ne le lâche plus [texte imprimé] / François Roustang, Auteur . - Les éditions de minuit, 1980 . - 226 pages. - (Critique) .
ISBN : 978-2-7073-0319-6
Langues : Français (fre)
Sommaire : 1. DU STYLE DE FREUD, 9
2. ASSEZ SOUVENT, 47
3. SUGGESTION AU LONG COURS, 71
4. TRANSFERT LE REVE, 103
5. LE JEU DE L'AUTRE, 141
6. SUR LES EFFETS DE D'ANALYSE, 173
7. L’ANALYSANT, UN ROMANCIER ?, 197
Trois chapitres sont parus antérieurement dans des revues :
Le premier (sous un autre titre) dans Nouvelle revue de psychanalyse, automne 1977.
Le second dans Confrontation, printemps 1979.
Le troisième dans Nouvelle revue de psychanalyse, automne 1978.4° de Couverture : « Celui que la psychanalyse a empoigné, comme disait Binswanger, elle ne le lâche plus ». Pourquoi ? Pourquoi les fidèles de la psychanalyse sont-ils enfermés dans un discours qui n’est cohérent et rigoureux que pour eux-mêmes ? Pourquoi se sentent-ils si bien entre eux et si mal lorsque d’autres les interrogent ? Pourquoi finalement la gent psychanalytique (analystes et analysants) se comporte-t-elle peu ou prou comme une secte ?
Cela s’explique d'abord par la nature très particulière du discours de Freud. Il fallait donc étudier son style dans sa spécificité. Comment une théorie, reconnaissant qu’elle ne peut être ni prouvée ni réfutée, réussit-elle à former un lecteur qui va se mettre progressivement à penser comme l’auteur ? Freud a su inventer une écriture particulière à cette fin.
Cela s’explique davantage encore par l’importance du transfert dans la cure. Freud estimait, non sans hésitation, que la technique de libre association, le « tout dire » permettait de délivrer la psychanalyse de ce qui pouvait la rattacher à l’hypnose. Ses successeurs n’ont plus aucun doute à ce sujet. Pourtant on peut se demander si le véritable ressort du transfert n’est pas identique à celui de l’hypnose : la passion de se fondre dans l’autre et de l’absorber.
Est-il possible de trouver une issue à l’épaisseur de ces questions ? Peut-être faudrait-il d’abord ne pas se voiler la face pour ne rien voir des difficultés réelles et passer son temps à résoudre des problèmes d’école ! Si la psychanalyse renonçait à ses prétentions scientifiques, peut-être pourrait-elle lâcher quelques-uns de ses adeptes et leur permettre d’inventer leurs légendes, celles qui permettent d’errer et de rire ! F. R.Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 101092 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt 101736 AUTR Livre Réserve Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt L'esthétique du suicide / Michel Thévoz
PermalinkEthique de la différence sexuelle / Luce Irigaray
PermalinkLangage enfantin et aphasie / Roman Jakobson
PermalinkLautréamont et Sade / Maurice Blanchot
PermalinkNarcissisme de vie Narcissisme de mort / André Green
PermalinkL'ombre et le nom / Michèle Montrelay
PermalinkPassions élémentaires / Luce Irigaray
PermalinkLe plaisir de parler / Barbara Cassin
PermalinkSpeculum de l'autre femme / Luce Irigaray
PermalinkStrindberg et Van Gogh / Karl Jaspers
Permalink