Titre : |
De la passion de l'Etre à la "Folie" de savoir |
Titre original : |
Freud, les Anglo-Saxons et Lacan |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Maud Mannoni, Auteur |
Editeur : |
Denoël |
Année de publication : |
1988 |
Collection : |
L'espace analytique |
Importance : |
242 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-207-23450-1 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Avant-propos : De l’expérience de l’inconscient à la formation de l’analyste, 11
1. La psychanalyse « didactique », l’institution, les options théoriques et la question de la fin de l’analyse, 31
Discussion, 49
2. Entre rêve et réalité : le travail de l’analyste, 63
Discussion, 85
3. Supervision et sensibilisation au processus analytique. Aperçu historique. Problèmes actuels, 97
Discussion, 117
4. Devenir psychanalyste : entre formation et modèle, 137
5. Apprendre du patient, 157
Postface, Patrick Guyomard et Alain Vanier : Les Formations de l’Institution, 177
Sources, 205
Index analytique, 217
Indes des noms propres, 231
Index des cas cités, 234 |
4° de Couverture : |
Qu’est-ce qui, au cours du trajet d’un analysant, fait de lui un analyste ? Quels sont les remaniements que rend possibles une analyse et en quel sens l’expérience est-elle “didactique” ? Qu’en est-il du “travail” de l’analyste et de sa formation ? En quoi une éthique institutionnelle peut-elle éviter l’assujettissement à l’administratif ?
Revenir à ces questions cruciales suppose de rompre avec la langue morte de l’abstraction stérilisante pour réactualiser l’analyse en tant que passion de l’être et la théorie comme fiction rigoureuse laissant place à l’invention et à la création. Car si une analyse n’est pas la rencontre d’un “patient parfait” et d’un analyste-robot, c’est qu’elle met en jeu une vérité à retrouver dans la parole. A travers le symptôme, dans le jeu partagé et jusque dans l’accueil de la haine et du mensonge, une histoire peut alors se dénouer et un travail de séparation s’effectuer.
ll ne s’agit donc pas ici de promouvoir un modèle de formation mais d’interroger l’expérience vive : celle où apprendre du patient est en question, celle où l’échec même est enseignant, celle où une désidentification est déchirure de la collusion narcissique, celle aussi de la supervision dont l’axe apparaît être celui du qui parle à qui.
Et cela sans exclure la fantaisie – présente entre autres avec Cervantès, Hoffmann ou telle recherche d’une écriture parlante – et le témoignage direct – soit l’évocation par l’auteur de ses propres expériences de “contrôle” avec Dolto et Lacan. Et en menant confrontation et dialogue avec des intervenants dont l’appartenance institutionnelle est diversifiée.
Au terme de ce livre, une question reste ouverte : comment mettre en commun l’expérience de l’inconscient ? Après l’échec de la procédure de la passe et compte tenu des risques que représente l’intrusion de l’Institution dans la relation analytique, c’est en effet là que se joue le sort de la découverte freudienne. A chaque fois à nouveau : le passage au psychanalyste.
Dans leur postface Alain Vanier et Patrick Guyomard s’interrogent sur les formations de l’Institution. Ils apportent une contribution originale quant à la notion d’Institution analytique située non seulement comme ne fondant pas l’analyste, mais encore comme ne se légitimant pas d’elle-même : d’où l’enjeu d’une interrogation sur les discours à l’œuvre dans l’institution d’analystes, avec toute l’équivoque de cette expression. |
De la passion de l'Etre à la "Folie" de savoir = Freud, les Anglo-Saxons et Lacan [texte imprimé] / Maud Mannoni, Auteur . - Denoël, 1988 . - 242 pages. - ( L'espace analytique) . ISBN : 978-2-207-23450-1 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Avant-propos : De l’expérience de l’inconscient à la formation de l’analyste, 11
1. La psychanalyse « didactique », l’institution, les options théoriques et la question de la fin de l’analyse, 31
Discussion, 49
2. Entre rêve et réalité : le travail de l’analyste, 63
Discussion, 85
3. Supervision et sensibilisation au processus analytique. Aperçu historique. Problèmes actuels, 97
Discussion, 117
4. Devenir psychanalyste : entre formation et modèle, 137
5. Apprendre du patient, 157
Postface, Patrick Guyomard et Alain Vanier : Les Formations de l’Institution, 177
Sources, 205
Index analytique, 217
Indes des noms propres, 231
Index des cas cités, 234 |
4° de Couverture : |
Qu’est-ce qui, au cours du trajet d’un analysant, fait de lui un analyste ? Quels sont les remaniements que rend possibles une analyse et en quel sens l’expérience est-elle “didactique” ? Qu’en est-il du “travail” de l’analyste et de sa formation ? En quoi une éthique institutionnelle peut-elle éviter l’assujettissement à l’administratif ?
Revenir à ces questions cruciales suppose de rompre avec la langue morte de l’abstraction stérilisante pour réactualiser l’analyse en tant que passion de l’être et la théorie comme fiction rigoureuse laissant place à l’invention et à la création. Car si une analyse n’est pas la rencontre d’un “patient parfait” et d’un analyste-robot, c’est qu’elle met en jeu une vérité à retrouver dans la parole. A travers le symptôme, dans le jeu partagé et jusque dans l’accueil de la haine et du mensonge, une histoire peut alors se dénouer et un travail de séparation s’effectuer.
ll ne s’agit donc pas ici de promouvoir un modèle de formation mais d’interroger l’expérience vive : celle où apprendre du patient est en question, celle où l’échec même est enseignant, celle où une désidentification est déchirure de la collusion narcissique, celle aussi de la supervision dont l’axe apparaît être celui du qui parle à qui.
Et cela sans exclure la fantaisie – présente entre autres avec Cervantès, Hoffmann ou telle recherche d’une écriture parlante – et le témoignage direct – soit l’évocation par l’auteur de ses propres expériences de “contrôle” avec Dolto et Lacan. Et en menant confrontation et dialogue avec des intervenants dont l’appartenance institutionnelle est diversifiée.
Au terme de ce livre, une question reste ouverte : comment mettre en commun l’expérience de l’inconscient ? Après l’échec de la procédure de la passe et compte tenu des risques que représente l’intrusion de l’Institution dans la relation analytique, c’est en effet là que se joue le sort de la découverte freudienne. A chaque fois à nouveau : le passage au psychanalyste.
Dans leur postface Alain Vanier et Patrick Guyomard s’interrogent sur les formations de l’Institution. Ils apportent une contribution originale quant à la notion d’Institution analytique située non seulement comme ne fondant pas l’analyste, mais encore comme ne se légitimant pas d’elle-même : d’où l’enjeu d’une interrogation sur les discours à l’œuvre dans l’institution d’analystes, avec toute l’équivoque de cette expression. |
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