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La barbarie ordinaire / Jean Clair
Titre : La barbarie ordinaire : Music à Dachau Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Clair, Auteur Editeur : Gallimard Année de publication : 2001 Collection : NRF Importance : 176 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-076094-7 Langues : Français (fre) 4° de Couverture : Plutarque raconte que, des sept mille Athéniens faits prisonniers durant les guerres de Sicile, échappèrent aux travaux forcés dans les latomies, et donc à la mort, ceux qui surent réciter à leurs vainqueurs, Grecs comme eux, quelques vers d'Euripide.
Les nazis n'appliquèrent pas ce trait de clémence antique aux déportés des camps. Citer Goethe ou Schiller ne fut à ces derniers d'aucun secours.
Pourtant la mémoire – la culture – joua un rôle majeur dans le destin des déportés. Savoir par cœur un poème met à l'abri du désastre. Ce que l'on garde en esprit, aucune Gestapo, aucune Guépéou, aucune CIA ne peut vous le retirer.
En septembre 1944, le peintre Zoran Music est déporté à Dachau. Il y réalise, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu'il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c'est-à-dire l'indescriptible.
Plus que la formule trop citée d'Adorno sur Auschwitz, la question que pose ce livre est la suivante : que pouvait alors la mémoire contre la mort, l'art contre l'indicible ? Non pas « après », mais dans le quotidien de la vie des camps ? Que peut-elle aujourd'hui dans une modernité qui, par son déni de la culture au nom de l'égalitarisme, et par sa tentation, au nom du progrès biologique, de légaliser l'euthanasie et l'eugénisme, semble souscrire au nomos de la vie concentrationnaire même ?
La barbarie ordinaire : Music à Dachau [texte imprimé] / Jean Clair, Auteur . - Gallimard, 2001 . - 176 pages. - (NRF) .
ISBN : 978-2-07-076094-7
Langues : Français (fre)
4° de Couverture : Plutarque raconte que, des sept mille Athéniens faits prisonniers durant les guerres de Sicile, échappèrent aux travaux forcés dans les latomies, et donc à la mort, ceux qui surent réciter à leurs vainqueurs, Grecs comme eux, quelques vers d'Euripide.
Les nazis n'appliquèrent pas ce trait de clémence antique aux déportés des camps. Citer Goethe ou Schiller ne fut à ces derniers d'aucun secours.
Pourtant la mémoire – la culture – joua un rôle majeur dans le destin des déportés. Savoir par cœur un poème met à l'abri du désastre. Ce que l'on garde en esprit, aucune Gestapo, aucune Guépéou, aucune CIA ne peut vous le retirer.
En septembre 1944, le peintre Zoran Music est déporté à Dachau. Il y réalise, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu'il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c'est-à-dire l'indescriptible.
Plus que la formule trop citée d'Adorno sur Auschwitz, la question que pose ce livre est la suivante : que pouvait alors la mémoire contre la mort, l'art contre l'indicible ? Non pas « après », mais dans le quotidien de la vie des camps ? Que peut-elle aujourd'hui dans une modernité qui, par son déni de la culture au nom de l'égalitarisme, et par sa tentation, au nom du progrès biologique, de légaliser l'euthanasie et l'eugénisme, semble souscrire au nomos de la vie concentrationnaire même ?
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100395 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt Le corps de l'oeuvre / Didier Anzieu
Titre : Le corps de l'oeuvre : Essais psychanalytiques sur le travail créateur Type de document : texte imprimé Auteurs : Didier Anzieu, Auteur Editeur : Gallimard Année de publication : 2005 Collection : NRF Sous-collection : Connaissance de l'inconscient Importance : 385 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-025532-0 Langues : Français (fre) Sommaire : 1e PARTIE – L’AUTEUR TRAVAILLÉ PAR LA CRÉATION
I. ENTRER EN CRÉATION – L’identification héroïque. Le « décollage ». Travail du rêve, travail du deuil, travail de la création. Crise et création
II. LE CAS DE FREUD – Tableau d’une crise créatrice. 1er épisode du décollage freudien (1894-95) : découvertes du sens des rêves et des notions d’appareil psychique et de travail psychique. 2nd épisode du décollage freudien (1896-97) : découverte du « complexe » d’Œdipe, 2 formes du désir incestueux chez le créateur. Niveaux de symbolisation des rêves freudiens : l’injection faite à Irma, « on est prié de fermer un œil », rêves de Rome, retour des langues oubliées, transcription directe du vu en un code. Derniers épisodes du décollage freudien : crise de 1913 (rupture avec Jung), crise d’entrée dans la vieillesse (1917-24) et remaniement de la méta-psychologie, crise octogénaire (1937-39) et exil final.
III. LE TRAVAIL DE L’ŒUVRE – L’auteur travaillé par la création. Le lecteur travaillé par l’œuvre.
IV. LA CRISE CRÉATRICE ET LES ÂGES DE LA VIE – Créations de la vieillesse. Créations de la maturité : l’ombre portée de la mort. Créations de la jeunesse : l’ombre portée de la violence. 2 sortes de littératures : littératures de l’accusation, littératures de la résignation.
V. QUE FAIRE DES STIMULATIONS PRÉCOCES ? – Stimulations maternelles précoces et dynamique héroique-masochiste : complexe de Jocaste chez la mère, hystérophobie de Freud, légende d’Héraklés. Particularités de la topique psychique du créateur : conflit du Moi idéal et du Surmoi, force du Ça, capacité du Moi de varier ses modes de fonctionnement, Idéal du Moi conciliant. Fonction maternelle du mental : inquiétante étrangeté et inattendue familiarité, matrice primaire de la communication, premiers décodages sensoriels, interface mère-nourrisson et Moi-peau, surstimulation et créations-totalisations, sous-stimulation et créations-consolidations, l’angoisse de séparation comme déclencheur du décollage créateur, le mental comme intériorisation d’un environnement maternel surstimulant, dynamique de l’hyperactivité fantasmatique, dynamique de l’hyperactivité intellectuelle, fonction paternelle du code. Fonction paternelle dans la conception psychique et attitude mentalement active du Moi devant la scène primitive: 3 exemples de patients en psychanalyse, passivité et activité chez Freud, rôle du père dans les diverses sortes de conception. Formes et fonctions du sexuel dans l’activité de pensée. Fonction du maternel dans le travail créateur, fonction du féminin, fonction du masculin, fonction du paternel, fonction de l’indéterminé.
