| Titre : |
A quelle heure passe le train |
| Titre original : |
Conversations sur la folie |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jean Oury, Auteur ; Marie Depussé, Auteur |
| Editeur : |
Calmann-Lévy |
| Année de publication : |
2003 |
| Importance : |
322 pages |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7021-3273-9 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Sommaire : |
Commencements, 11
L'ÉTONNEMENT, 23
Qu'est-ce que je fous là, 25
Les bouffeurs de a, 39
Le musement de Perceval, 47
Les fous moyens, 56
Un stradivarius, 61
La désinvolture de l'être, 63
Le transpassible, 67
La fonction scribe, 76
Le journal du Club, 93
NI SANS NI AVEC, 109
L'Autre, 116
La machine du dire, 127
Le paradis de l'immobile, 131
L'inaccessible et les enfileuses de perles, 143
Paulette et le miroir, 146
Là-bas, tout au bout du chemin..., 156
Histoire d’Œdipe racontée par Oury, 175
MÉMOIRES DU SOUS-SOL, 187
Félix et Oury, 193
Félix et Marie, 214
Félix et les…, 222
La transversalité, 225
C'est bien, ça !, 234
Le jour vide, 243
LUMIÈRES, 257
ON A PERDU, 287
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| 4° de Couverture : |
Jean Oury travaille à la clinique de La Borde, qu'il a créée en 1953, à maintenir une pensée de la psychiatrie, menacée de destruction.
Marie Dépussé, écrivain, professeur de littérature à Paris-VII-Jussieu, s'est associée très jeune au travail fait à La Borde. Elle a notamment publié, en 1993, Dieu gît dans les détails. La Borde, un asile (POL).
D'où ce très singulier dialogue, où la théorie se prolonge en des scènes poétiques, souvent drôles. Marie Depussé écrit, parfois dans ses mots à lui, ou dans sa langue à elle, sa pensée à lui. II y a dans ce duo beckettien une tendresse distante, son insolence à elle, son rire à lui.
« Ils sont assis sur les marches en pierre un peu sales du château, par toutes les saisons. Ils attendent. Tu dis que les psychotiques sont comme des colis en souffrance, oubliés dans une gare de campagne. Quand ton maître en psychiatrie, le catalan François Tosquelles, est venu à la clinique de La Borde, il a regardé les marches et il a posé une seule question : "à quelle heure passe le train ?"
Tu es psychiatre, un grand psychiatre comme on dit dans les romans... Pas moi. Si nous sommes là à parler, et si nous partageons quelque chose, ce n'est pas un savoir, mais une obstination, un amour... Ce mot-là, il faut le dire dans la marge, sans accent, en douce. Nous aimons passer nos jours avec les fous. »
M.D.
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A quelle heure passe le train = Conversations sur la folie [texte imprimé] / Jean Oury, Auteur ; Marie Depussé, Auteur . - Calmann-Lévy, 2003 . - 322 pages. ISBN : 978-2-7021-3273-9 Langues : Français ( fre)
| Sommaire : |
Commencements, 11
L'ÉTONNEMENT, 23
Qu'est-ce que je fous là, 25
Les bouffeurs de a, 39
Le musement de Perceval, 47
Les fous moyens, 56
Un stradivarius, 61
La désinvolture de l'être, 63
Le transpassible, 67
La fonction scribe, 76
Le journal du Club, 93
NI SANS NI AVEC, 109
L'Autre, 116
La machine du dire, 127
Le paradis de l'immobile, 131
L'inaccessible et les enfileuses de perles, 143
Paulette et le miroir, 146
Là-bas, tout au bout du chemin..., 156
Histoire d’Œdipe racontée par Oury, 175
MÉMOIRES DU SOUS-SOL, 187
Félix et Oury, 193
Félix et Marie, 214
Félix et les…, 222
La transversalité, 225
C'est bien, ça !, 234
Le jour vide, 243
LUMIÈRES, 257
ON A PERDU, 287
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| 4° de Couverture : |
Jean Oury travaille à la clinique de La Borde, qu'il a créée en 1953, à maintenir une pensée de la psychiatrie, menacée de destruction.
Marie Dépussé, écrivain, professeur de littérature à Paris-VII-Jussieu, s'est associée très jeune au travail fait à La Borde. Elle a notamment publié, en 1993, Dieu gît dans les détails. La Borde, un asile (POL).
D'où ce très singulier dialogue, où la théorie se prolonge en des scènes poétiques, souvent drôles. Marie Depussé écrit, parfois dans ses mots à lui, ou dans sa langue à elle, sa pensée à lui. II y a dans ce duo beckettien une tendresse distante, son insolence à elle, son rire à lui.
« Ils sont assis sur les marches en pierre un peu sales du château, par toutes les saisons. Ils attendent. Tu dis que les psychotiques sont comme des colis en souffrance, oubliés dans une gare de campagne. Quand ton maître en psychiatrie, le catalan François Tosquelles, est venu à la clinique de La Borde, il a regardé les marches et il a posé une seule question : "à quelle heure passe le train ?"
Tu es psychiatre, un grand psychiatre comme on dit dans les romans... Pas moi. Si nous sommes là à parler, et si nous partageons quelque chose, ce n'est pas un savoir, mais une obstination, un amour... Ce mot-là, il faut le dire dans la marge, sans accent, en douce. Nous aimons passer nos jours avec les fous. »
M.D.
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A quelle heure passe le train