2e PARTIE – LES CINQ PHASES DU TRAVAIL CRÉATEUR
I. DES CINQ PHASES DU TRAVAIL CRÉATEUR ET DE LEURS INSCRIPTIONS DANS L’ŒUVRE – 1e phase : le saisissement créateur; circonstances ; 3 exemples : résistances : régression : dissociation ; saisissement ; retour d’une vérité oubliée sous forme d’une hallucination non pathologique ; l’œuvre comme construction de cette vérité. 2e phase : prise de conscience de représentants psychiques inconscients ; levée d’une représentation refoulée et suractivation pulsionnelle ; remémoration affective et retour d’états archaïques du Moi et du Soi ; appréhension de représentants de mouvements du corps et d’opérations de l’esprit ; un moyen de surmonter les doutes propres à cette phase : la résonnance fantasmatique d’un(e) ami(e) et le rétablissement de l’aire d’illusion ; un moyen de parer au jugement du public intérieur : se faire aimer du Surmoi. 3e phase : instituer un code et lui faire prendre corps : déplacement topique du représentant inconscient ; écart entre le code et le corps de l’œuvre ; corps de l’œuvre et corps de l’auteur ; résistances inconscientes successives ; fantasmatiques de la création ; jeux du Moi avec le code et fonction régulatrice du Surmoi ; conflit du Moi, du Moi idéal et du Surmoi ; l’idiolecte. 4e phase : la composition proprement dite de l’œuvre. 5ème phase : produire l’œuvre au-dehors ; difficulté de décider que l’œuvre est achevée : danger de rupture de la continuité narcissique ; difficulté d’exposer l’œuvre à un public : les quatre formes d’angoisse produites par l’identification projective. Réintégration dans l’œuvre du processus de sa création : Repérage des 5 phases par les créateurs eux-mêmes ; ex. d’Yves Bonnefoy ; œuvre-produit et œuvre-processus ; logique de l’improbable et logique de l’impossible ; ex. d’inscription dans l’œuvre de chacune des 5 phases ; représentation du pouvoir de représentation ; diverses formes de l’illusion de totalisation et matrice psychique primaire ; oeuvre idéologique, utopique, transitionnelle.
II. L'EXEMPLE DU « CIMETIERE MARIN », POÈME DE LA CREATION DU POEME – Proposition d’une lecture : condensation de la poétique et du poïétique ; circonstance de la composition : crise d’entrée dans la maturité évoquant la crise d’entrée dans la jeunesse ; contenu manifeste : le cimetière de Cette, une « vanité » païenne ; la 1e phase (hallucinatoire) du travail créateur et son inscription dans la strophe 8 ; la 2nde phase et son inscription dans
l’incipit : pluralité des représentants psychiques inconscients (sensoriels, moteurs, affectifs) condensés dans celui-ci ; la 3e phase : le code organisateur du poème est fourni par la théorie aristotélicienne d'un premier moteur immobile, la matière à laquelle ce code donne forme est un rythme (qui joue sur l’opposition du décimal et du duodécimal) et l'image du corps (qui joue sur l’opposition du macrocosme, composé des 4 éléments, et du microcosme humain doté des 5 sens) ; brèves inscriptions des 4e et 5ème phases ; pensée obsessionnelle et travail créateur.
III, LE CODE AU TRAVAIL DANS L’OEUVRE – ESQUISSE D'UNE MISE EN ORDRE DE LA DIVERSITE DES CODES : Sens 0 : recueil des lois écrites (codex), rapport au Surmoi ; sens 01 : les mythes ; sens 1 : chiffre, clé, marque, grille ; sens 1 bis : en mathématiques et en biologie ; sens 2a : ensemble de préceptes moraux et sociaux ; sens 2b : ensemble d’instructions techniques ; sens 3 : le code langagier et ses sous-codes, le sous-code du style dans les textes écrits ; sens 4 : le système et ses variantes : le programme, la structure, l’idiolecte ; liberté intérieure du créateur face a la diversité des types de code. Dimension diachronique des codes et leur reprise dans le style : interaction du nourrisson avec les objets et avec l’entourage ; des schémes sensori-moteurs aux codes de communication ; spécificité de la littérature et nouvelles considérations sur le style, l’effet d’étrangeté ou de singularisation, l’illusion symbolique ou sémantique. Le code au travail dans l’oeuvre : plusieurs formules : exemple de la découverte de I’inconscient par Freud. Une 1e formule, appliquer un code connu a un domaine inconnu : les « contes » de Borges, un roman de Lagerlöf, un conte d’Andersen, « Ulysse » de Joyce. Une 2e formule, appliquer à un domaine connu un code inconnu du lecteur mais non de I'auteur : la lecture comme roman policier, le double sens sexuel et l'anamorphose chez Henry James, une critique générative d'une nouvelle de Maupassant, Maupassant face au code contemporain des mocurs et à la théorie pseudo-scientifique et prépsychanalytique de la dégénérescence familiale, la double référence entre l’inconscient et la culture, discussion du mythe d’Adonis, effets comiques et tragiques de la tension diachronique entre des codes. Une troisième formule, appliquer à un domaine connu un code inconnu de l'auteur lui-même : problèmes d’interprétation. Montherlant interprété par Lévi-Strauss, autres exemples. Limites du travail du code : l’absence, le manque, le vide : l’écorce, le noyau et le vide dans l'appareil psychique ;
.../...4° de Couverture : Les nombreuses contributions de la psychanalyse à l’esthétique se sont surtout attachées à l’interprétation du contenu fantasmatique des œuvres ou à la psychopathologie des auteurs. Si féconds qu’aient été en leur temps ces travaux, ils laissaient sans réponse les questions que pose toute œuvre d’art : l’effet de captation qu’elle produit, les affects et les identifications qu’elle suscite, le dévoilement du réel qu’elle opère.
Pour saisir de tels effets, on doit interroger moins le produit fini que l’expérience et le processus d’où résulte ce produit. Tout comme le rêve suppose un « travail », non visible, tout comme l’épreuve de la perte engage un douloureux « travail de deuil », l’œuvre d’art et de pensée est tout entière traversée par un travail créateur. Bien plus, son originalité et son pouvoir sur nous tiennent à ce qu’elle figure ce travail dans sa forme et dans son style. Le corps de l’œuvre – et non le seul texte – est l’œuvre elle-même.
Trois parties dans cet ouvrage. D’abord, une clinique et une théorie du travail créateur, où le cas de Freud est pris pour paradigme. Ensuite une analyse, menée à partir du Cimetière marin, « poème de la création du poème », qui permet à l’auteur d’y différencier cinq phases : l’état de saisissement, l’appréhension d’un représentant psychique inconscient, sa transformation en code organisateur, la donation d’un corps à ce code, l’affrontement imaginaire puis réel à un public. Enfin, venant préciser et
affiner le modèle théorique, quelques monographies : sur une nouvelle d’Henry James et le dédouble-ment, sur les contes et codes de Borges, sur la détresse et les toiles de Francis Bacon, sur les romans de Robbe-Grillet et les techniques de la pensée obsessionnelle. Autant de lectures psychanalytiques qui nous font effectuer un aller et retour entre l’opacité de la création et la complexité de l’intelligible.
Une « poiétique » psychanalytique serait donc possible ?Le corps de l'oeuvre : Essais psychanalytiques sur le travail créateur [texte imprimé] / Didier Anzieu, Auteur . - Gallimard, 2005 . - 385 pages. - (NRF. Connaissance de l'inconscient) .
ISBN : 978-2-07-025532-0
Langues : Français (fre)
Sommaire : 1e PARTIE – L’AUTEUR TRAVAILLÉ PAR LA CRÉATION
I. ENTRER EN CRÉATION – L’identification héroïque. Le « décollage ». Travail du rêve, travail du deuil, travail de la création. Crise et création
II. LE CAS DE FREUD – Tableau d’une crise créatrice. 1er épisode du décollage freudien (1894-95) : découvertes du sens des rêves et des notions d’appareil psychique et de travail psychique. 2nd épisode du décollage freudien (1896-97) : découverte du « complexe » d’Œdipe, 2 formes du désir incestueux chez le créateur. Niveaux de symbolisation des rêves freudiens : l’injection faite à Irma, « on est prié de fermer un œil », rêves de Rome, retour des langues oubliées, transcription directe du vu en un code. Derniers épisodes du décollage freudien : crise de 1913 (rupture avec Jung), crise d’entrée dans la vieillesse (1917-24) et remaniement de la méta-psychologie, crise octogénaire (1937-39) et exil final.
III. LE TRAVAIL DE L’ŒUVRE – L’auteur travaillé par la création. Le lecteur travaillé par l’œuvre.
IV. LA CRISE CRÉATRICE ET LES ÂGES DE LA VIE – Créations de la vieillesse. Créations de la maturité : l’ombre portée de la mort. Créations de la jeunesse : l’ombre portée de la violence. 2 sortes de littératures : littératures de l’accusation, littératures de la résignation.
V. QUE FAIRE DES STIMULATIONS PRÉCOCES ? – Stimulations maternelles précoces et dynamique héroique-masochiste : complexe de Jocaste chez la mère, hystérophobie de Freud, légende d’Héraklés. Particularités de la topique psychique du créateur : conflit du Moi idéal et du Surmoi, force du Ça, capacité du Moi de varier ses modes de fonctionnement, Idéal du Moi conciliant. Fonction maternelle du mental : inquiétante étrangeté et inattendue familiarité, matrice primaire de la communication, premiers décodages sensoriels, interface mère-nourrisson et Moi-peau, surstimulation et créations-totalisations, sous-stimulation et créations-consolidations, l’angoisse de séparation comme déclencheur du décollage créateur, le mental comme intériorisation d’un environnement maternel surstimulant, dynamique de l’hyperactivité fantasmatique, dynamique de l’hyperactivité intellectuelle, fonction paternelle du code. Fonction paternelle dans la conception psychique et attitude mentalement active du Moi devant la scène primitive: 3 exemples de patients en psychanalyse, passivité et activité chez Freud, rôle du père dans les diverses sortes de conception. Formes et fonctions du sexuel dans l’activité de pensée. Fonction du maternel dans le travail créateur, fonction du féminin, fonction du masculin, fonction du paternel, fonction de l’indéterminé.
2e PARTIE – LES CINQ PHASES DU TRAVAIL CRÉATEUR
I. DES CINQ PHASES DU TRAVAIL CRÉATEUR ET DE LEURS INSCRIPTIONS DANS L’ŒUVRE – 1e phase : le saisissement créateur; circonstances ; 3 exemples : résistances : régression : dissociation ; saisissement ; retour d’une vérité oubliée sous forme d’une hallucination non pathologique ; l’œuvre comme construction de cette vérité. 2e phase : prise de conscience de représentants psychiques inconscients ; levée d’une représentation refoulée et suractivation pulsionnelle ; remémoration affective et retour d’états archaïques du Moi et du Soi ; appréhension de représentants de mouvements du corps et d’opérations de l’esprit ; un moyen de surmonter les doutes propres à cette phase : la résonnance fantasmatique d’un(e) ami(e) et le rétablissement de l’aire d’illusion ; un moyen de parer au jugement du public intérieur : se faire aimer du Surmoi. 3e phase : instituer un code et lui faire prendre corps : déplacement topique du représentant inconscient ; écart entre le code et le corps de l’œuvre ; corps de l’œuvre et corps de l’auteur ; résistances inconscientes successives ; fantasmatiques de la création ; jeux du Moi avec le code et fonction régulatrice du Surmoi ; conflit du Moi, du Moi idéal et du Surmoi ; l’idiolecte. 4e phase : la composition proprement dite de l’œuvre. 5ème phase : produire l’œuvre au-dehors ; difficulté de décider que l’œuvre est achevée : danger de rupture de la continuité narcissique ; difficulté d’exposer l’œuvre à un public : les quatre formes d’angoisse produites par l’identification projective. Réintégration dans l’œuvre du processus de sa création : Repérage des 5 phases par les créateurs eux-mêmes ; ex. d’Yves Bonnefoy ; œuvre-produit et œuvre-processus ; logique de l’improbable et logique de l’impossible ; ex. d’inscription dans l’œuvre de chacune des 5 phases ; représentation du pouvoir de représentation ; diverses formes de l’illusion de totalisation et matrice psychique primaire ; oeuvre idéologique, utopique, transitionnelle.
II. L'EXEMPLE DU « CIMETIERE MARIN », POÈME DE LA CREATION DU POEME – Proposition d’une lecture : condensation de la poétique et du poïétique ; circonstance de la composition : crise d’entrée dans la maturité évoquant la crise d’entrée dans la jeunesse ; contenu manifeste : le cimetière de Cette, une « vanité » païenne ; la 1e phase (hallucinatoire) du travail créateur et son inscription dans la strophe 8 ; la 2nde phase et son inscription dans
l’incipit : pluralité des représentants psychiques inconscients (sensoriels, moteurs, affectifs) condensés dans celui-ci ; la 3e phase : le code organisateur du poème est fourni par la théorie aristotélicienne d'un premier moteur immobile, la matière à laquelle ce code donne forme est un rythme (qui joue sur l’opposition du décimal et du duodécimal) et l'image du corps (qui joue sur l’opposition du macrocosme, composé des 4 éléments, et du microcosme humain doté des 5 sens) ; brèves inscriptions des 4e et 5ème phases ; pensée obsessionnelle et travail créateur.
III, LE CODE AU TRAVAIL DANS L’OEUVRE – ESQUISSE D'UNE MISE EN ORDRE DE LA DIVERSITE DES CODES : Sens 0 : recueil des lois écrites (codex), rapport au Surmoi ; sens 01 : les mythes ; sens 1 : chiffre, clé, marque, grille ; sens 1 bis : en mathématiques et en biologie ; sens 2a : ensemble de préceptes moraux et sociaux ; sens 2b : ensemble d’instructions techniques ; sens 3 : le code langagier et ses sous-codes, le sous-code du style dans les textes écrits ; sens 4 : le système et ses variantes : le programme, la structure, l’idiolecte ; liberté intérieure du créateur face a la diversité des types de code. Dimension diachronique des codes et leur reprise dans le style : interaction du nourrisson avec les objets et avec l’entourage ; des schémes sensori-moteurs aux codes de communication ; spécificité de la littérature et nouvelles considérations sur le style, l’effet d’étrangeté ou de singularisation, l’illusion symbolique ou sémantique. Le code au travail dans l’oeuvre : plusieurs formules : exemple de la découverte de I’inconscient par Freud. Une 1e formule, appliquer un code connu a un domaine inconnu : les « contes » de Borges, un roman de Lagerlöf, un conte d’Andersen, « Ulysse » de Joyce. Une 2e formule, appliquer à un domaine connu un code inconnu du lecteur mais non de I'auteur : la lecture comme roman policier, le double sens sexuel et l'anamorphose chez Henry James, une critique générative d'une nouvelle de Maupassant, Maupassant face au code contemporain des mocurs et à la théorie pseudo-scientifique et prépsychanalytique de la dégénérescence familiale, la double référence entre l’inconscient et la culture, discussion du mythe d’Adonis, effets comiques et tragiques de la tension diachronique entre des codes. Une troisième formule, appliquer à un domaine connu un code inconnu de l'auteur lui-même : problèmes d’interprétation. Montherlant interprété par Lévi-Strauss, autres exemples. Limites du travail du code : l’absence, le manque, le vide : l’écorce, le noyau et le vide dans l'appareil psychique ;
.../...4° de Couverture : Les nombreuses contributions de la psychanalyse à l’esthétique se sont surtout attachées à l’interprétation du contenu fantasmatique des œuvres ou à la psychopathologie des auteurs. Si féconds qu’aient été en leur temps ces travaux, ils laissaient sans réponse les questions que pose toute œuvre d’art : l’effet de captation qu’elle produit, les affects et les identifications qu’elle suscite, le dévoilement du réel qu’elle opère.
Pour saisir de tels effets, on doit interroger moins le produit fini que l’expérience et le processus d’où résulte ce produit. Tout comme le rêve suppose un « travail », non visible, tout comme l’épreuve de la perte engage un douloureux « travail de deuil », l’œuvre d’art et de pensée est tout entière traversée par un travail créateur. Bien plus, son originalité et son pouvoir sur nous tiennent à ce qu’elle figure ce travail dans sa forme et dans son style. Le corps de l’œuvre – et non le seul texte – est l’œuvre elle-même.
Trois parties dans cet ouvrage. D’abord, une clinique et une théorie du travail créateur, où le cas de Freud est pris pour paradigme. Ensuite une analyse, menée à partir du Cimetière marin, « poème de la création du poème », qui permet à l’auteur d’y différencier cinq phases : l’état de saisissement, l’appréhension d’un représentant psychique inconscient, sa transformation en code organisateur, la donation d’un corps à ce code, l’affrontement imaginaire puis réel à un public. Enfin, venant préciser et
affiner le modèle théorique, quelques monographies : sur une nouvelle d’Henry James et le dédouble-ment, sur les contes et codes de Borges, sur la détresse et les toiles de Francis Bacon, sur les romans de Robbe-Grillet et les techniques de la pensée obsessionnelle. Autant de lectures psychanalytiques qui nous font effectuer un aller et retour entre l’opacité de la création et la complexité de l’intelligible.
Une « poiétique » psychanalytique serait donc possible ?Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 101709 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt Correspondance 1927 - 1939 / Sigmund Freud
Titre : Correspondance 1927 - 1939 Type de document : texte imprimé Auteurs : Sigmund Freud, Auteur ; Arnold Zweig, Auteur Editeur : Gallimard Année de publication : 1973 Collection : NRF Importance : 244 pages Langues : Français (fre) Sommaire :
Préface de Marthe Robert, 7
Avertissement d'Ernst Freud, 29
Note des traducteurs, 31
Correspondance, 33
Index des œuvres des auteurs, 229
Index des noms de personnes et des œuvres d'autres auteurs, 231
4° de Couverture :
De toutes parts désormais, on reconnaît la portée de la psychanalyse ; on lui demandait des comptes naguère, sans la connaître, on lui rend hommage aujourd'hui, sans plus la questionner. Mais sa place reste difficile à déterminer : frontières des sciences humaines, plutôt que science elle-même,
contestant la philosophie et s'interdisant par là même la cohérence d'un discours systématique, elle apparaît comme toujours plus envahissante - mythologie de notre temps – et suscite alors en retour, de la part des professionnels, l'alibi d'une technicité accrue, de l'opacité d'un vocabulaire.
Nous voudrions ici éviter ce double écueil et rendre sensible la spécificité de la méthode, du langage, de l'expérience psychanalytique tout en retrouvant l'inspiration freudienne qui soumit à l’interprétation le champ des névroses mais aussi les à-côtés de toute vie, tenta d'élucider les mécanismes psychopathologiques, mais aussi ceux de la pratique religieuse, du fonctionnement des groupes sociaux, de la création de l'œuvre d'art.
Connaissance de l'inconscient : l'union paradoxale des termes dit à elle seule l'audace d'une entreprise que le génie de Freud sut mener à bien, sinon à terme, car, par la nature même de son objet, elle est toujours à reprendre.
On trouvera dans cette collection psychanalytique des textes cliniques, des documents et témoignages intéressant l’histoire du mouvement, des écrits théoriques fondamentaux et les principales recherches que la psychanalyse a pu inspirer, hier ou aujourd'hui, en ethnologie, en esthétique, en psychologie sociale.
Sigmund Freud, Arnold Zweig
CORRESPONDANCE
1927-1939
Après les correspondances avec Pfister, le « pasteur d'âmes », Karl Abraham, le disciple intègre,
et Lou Andreas-Salomé, la « compreneuse », et avant celle avec Jung, voici les lettres échangées avec le romancier allemand Arnold Zweig.
Ecrire à Freud, c'est, pour ses correspondants, entretenir avec le grand interlocuteur un lien privilégié et comme poursuivre une psychanalyse ; et, de la part de Freud, répondre n'est jamais simple routine
mais aide discrète et ferme et, latéralement, dialogue avec soi-même.
La correspondance avec Arnold Zweig en témoigne, plus nettement que les autres. Les deux hommes paraissent fort éloignés : Zweig, ce déraciné, ne cessera, tout au long de sa vie, de chercher une cause : successivement patriote allemand chauvin, pacifiste convaincu, sioniste militant et compagnon de route du communisme, il se montre plus affamé d'idéologies que d'idées, selon l’expression de Marthe Robert qui préface cet ouvrage ; Freud, lui, se veut un « libéral à l’ancienne mode » et refuse, malgré l'insistance admirative de Zweig, de tenir le rôle de maître à penser. Mais les deux hommes partagent une certaine communauté d'exil : la montée du nazisme et de l'antisémitisme les contraint l'un et l'autre à se poser la question de leur existence et de leur, identité. Cette correspondance
élucide notamment le paradoxe de Moïse et le monothéisme (Freud enlevant Moïse à la Bible juive pour en taire un Egyptien...).
Autre affinité entre Zweig et Freud, et autre forme de persécution : la maladie incurable. Entre l'écrivain célèbre et celui celui qui, trop tard, commença à connaître une gloire mondiale, entre le « fils » dévot et un Freud comme contraint de tenir la place du « père », entre Meister Arnold et Vater Freud, s'institue un échange, très libre de ton, plus profond qu'il ne paraît, et qu'il faut percevoir entre les lignes pour saisir ce qu'il a de poignant.
Arnold Zweig naît en 1887 à Glogau en Silésie. Il débute en littérature avec les Novellen um
Claudia. L'expérience de la Première Guerre mondiale, qu'il fait comme simple soldat, nourrira plusieurs de ses romans ; Le cas du Sergent Grischa, Education devant Verdun. En 1933, il émigre en Palestine, 1948, il retourne Allemagne de l’est où il recevra le prix Lénine de la Paix. Il meurt en 1968.
Correspondance 1927 - 1939 [texte imprimé] / Sigmund Freud, Auteur ; Arnold Zweig, Auteur . - Gallimard, 1973 . - 244 pages. - (NRF) .
Langues : Français (fre)
Sommaire :
Préface de Marthe Robert, 7
Avertissement d'Ernst Freud, 29
Note des traducteurs, 31
Correspondance, 33
Index des œuvres des auteurs, 229
Index des noms de personnes et des œuvres d'autres auteurs, 231
4° de Couverture :
De toutes parts désormais, on reconnaît la portée de la psychanalyse ; on lui demandait des comptes naguère, sans la connaître, on lui rend hommage aujourd'hui, sans plus la questionner. Mais sa place reste difficile à déterminer : frontières des sciences humaines, plutôt que science elle-même,
contestant la philosophie et s'interdisant par là même la cohérence d'un discours systématique, elle apparaît comme toujours plus envahissante - mythologie de notre temps – et suscite alors en retour, de la part des professionnels, l'alibi d'une technicité accrue, de l'opacité d'un vocabulaire.
Nous voudrions ici éviter ce double écueil et rendre sensible la spécificité de la méthode, du langage, de l'expérience psychanalytique tout en retrouvant l'inspiration freudienne qui soumit à l’interprétation le champ des névroses mais aussi les à-côtés de toute vie, tenta d'élucider les mécanismes psychopathologiques, mais aussi ceux de la pratique religieuse, du fonctionnement des groupes sociaux, de la création de l'œuvre d'art.
Connaissance de l'inconscient : l'union paradoxale des termes dit à elle seule l'audace d'une entreprise que le génie de Freud sut mener à bien, sinon à terme, car, par la nature même de son objet, elle est toujours à reprendre.
On trouvera dans cette collection psychanalytique des textes cliniques, des documents et témoignages intéressant l’histoire du mouvement, des écrits théoriques fondamentaux et les principales recherches que la psychanalyse a pu inspirer, hier ou aujourd'hui, en ethnologie, en esthétique, en psychologie sociale.
Sigmund Freud, Arnold Zweig
CORRESPONDANCE
1927-1939
Après les correspondances avec Pfister, le « pasteur d'âmes », Karl Abraham, le disciple intègre,
et Lou Andreas-Salomé, la « compreneuse », et avant celle avec Jung, voici les lettres échangées avec le romancier allemand Arnold Zweig.
Ecrire à Freud, c'est, pour ses correspondants, entretenir avec le grand interlocuteur un lien privilégié et comme poursuivre une psychanalyse ; et, de la part de Freud, répondre n'est jamais simple routine
mais aide discrète et ferme et, latéralement, dialogue avec soi-même.
La correspondance avec Arnold Zweig en témoigne, plus nettement que les autres. Les deux hommes paraissent fort éloignés : Zweig, ce déraciné, ne cessera, tout au long de sa vie, de chercher une cause : successivement patriote allemand chauvin, pacifiste convaincu, sioniste militant et compagnon de route du communisme, il se montre plus affamé d'idéologies que d'idées, selon l’expression de Marthe Robert qui préface cet ouvrage ; Freud, lui, se veut un « libéral à l’ancienne mode » et refuse, malgré l'insistance admirative de Zweig, de tenir le rôle de maître à penser. Mais les deux hommes partagent une certaine communauté d'exil : la montée du nazisme et de l'antisémitisme les contraint l'un et l'autre à se poser la question de leur existence et de leur, identité. Cette correspondance
élucide notamment le paradoxe de Moïse et le monothéisme (Freud enlevant Moïse à la Bible juive pour en taire un Egyptien...).
Autre affinité entre Zweig et Freud, et autre forme de persécution : la maladie incurable. Entre l'écrivain célèbre et celui celui qui, trop tard, commença à connaître une gloire mondiale, entre le « fils » dévot et un Freud comme contraint de tenir la place du « père », entre Meister Arnold et Vater Freud, s'institue un échange, très libre de ton, plus profond qu'il ne paraît, et qu'il faut percevoir entre les lignes pour saisir ce qu'il a de poignant.
Arnold Zweig naît en 1887 à Glogau en Silésie. Il débute en littérature avec les Novellen um
Claudia. L'expérience de la Première Guerre mondiale, qu'il fait comme simple soldat, nourrira plusieurs de ses romans ; Le cas du Sergent Grischa, Education devant Verdun. En 1933, il émigre en Palestine, 1948, il retourne Allemagne de l’est où il recevra le prix Lénine de la Paix. Il meurt en 1968.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104068 FRE Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Sigmund Freud (FRE) Exclu du prêt Correspondance avec Sigmund Freud / Lou Andreas-Salomé
Titre : Correspondance avec Sigmund Freud : suivie du Journal d'une année (1912-1913) Type de document : texte imprimé Auteurs : Lou Andreas-Salomé, Auteur ; Sigmund Freud, Auteur Editeur : Gallimard Année de publication : 1970 Collection : NRF Importance : 504 pages Langues : Français (fre) Sommaire :
AVERTISSEMENT, 7
CORRESPONDANCE ENTRE LOU ANDREAS-SALOME ET SIGMUND FREUD, 9
JOURNAL D'UNE ANNEE (1912-1913), 261
Ernst Pfeiffer, Avant-propos, 263
I. A l’école de Freud {Vienne, 25 octobre 1912-6 avril 1913), 271
II. Rencontres (7 avril 1913-novembre 1913), 365
NOTES RELATIVES A LA CORRESPONDANCE, 424
NOTES RELATIVES AU JOURNAL, 461
INDEX DES NOMS CITES, 489
4° de Couverture :
De toutes parts désormais, on reconnaît la portée de la psychanalyse ; on lui demandait des comptes naguère, sans la connaître, on lui rend hommage aujourd'hui, sans plus la questionner. Mais sa place reste difficile à déterminer : aux frontières des sciences humaines, plutôt que science elle-même, contestant la philosophie et s'interdisant par là même la cohérence d'un discours systématique, elle apparaît comme toujours plus envahissante - mythologie de notre temps – et suscite alors en retour, de la part des professionnels, l'alibi d'une technicité accrue, de l'opacité d'un vocabulaire.
Nous voudrions ici éviter ce double écueil et rendre sensible la spécificité de la méthode, du langage, de l'expérience psychanalytiques tout en retrouvant l'inspiration freudienne qui soumit à l’interprétation le champ des névroses mais aussi les à-côtés de toute vie, tenta d'élucider les mécanismes psychopathologiques, mais aussi ceux de la pratique religieuse, du fonctionnement des groupes sociaux, de la création de l'œuvre d'art.
Connaissance de l'inconscient : l'union paradoxale des termes dit à elle seule l'audace d'une entreprise que le génie de Freud sut mener à bien, sinon à terme, car, par la nature même de son objet, elle est toujours à reprendre.
On trouvera dans cette collection psychanalytique des textes cliniques, des documents et témoignages intéressant l'histoire du mouvement, des écrits théoriques fondamentaux et les principales recherches que la psychanalyse a pu inspirer, hier ou aujourd'hui, en ethnologie, en esthétique, en psychologie sociale.
Les lecteurs de Ma sœur, mon épouse, paru dans cette même collection n'ont pas oublié cette femme exceptionnelle que fut Lou Andréas-Salomé. Dans ce livre-ci, c'est sa propre voix qu'ils entendront, tout au long du dialogue que Frau Lou a su instituer avec son grand interlocuteur : Herr Professor Freud, étape qui éclaire rétrospectivement tout son itinéraire intellectuel et passionnel.
La Correspondance commence avec l'arrivée à Vienne, en 1912, de Lou Andreas-Salomé, venue s'initier à la psychanalyse ; elle se poursuit pendant un quart de siècle, jusqu'à sa mort.
On trouvera, avec cette correspondance, le Journal qu'a tenu Lou pendant l'année décisive où la rencontre avec Freud fait tourner son destin. Ce document, réfracté par une sensibilité extraordinairement réceptive et marqué de la présence de Rilke, est aussi vin précieux témoignage sur un moment capital de l'histoire de la psychanalyse; pour la première fois, nous pénétrons dans le cercle de Freud.
Le Journal - un cahier de cuir rouge commence par ces mots d'écolière : « Aujourd'hui, ouverture des cours de Freud. » Mais cette écolière de cinquante ans, avide de « consacrer, dans tous les sens du mot, à la cause », et qui a le privilège d’assister aux fameuses réunions du mercredi, se révèle vite, comme le lui dit Freud, non sans humour, une « compreneuse » par excellence. Chaque nouvel apport du maître, chaque contribution des pionniers - Ferenczi, Tausk - et des dissidents, plus tard, les malades qu'elle traitera, sont, pour son intelligence inventive et baroque, l'occasion, sans cesse inspirée, de se saisir de tout ce que lui apporte la découverte de ce nouveau monde qu'elle a pressenti longtemps avant de s'y accomplir.
Correspondance avec Sigmund Freud : suivie du Journal d'une année (1912-1913) [texte imprimé] / Lou Andreas-Salomé, Auteur ; Sigmund Freud, Auteur . - Gallimard, 1970 . - 504 pages. - (NRF) .
Langues : Français (fre)
Sommaire :
AVERTISSEMENT, 7
CORRESPONDANCE ENTRE LOU ANDREAS-SALOME ET SIGMUND FREUD, 9
JOURNAL D'UNE ANNEE (1912-1913), 261
Ernst Pfeiffer, Avant-propos, 263
I. A l’école de Freud {Vienne, 25 octobre 1912-6 avril 1913), 271
II. Rencontres (7 avril 1913-novembre 1913), 365
NOTES RELATIVES A LA CORRESPONDANCE, 424
NOTES RELATIVES AU JOURNAL, 461
INDEX DES NOMS CITES, 489
4° de Couverture :
De toutes parts désormais, on reconnaît la portée de la psychanalyse ; on lui demandait des comptes naguère, sans la connaître, on lui rend hommage aujourd'hui, sans plus la questionner. Mais sa place reste difficile à déterminer : aux frontières des sciences humaines, plutôt que science elle-même, contestant la philosophie et s'interdisant par là même la cohérence d'un discours systématique, elle apparaît comme toujours plus envahissante - mythologie de notre temps – et suscite alors en retour, de la part des professionnels, l'alibi d'une technicité accrue, de l'opacité d'un vocabulaire.
Nous voudrions ici éviter ce double écueil et rendre sensible la spécificité de la méthode, du langage, de l'expérience psychanalytiques tout en retrouvant l'inspiration freudienne qui soumit à l’interprétation le champ des névroses mais aussi les à-côtés de toute vie, tenta d'élucider les mécanismes psychopathologiques, mais aussi ceux de la pratique religieuse, du fonctionnement des groupes sociaux, de la création de l'œuvre d'art.
Connaissance de l'inconscient : l'union paradoxale des termes dit à elle seule l'audace d'une entreprise que le génie de Freud sut mener à bien, sinon à terme, car, par la nature même de son objet, elle est toujours à reprendre.
On trouvera dans cette collection psychanalytique des textes cliniques, des documents et témoignages intéressant l'histoire du mouvement, des écrits théoriques fondamentaux et les principales recherches que la psychanalyse a pu inspirer, hier ou aujourd'hui, en ethnologie, en esthétique, en psychologie sociale.
Les lecteurs de Ma sœur, mon épouse, paru dans cette même collection n'ont pas oublié cette femme exceptionnelle que fut Lou Andréas-Salomé. Dans ce livre-ci, c'est sa propre voix qu'ils entendront, tout au long du dialogue que Frau Lou a su instituer avec son grand interlocuteur : Herr Professor Freud, étape qui éclaire rétrospectivement tout son itinéraire intellectuel et passionnel.
La Correspondance commence avec l'arrivée à Vienne, en 1912, de Lou Andreas-Salomé, venue s'initier à la psychanalyse ; elle se poursuit pendant un quart de siècle, jusqu'à sa mort.
On trouvera, avec cette correspondance, le Journal qu'a tenu Lou pendant l'année décisive où la rencontre avec Freud fait tourner son destin. Ce document, réfracté par une sensibilité extraordinairement réceptive et marqué de la présence de Rilke, est aussi vin précieux témoignage sur un moment capital de l'histoire de la psychanalyse; pour la première fois, nous pénétrons dans le cercle de Freud.
Le Journal - un cahier de cuir rouge commence par ces mots d'écolière : « Aujourd'hui, ouverture des cours de Freud. » Mais cette écolière de cinquante ans, avide de « consacrer, dans tous les sens du mot, à la cause », et qui a le privilège d’assister aux fameuses réunions du mercredi, se révèle vite, comme le lui dit Freud, non sans humour, une « compreneuse » par excellence. Chaque nouvel apport du maître, chaque contribution des pionniers - Ferenczi, Tausk - et des dissidents, plus tard, les malades qu'elle traitera, sont, pour son intelligence inventive et baroque, l'occasion, sans cesse inspirée, de se saisir de tout ce que lui apporte la découverte de ce nouveau monde qu'elle a pressenti longtemps avant de s'y accomplir.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104066 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt Correspondance de Sigmund Freud avec le pasteur Pfister 1909-1939 / Sigmund Freud
Titre : Correspondance de Sigmund Freud avec le pasteur Pfister 1909-1939 Type de document : texte imprimé Auteurs : Sigmund Freud, Auteur ; Oskar Pfister, Auteur Editeur : Gallimard Collection : NRF Importance : 220 pages Langues : Français (fre) Sommaire :
Avant-propos, 7
Préface à l'édition française, 15
LETTRES (1909-1939), 45
4° de Couverture :
De toutes parts désormais, on reconnaît la portée de la psychanalyse ; on lui demandait des comptes naguère, sans la connaître, on lui rend hommage aujourd'hui, sans plus la questionner. Mais sa place reste difficile à déterminer : frontières des sciences humaines, plutôt que science elle-même,
contestant la philosophie et s'interdisant par là même la cohérence d'un discours systématique, elle apparaît comme toujours plus envahissante - mythologie de notre temps – et suscite alors en retour, de la part des professionnels, l'alibi d'une technicité accrue, de l'opacité d'un vocabulaire.
Nous voudrions ici éviter ce double écueil et rendre sensible la spécificité de la méthode, du langage, de l'expérience psychanalytique tout en retrouvant l'inspiration freudienne qui soumit à l’interprétation le champ des névroses mais aussi les à-côtés de toute vie, tenta d'élucider les mécanismes psychopathologiques, mais aussi ceux de la pratique religieuse, du fonctionnement des groupes sociaux, de la création de l'œuvre d'art.
Connaissance de l'inconscient : l'union paradoxale des termes dit à elle seule l'audace d'une entreprise que le génie de Freud sut mener à bien, sinon à terme, car, par la nature même de son objet, elle est toujours à reprendre.
On trouvera dans cette collection psychanalytique des textes cliniques, des documents et témoignages intéressant l’histoire du mouvement, des écrits théoriques fondamentaux et les principales recherches que la psychanalyse a pu inspirer, hier ou aujourd'hui, en ethnologie, en esthétique, en psychologie sociale.
Sigmund Freud
CORRESPONDANCE AVEC LE PASTEUR PFISTER
La correspondance entre Sigmund Freud et Oskar Pfister s'étend trente années, de 1909 à 1939, elle
comporte une centaine de lettres de Freud, qui ont été conservées, et quelques lettres de Pfister qui, en l'absence des originaux, ont pu être partiellement reconstituées à partir des brouillons de leur auteur.
Oskar Pfister (1873-1956), fils de pasteur, suisse, pasteur lui-même, découvre les travaux de Freud en
1908, soit peu de temps après les Trois Essais sur la théorie de la sexualité, et cette rencontre oriente tout le cours de son existence. Pendant près d'un demi-siècle, il va tenter de concilier en sa personne, et dans une production littéraire très variée, les exigences de la psychanalyse et celles de son ministère. Quel que soit le jugement que l'on porte sur le bien-fondé et les chances de succès d'une telle entreprise, il faut reconnaître qu'au moins dans le cas de Pfister elle n'alla ni sans netteté ni sans courage. Il sut en particulier, quoique religieux, pédagogue et zurichois, ne pas suivre la voie ouverte par son compatriote Jung, et nul doute que de cela Freud lui sut à jamais gré.
Si Freud taquine parfois le Seelsorger, celui qui prend soin des âmes, il respecte toujours son interlocuteur, assez pour tenir compte de ses avis, assez surtout pour le malmener. Car il ne suffit pas pour Freud de se dire, même sincèrement, ami de la psychanalyse. On sait qu'à ses yeux céder sur les mois conduit à céder sur la chose... Aussi le voit-on, tout au long de cette correspondance, soucieux en chaque occasion de marquer, sous l’accord apparent, les différences. Pas un mot de son côté, pour entretenir le malentendu, entre l'athée et le croyant, entre l'analyste et l'éducateur. Mais des réticences, des mises en garde, des points de doctrine vigoureusement réaffirmés quand leur oubli, de proche en proche, conduirait à émousser le tranchant de la découverte. Il arrive alors que ce soit le pasteur qui se fasse sermonner. Renversement des rôles qui n'est pas sans saveur, mais qu'on trouverait, sans doute à tort, plus encourageant, si l'on n'avait en même temps le sentiment, aiguisé par ces pages de Freud, que, dès l'instant où la psychanalyse entend professer morale ou une religion, fût-ce la sienne, elle entre à son tour dans le champ de l'illusion.
J.-B. PCorrespondance de Sigmund Freud avec le pasteur Pfister 1909-1939 [texte imprimé] / Sigmund Freud, Auteur ; Oskar Pfister, Auteur . - Gallimard, [s.d.] . - 220 pages. - (NRF) .
Langues : Français (fre)
Sommaire :
Avant-propos, 7
Préface à l'édition française, 15
LETTRES (1909-1939), 45
4° de Couverture :
De toutes parts désormais, on reconnaît la portée de la psychanalyse ; on lui demandait des comptes naguère, sans la connaître, on lui rend hommage aujourd'hui, sans plus la questionner. Mais sa place reste difficile à déterminer : frontières des sciences humaines, plutôt que science elle-même,
contestant la philosophie et s'interdisant par là même la cohérence d'un discours systématique, elle apparaît comme toujours plus envahissante - mythologie de notre temps – et suscite alors en retour, de la part des professionnels, l'alibi d'une technicité accrue, de l'opacité d'un vocabulaire.
Nous voudrions ici éviter ce double écueil et rendre sensible la spécificité de la méthode, du langage, de l'expérience psychanalytique tout en retrouvant l'inspiration freudienne qui soumit à l’interprétation le champ des névroses mais aussi les à-côtés de toute vie, tenta d'élucider les mécanismes psychopathologiques, mais aussi ceux de la pratique religieuse, du fonctionnement des groupes sociaux, de la création de l'œuvre d'art.
Connaissance de l'inconscient : l'union paradoxale des termes dit à elle seule l'audace d'une entreprise que le génie de Freud sut mener à bien, sinon à terme, car, par la nature même de son objet, elle est toujours à reprendre.
On trouvera dans cette collection psychanalytique des textes cliniques, des documents et témoignages intéressant l’histoire du mouvement, des écrits théoriques fondamentaux et les principales recherches que la psychanalyse a pu inspirer, hier ou aujourd'hui, en ethnologie, en esthétique, en psychologie sociale.
Sigmund Freud
CORRESPONDANCE AVEC LE PASTEUR PFISTER
La correspondance entre Sigmund Freud et Oskar Pfister s'étend trente années, de 1909 à 1939, elle
comporte une centaine de lettres de Freud, qui ont été conservées, et quelques lettres de Pfister qui, en l'absence des originaux, ont pu être partiellement reconstituées à partir des brouillons de leur auteur.
Oskar Pfister (1873-1956), fils de pasteur, suisse, pasteur lui-même, découvre les travaux de Freud en
1908, soit peu de temps après les Trois Essais sur la théorie de la sexualité, et cette rencontre oriente tout le cours de son existence. Pendant près d'un demi-siècle, il va tenter de concilier en sa personne, et dans une production littéraire très variée, les exigences de la psychanalyse et celles de son ministère. Quel que soit le jugement que l'on porte sur le bien-fondé et les chances de succès d'une telle entreprise, il faut reconnaître qu'au moins dans le cas de Pfister elle n'alla ni sans netteté ni sans courage. Il sut en particulier, quoique religieux, pédagogue et zurichois, ne pas suivre la voie ouverte par son compatriote Jung, et nul doute que de cela Freud lui sut à jamais gré.
Si Freud taquine parfois le Seelsorger, celui qui prend soin des âmes, il respecte toujours son interlocuteur, assez pour tenir compte de ses avis, assez surtout pour le malmener. Car il ne suffit pas pour Freud de se dire, même sincèrement, ami de la psychanalyse. On sait qu'à ses yeux céder sur les mois conduit à céder sur la chose... Aussi le voit-on, tout au long de cette correspondance, soucieux en chaque occasion de marquer, sous l’accord apparent, les différences. Pas un mot de son côté, pour entretenir le malentendu, entre l'athée et le croyant, entre l'analyste et l'éducateur. Mais des réticences, des mises en garde, des points de doctrine vigoureusement réaffirmés quand leur oubli, de proche en proche, conduirait à émousser le tranchant de la découverte. Il arrive alors que ce soit le pasteur qui se fasse sermonner. Renversement des rôles qui n'est pas sans saveur, mais qu'on trouverait, sans doute à tort, plus encourageant, si l'on n'avait en même temps le sentiment, aiguisé par ces pages de Freud, que, dès l'instant où la psychanalyse entend professer morale ou une religion, fût-ce la sienne, elle entre à son tour dans le champ de l'illusion.
J.-B. PExemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104067 FRE Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Sigmund Freud (FRE) Exclu du prêt Entretiens avec l'Homme aux loups / Karin Obholzer
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